La Presse Pontissalienne 153 - Juillet 2012

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 50 €

JUILLET 2012 N° 153

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

LAC DE SAINT-POINT : LE RENOUVEAU TOURISTIQUE

UN COCKTAIL DE NOUVEAUTÉS AUTOUR DU LAC

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 7

ÉCONOMIE p.12 Ces frontaliers qui créent leur boîte Le travail frontalier constitue pour certains un tremplin vers la création d’entreprise en France. Cette stratégie permet aussi de conforter des emplois sur le Haut-Doubs frontalier.

DOSSIER

p. 17 à 21

Mythes et légendes du Haut-Doubs

Homme • Jean’s KAPORAL Usé/Clair, réf. 52058 • T-Shirt LEVI’S Blanc, réf. 54262 • Sweat SCHOTT Navy, réf. 54290

95 47,50 € 35 17,50 €

69 34,50 € • Chemisette MCS Marlboro Bleu, réf. 51970 85 42,50 € • Polo FRED PERRY Blanc, réf. 52443 77 38,50 € • Chemisette BLEND Ecru, réf. 52607 39 19,50 € • T-Shirt CROSSBY Violet, réf. 54280 15 7,50 €

du 27 juin au 31 juillet 2012 inclus

Femme

• Basket CONVERSE Beige, réf. 53553 • Chemise KAPORAL Blancris, réf. 54223 • Jean’s LEND SHE Stone, réf. 54319 65 32,50 € • T-Shirt LITTLE MARCEL Violet, réf. 54304 30 15,00 € • Pantalon Toile ICHI Beige, réf. 52918 55 27,50 € • Short LOLA ESPELETA Beige, réf. 52711 48 25 € • Débardeur RED SOULO Noir, réf. 52496 49,50 24,75 € 60 30,00 € 49,50 24,75 €

64, rue de la République - PONTARLIER

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

2

Grande rue : la dernière séquence

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Vertueux Ouf, enfin sortis du tunnel ! Cela fait plus d’un an que l’on est gavé de poli- tique, que l’on nous rebat les oreilles de débats contradictoires, de promesses plus ou moins fumeuses et de projets pour le moins utopistes. François Hol- lande élu, Éric Alauzet et Barbara Roma- gnan à Besançon, Annie Genevard dans le Haut-Doubs, elles sont désormais oubliées les polémiques inutiles entre clans. On entre enfin dans le vrai, débar- rassés des oripeaux de la politique vir- tuelle et des controverses oiseuses. Avant d’être écrasés sous l’impôt à la rentrée - on plaisante… -, l’été est bel et bien là. Alors il est venu le temps de respirer, décompresser et se ressour- cer. Mais peut-être et surtout d’adopter une posture presque oubliée ici en Fran- ce : la “positive attitude”. On annonce force plans sociaux à la rentrée, des usines qui ferment, une réforme fisca- le, un coup de vis budgétaire et tant d’autres raisons de ployer sous la char- ge des mauvaises nouvelles. Donnons- nous justement cette parenthèse de deux mois pour au contraire appré- hender l’avenir autrement que par le petit bout de la lorgnette et tenter de casser ce cercle vicieux né aussi en grande partie d’un état d’esprit bien à la française fait de contestations et de bougonneries, pour s’inspirer de l’esprit de quelques-uns de nos voisins, qui, étonnamment, tirent largement leur épingle du jeu dans le concert écono- mique mondial. Lorgnons un peu, pour voir, à quelques kilomètres de chez nous, côté suisse, et nous nous aper- cevrons que si ce pays, îlot de prospé- rité au milieu d’une Europe à la déri- ve, s’en tire plutôt bien, c’est peut-être qu’ils appréhendent les problèmes autre- ment. C’est tout une culture de l’entreprenariat qu’il faut réinculquer en France, en un mot, de la prise de risque. Autant que du travail et de l’envie. Les nouvelles équipes dirigeantes réussiront sans doute si elles parvien- nent à concilier leurs programmes où l’égalité et le sens de la justice préva- lent, avec ces notions vitales que sont l’audace et l’encouragement à l’esprit d’initiative. Une gageure de transfor- mer un cercle vicieux en cercle ver- tueux ? Inspirons-nous encore une fois de ce qui se passe chez nos proches voisins. Une formule employée à un autre dessein par une éminence récen- te pourrait résumer cette orientation nécessaire : “N’ayez pas peur.” Et d’ici la rentrée, excellent été. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juillet 2012 Commission paritaire : 1102I80130

Quand Jean-Marc Ayrault venait en vacances dans le Haut-Doubs…

I l y a une quinzaine d’années, le nouveau premier ministre est venu passer une semai- ne de vacances dans une chambre d’hôtes du Saugeais. Jean-Marc Ayrault ne s’en cache pas. Notre premier ministre est un adepte des vacances en camping-car, et il l’assume. Dans son style, le maire de Nantes est tout le contrai- re du bling-bling. C’est avec cette simplicité que l’homme politique et son épouse Brigit- te sont venus, en train, en villégiature dans le Haut-Doubs. C’était en hiver, il y a une quin- zaine d’années. Le couple s’est installé pendant une semai- ne au Crêt L’Agneau, une chambre d’hôtes située sur la commune de La Longeville au cœur du Pays sauget. Liliane et Yves Jacquet- Pierroulet ont gardé de son passage quelques photos et des souvenirs qui ont une saveur

particulière depuis que l’homme a été nom- mé premier ministre. “Jean-Marc Ayrault avait le contact facile. Il est plutôt calme et a de grandes qualités humaines. Nous avons pas- sé une très bonne semaine en compagnie du couple” raconte Liliane, la maîtresse des lieux. Au programme de ces quelques jours de vacances hivernales : du ski et du repos. Jean-Marc Ayrault n’aurait pas eu l’occasion de refaire étape dans le Haut-Doubs. En revanche, ils se sont longtemps écrits avec la famille Jacquet-Pierroulet. Le maire de Nantes avait également gardé des contacts avec Robert Schwint, l’ancien sénateur-maire de Besançon disparu en 2011. Liliane et Yves Jacquet-Pierroulet viennent de transmettre un message à Monsieur Ayrault pour le féliciter.

Les travaux engagés depuis un mois devraient être terminés pour la braderie du 4 août.

Q uelques ralentisse- ments à signaler mais pas franchement la pagaille dans la Gran- de rue occupée depuis un bon mois par les engins de chantier. Du moins entre la place Saint-Bénigne et le pont de l’hôpital. Si défi il y a pour cette quatrième et dernière tranche de travaux, ce sera de pouvoir terminer pour la braderie du 4 août. Gaston Droz-Vincent l’adjoint en char- ge de la voirie reste optimis- te. “On a juste perdu du temps avec la pluie.” Il confirme aus- si à ceux qui en doutaient que “les dalles sont arrivées jus- te à temps.” À partir de la semaine prochaine, les entre- prises vont poser les dallettes puis les caniveaux. Cette partie de Grande rue

fonctionnera bien sûr en double sens contrairement au reste de l’artère principa- le de la ville. Le projet com- prend la création de nouvelles places de stationnement. Pour des raisons de sécurité, l’arrêt de bus du pont de l’hôpital sera replacé à proximité de la droguerie. Tout sera prêt à la rentrée. Le programme inclut la rénovation de la rue Proudhon qui rejoint la rue Gambetta à hauteur du ciné- ma. Les travaux afférents à la pose du mobilier urbain ont également débuté. Les pre- miers éléments sont installés début juillet. La rénovation des places Saint-Pierre et Saint-Bénigne figure aussi dans les projets ultérieurs même si aucune décision n’a encore été prise en ce sens.

Jean-Marc Ayrault (2 ème en partant de la droite) aurait souhaité revenir en vacances dans le Haut-Doubs a-t-il confié.

Un voyage sonore sur la ligne

T.E.R. Besançon-La Chaux-de-Fonds

I l suffit de télécharger l’application sur son télé- phone portable via le site Internet http://intermedgeo.com/traversees.html et d’être équipé d’une paire d’écouteurs pour profiter de “Traversées”. Ce lien vous ouvre les portes d’un voyage sonore un peu particulier. En effet, on ne peut l’écouter qu’à bord du train Besançon-La Chaux-de-Fonds, connue sous le nom de Ligne des horlogers. À chaque gare, la musique change tout en restant dans des ambiances de pianos envoûtantes qui donnent aux paysages qui défilent une nouvelle dimen- sion. Ce mystère technologique et artistique est le fruit de l’imagination des associations Inter- mèdes Géographiques de Besançon et du Centre de culture A.B.C. de La Chaux-de-Fonds. “Nous étions usagers de ce train. On a remarqué qu’il transportait surtout des travailleurs frontaliers. À ces échanges économiques nous avons voulu y ajouter une dimension culturelle et plus poétique de la frontière” explique Pauline Gillard de l’association Intermèdes Géographiques. Ainsi est né “Traversées.” Le projet a été mené en

deux temps. Tout d’abord, huit artistes ont été sollicités pour composer les morceaux. Ensuite les associations se sont rapprochées de l’E.N.S.M.M., l’école d’ingénieur de Besançon, pour mettre au point la technologie qui intègre le principe de la géolocalisation. C’est grâce au G.P.S. du téléphone portable qu’une musique différente se déclenche à chaque gare sur la ligne franco-suisse. “Traversées” a débuté le 20 juin pour un an. Les compositions musicales chan- geront à chaque saison. Pour l’instant, l’application n’est téléchargeable que par Internet. Les por- teurs du projet étudient une option Androïd Mar- ket plus simple pour les auditeurs. Ceux qui n’ont pas de téléphone peuvent se procurer un dis- positif d’écoute à différents points de la ligne comme l’hôtel Foch à Besançon et Les Monta- gnards à Morteau. Gratuit, le voyage sonore “Traversées” donne aux auditeurs une autre perception des paysages.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Marc Cellier, Guy Decreuse.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

4

POLITIQUE

Cinquième circonscription “Je vais me mettre au travail sans attendre” Élue députée de la cinquième circonscription du Doubs, Annie Genevard fait son entrée à l’Assemblée Nationale. Une expérience nouvelle pour le maire de Morteau qui revient sur les grands dossiers qu’elle va défendre.

Saint-Gorgon, la Main et la Vrine, le contour- nement de Pontarlier, et la descente des Tavins qui aurait dû être aménagée il y a longtemps puisqu’il y a eu les crédits pour le faire. Ils nous ont été enlevés suite à un désaccord sur le tracé. Pour le contournement de Pontarlier, ma prio- rité est de débloquer les 2 millions d’euros prévus dans le P.D.M.I. (programme de moder- nisation des itinéraires routiers). Sans les études, nous ne pour- rons pas avancer. La deuxième étape sera de peser pour que soit ins- crit au prochain P.D.M.I. le contourne- ment de Pontarlier. L.P.P. :Sans cet axe de com- munication, faut-il craindre que le Haut-Doubs finisse par être dangereusement enclavé ?

députés qui avaient suivi la mission parlementaire sur les régions trans- frontalières afin d’aller plus loin dans cette réflexion. L.P.P. : Outre la question des déplacements, l’autre sujet qui préoccupe les travailleurs frontaliers est l’assurance-maladie. En 2014, ils ne pourront plus choisir librement leur mode d’assurance. Comment comptez-vous inter- venir sur ce dossier ? A.G. : C’est un dossier sur lequel je vais travailler. Il y a encore deux collectifs budgétaires qui vont nous permettre, soit d’essayer de repousser encore l’échéance, soit d’obtenir, ce que je sou- haite, que les travailleurs frontaliers puissent décider définitivement du choix de leur assurance-maladie. J’ai entendu l’urgence de ce dossier. Il fau- dra batailler ferme en partenariat avec les associations de frontaliers pour obte- nir le droit d’option qui existe dans d’autres pays européens. L.P.P. : Ne redoutez-vous pas que votre action soit limitée par cette idée très parisienne selon laquelle les difficultés d’un territoire fronta- lier ne nécessitent pas qu’on s’y intéresse urgemment ? A.G. : Il faut en effet que les décideurs viennent voir sur le terrain la réalité de ce que l’on vit. C’est indispensable que ceux qui prennent des décisions les éclairent par l’expérience du ter- rain. Nous devons en finir avec cette image d’un Haut-Doubs “eldorado”. L.P.P. : Ne redoutez pas également que vos marges de manœuvre soient contraintes éga- lement par le fait de siéger dans l’opposition à l’Assemblée Nationale ? A.G. : Le député a toujours une latitu- de pour agir quel que soit son bord. Je l’espère, sinon ce serait gênant pour la démocratie. Le député d’opposition doit pouvoir faire entendre sa voix avec la même attention que celui qui se trou- ve dans la majorité. L.P.P. : Comptez-vous associer Patrick Genre à votre action de députée et de quelle maniè- re ? A.G. : De façon générale, je vais tra- vailler avec tous les élus de tout le ter- ritoire. Pontarlier a une situation par- ticulière. De la même façon que j’ai conduit cette campagne en étroite col- laboration avec Patrick Genre, je conti- nuerai mon mandat de député sur les bases de cette collaboration car je connais l’homme et son engagement. L.P.P. : En tant que vice-présidente de l’U.M.P. du Doubs, qu’allez-vous faire vis-à-vis des élus “dissidents” qui ont soutenu Nathalie Bertin lors des législatives ? A.G. : D’abord, malgré cette campagne au cours de laquelle j’ai vécu la dissi- dence, les attaques, je ne suis pas d’un naturel revanchard. Je regarde devant. La victoire est nette et sans appel. Je ne dis pas que tout est oublié. Mais ce qui compte, c’est demain. Je ne suis pas dans le règlement de comptes. En revanche, je ne sais pas ce que fera l’U.M.P. Pour l’instant, ce qui domine, c’est le bonheur de l’élection et le bon- heur de me mettre au travail. Propos recueillis par T.C.

L a Presse Pontissalienne : Comment s’est passée votre “rentrée” à l’Assemblée Nationale le 18 juin ? Annie Genevard : Ce fut une journée réser- vée aux formalités, un moment où le député reçoit en quelque sorte son “paquetage”. On m’a remis une mal- lette qui contient entre autres une écharpe tricolore, “le baromètre” qui est l’insigne porté dans les cérémonies publiques (N.D.L.R. : il tire son nom de sa forme), et un exemplaire de la Consti- tution. Lors de cette demi-journée, j’ai pris également connaissance des lieux : l’hémicycle, la bibliothèque, la salle des Quatre Colonnes, les différentes admi- nistrations de l’assemblée. C’est très impressionnant. L.P.P. : Il est probable qu’une loi sur le non- cumul des mandats soit votée d’ici la fin de l’année. Elle ne devrait pas avoir d’effet rétro- actif, mais s’appliquer à partir de 2014. D’ici là, allez-vous conserver votre mandat de mai- re ? A.G. : J’ai décidé de garder mon man- dat de maire pour deux raisons. La pre- mière est que c’est un engagement que j’ai pris auprès des Mortuaciens et que je veux honorer. La seconde est que je suis convaincue que lorsqu’on exerce un mandat local on est au contact des réalités de terrain, de la vie quotidienne des gens. Je comprends aussi les diffi-

cultés des autres maires. En étant à la fois maire et député, quand on vote des lois, on en mesure la portée dans nos communes. L.P.P. : Pour toutes ces raisons, vous n’êtes donc pas favorable à une loi sur le non-cumul des mandats, une question qui fait d’ailleurs débat à l’U.M.P. ? A.G. : Pour ma part, je suis favorable à la limitation du cumul des mandats, pas plus de deux mandats. Au-delà, ce n’est pas sérieux, on ne peut pas faire du bon travail. Je ne suis pas favorable à cet empêchement de cumul, que je

A.G. : Je serai à Paris deux voire deux jours et demi par semaine pendant les sessions parlementaires. Le reste du temps sera réparti sur la circonscrip- tion en fonction des contingences et des sollicitations. Je veillerai à être présente à Morteau et à Pontarlier. Nous avons, avec Patrick Genre des grands chantiers devant nous. Je vais me mettre au travail sans attendre. L.P.P. : Parmi les grands chantiers, il y a l’aménagement de la R.N 57 qui comprend le contournement de Pontarlier. En faites-vous un dossier prioritaire ? A.G. : L’aménagement de la R.N. 57 est un dossier sur la table depuis des décen- nies. Le recul du temps nous montre que s’il avait suffi d’un claquement de doigts pour le résoudre, il aurait déjà abouti. Cependant, ce n’est pas parce qu’il est compliqué qu’il ne faut pas y travailler. Je m’y emploierai avec une détermination sans faille d’autant que je constate que partout ailleurs il y a des chantiers routiers et autoroutiers. À mon sens, ce décalage illustre le fait que, trop souvent, la ruralité est la lais- sée-pour-compte du développement. Mon rôle sera de lutter contre cette éti- quette pour montrer son grand poten- tiel, y compris économique. Il y a trois aspects sur le dossier R.N. 57 : les créneaux de dépassement entre

“Je ne suis pas dans le règlement de comptes.”

combattrai, d’une fonc- tion nationale à une fonction locale. Cette loi éloignerait le dépu- té des réalités du ter- rain. Ce n’est pas un hasard si beaucoup de députés sont maires. En revanche, je vais démissionner de mon mandat de conseillère régionale à la fin du mois. L.P.P. : Comment allez-vous répartir votre temps entre Paris, Morteau et plus glo- balement le reste de la cir- conscription ?

“En finir avec l’image du Haut-Doubs “eldorado.”

A.G. : La différence avec le passé, est que jamais cet aménagement n’a fait à ce point défaut. Nous avons atteint une limite. Le trafic est saturé. L’autre enjeu est que lorsqu’on regarde les amé- nagements que nos voisins suisses réa- lisent, si nous n’agissons pas à notre tour, nous allons arriver dans le Haut- Doubs dans une forme d'entonnoir.Au- delà de la question de la qualité de vie des habitants du secteur, le manque de fluidité des axes de communication, qu’il s’agisse de la route et du ferro- viaire, aura pour conséquence d’isoler le massif jurassien au profit des régions genevoise et bâloise. L.P.P. : L’autre axe routier qui permettrait de désenclaver le Haut-Doubs est la route des Microtechniques. Quelle est votre position sur ce dossier qui relève de la compétence du Conseil général ? A.G. : D’un côté l’État, de l’autre le Conseil général. Pour ma part, pour ces chan- tiers structurants, je plaide pour une convergence des politiques publiques. Pour débloquer une situation, il faut que tous les acteurs se mettent autour d’une table pour trouver une solution à une problématique identifiée sur le terrain. Nos concitoyens attendent cela et pas une guéguerre entre l’État et le Département. L.P.P. : De part et d’autre de la frontière, des initiatives émergent pour faire éclore un pro- jet de grande région transfrontalière qui épou- serait les frontières de l’Arc jurassien franco- suisse. Qu’en pensez-vous ? A.G. : Je suis dans cette logique-là. Une grande région transfrontalière a de l’avenir. On sait que nos destins avec les Suisses sont liés et qu’ils le seront encore pour longtemps. Les relations avec la Suisse s’intensifient, des ini- tiatives de collaboration émergent, cela va dans le sens de l’histoire. Pour ma part, je vais reprendre contact avec les

Annie Genevard

conservera son mandat de maire de Morteau qu’elle mènera de front avec celui de député U.M.P.

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

PONTARLIER

5

JUSTICE

Six ans après l’incendie

849 euros de dommage et intérêts. C’est la somme à laquelle le Tribunal pour Mineur de Besançon a condamné à verser à la ville de Pontarlier la jeune fille mise en cause dans l’incendie des casernes Marguet. affaire classée Casernes Marguet :

L e 12 juin, le Tribunal pour Enfants de Besan- çon a rendu son verdict dans l’incendie des Casernes Marguet sur- venu le 8 juillet 2006. Sur les

des faits a été condamnée à ver- ser à la municipalité de Pon- tarlier des dommages et inté- rêts à hauteur de 849 euros. “Cela correspond à la franchi- se de notre assurance qui était

trois mineurs mis en cause dans ce dossier, soupçonnés d’être à l’origine du sinistre, deux ont bénéficié d’un non-lieu au cours de l’instruction. Seule une jeu- ne fille âgée de 13 ans à l’époque

Vers 16 heures, le mur de paille de 12 mètres de long par 5 mètres de large s’embrase.

Finalement, la 7 ème édition du “Biathlon show” qui devait être une fête a tourné au cauchemar quand le mur de paille s’est embrasé vers 16 heures avant même que la course ait démar-

pales situées dans le bâtiment où se trouvait également le conservatoire. Le 10 juillet, la mairie portait plainte contre X au motif d’incendie volontaire. Le sinistre a déclenché l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités. L’affaire vient de se solder. Rapidement, la municipalité a engagé un projet de recons- truction du bâtiment dévasté. L’assurance de la commune a pris à sa charge une partie des travaux à hauteur de 3,2 mil- lions d’euros. Une somme qui a couvert le montant des dégâts. Mais la municipalité a investi en plus près de 3millions d’euros pour réaménager différemment le bâtiment.

de 800 euros” précisent les ser- vices de la mairie. Presque six années d’instruction, de batailles d’experts ont été nécessaires pour en arriver là. Pour la muni- cipalité, l’affaire est désormais “classée.” Elle ne fera pas appel de ce jugement. Rappel des faits. Le 8 juillet 2006, pour les besoins d’une course de biathlon organisée au centre-ville à laquelle étaient invités à participer les cham- pions olympiques locaux, la mai- rie monte un mur de paille de 5mètres de haut et de 12mètres de large entre les deux bâti- ments des casernes Marguet. L’écran végétal avait été mis là pour sécuriser le pas de tir et stopper les balles des biathlètes.

ré. En quelques minutes, le feu s’est propagé à l’aile gauche des casernes, rava- geant la toiture dans sa totalité malgré l’intervention des pompiers. Dans la précipitation, une chaîne humaine s’est organisée pour évacuer les archives munici-

En quelques minutes, le toit de l’aile gauche des casernes a été entièrement dévasté par les flammes.

Une plainte contre X.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

6

LAC DE SAINT-POINT : LE RENOUVEAU TOURISTIQUE

La validation politique du projet de développement nautique au lac de

Saint-Point brille comme une lueur d’espoir dans un tableau touristique du Haut-Doubs plutôt terne. Encore un peu de patience. Les amateurs de loisirs aquatiques pourront batifoler dans le nouveau complexe aquatique de Malbuisson à l’ouverture de la saison estivale 2015. Les financements sont confirmés. Reste encore à déterminer le maître d’ouvrage qui réalisera un projet qui se veut déjà exemplaire sur les plans économique et écologique. Pour autant, ce n’est pas encore la fin du tourisme au lac où les acteurs privés et associatifs investissent dans de nouvelles activités. Alors, prêts pour le grand plongeon au lac ?

Le projet de développement nautique sur les plots de départ TOURISME Le label France Station Nautique

nandez. La piscine sera transformée de fond en comble. Il n’y aura plus aucun bas- sin extérieur à l’exception de la réception du tobog- gan. À la place, une vaste structure cou- verte divisée en plu- sieurs espaces : ludique, bien-être, massage, apprentis- sage de la natation… Avec bien sûr une nouvelle cafétéria. Le tout chauffé soit aux granulés bois, soit à

jets d’aménagements touristiques qui tardent tant à se concrétiser dans le Haut-Doubs. “Le déficit annoncé de 100 000 euros étonne un peu tout le monde, admet Didier Hernandez, le président du syndicat mixte des deux lacs. Ces chiffres sont calculés sur des fréquentations basses de l’ordre de 70 000 visiteurs dont 6 000 scolaires. C’est très crédible comparé aux Fins ou à Ornans. Je pense même qu’on sera au-dessus. À titre indicatif, la piscine de Malbuisson avait attiré 33 000 per- sonnes pendant l'été 2003.” Les pressions politiques autour de ce projet ont quand même abouti à la réduction des investissements notam- ment au niveau des bases nautiques. L’enveloppe globale s’élève aujourd'hui à 5,78 millions d’euros dont 4,7 mil- lions d’euros pour le centre nautique. “Les travaux seront lancés en sep- tembre 2013. Ils devraient durer entre 16 et 18 mois” , poursuit Didier Her-

Le dossier de la réhabilitation de

T rès sceptique sur le budget de fonctionnement du futur centre nautique, la C.C.L. qui avait demandé un complément d’étude, a fini par mettre de l’eau dans son vin. Elle a cédé à la fois sous la pression des autres financeurs et pour ne pas repousser ad vitam aeternam les pro- la piscine et des bases des Grangettes et de Malbuisson est validé par tous les acteurs politiques. Les travaux débuteront à l’automne 2013.

12 euros pour une entrée adulte classique.

partir d'une installation en géother- mie qui puiserait ses calories dans le lac. Sympa. “A priori, les collectivités ne donneraient pas plus qu’aujourd’hui en sachant que c’est calculé sur un fonctionnement annuel. L’objectif n’est pas sportif mais ludique. En regard des services proposés, le prix d’entrée sera forcément plus élevé qu’aujourd’hui, de l’ordre de 12 euros pour une entrée adulte classique. Le choix du maître d’œuvre est en cours. Il relève d’un appel d’offres en “concep- tion-réalisation avec dialogue compé- titif.” Tout un poème. Sur les sept candidats qui se sont posi- tionnés, trois seront retenus. Ils auront à préparer un avant-projet pour sep- tembre en respectant le cahier des charges. La question de l’exploitant n'est toujours pas réglée. “On vient de lancer une étude délégation de servi- ce public. Plusieurs sociétés ont répon- du. On saura ainsi comment peut être géré cet équipement.” Le syndicat mixte continue à travailler de concert avec les clubs. Il oriente les investissements en vue d’obtenir le label France Station Nautique. Cette reconnaissance procède d’une démarche qualité qui impose des contraintes : obligation d’ouvrir six mois par an, mutualisation des moyens, direction commune. Pourquoi pas, même si l’arrivée de nouveaux opérateurs et des bateaux électriques commence déjà à faire des vaguelettes sur les rives de Saint-Point. J.-F.H.

La piscine sera totalement reconfigurée.

L' ouverture du lac aux bateaux électriques et lʼarrivée dʼEspace Mont d'Or à la base du Vézenay suscitent déjà quelques angoisses. La modi- fication de lʼarrêté de navigation, par ailleurs toujours à lʼétude sur le bureau du préfet, pourrait avoir des effets indésirables. Cʼest du moins ce que redoute Dominique Melet, le président des Foulques du Haut-Doubs qui gère la base nautique des Grangettes avec le club de canoë-kayak de Pontarlier. “Attention à ne pas être envahi de bateaux électriques. Il faudra aussi clarifier les règles de navigation, et contrôler les vitesses.” À titre informel, lʼarrêté de circulation nʼest pas figé dans le marbre. Il peut être révoqué, abrogé ou révisé tous les ans. Lʼautre source dʼinquiétude est liée au positionnement dʼEspace Mont dʼOr sur le lac qui vient de louer les structures de la M.J.C. du Loutelet, laquelle a une base au Vézenay. “On espère que cela soit un partenaire plutôt quʼun concurrent” , souligne le président des Foulques. Espace Mont dʼOr sollicitait jusquʼà présent les clubs du lac pour lʼencadrement des activités nautiques. Les recettes liées à ces prestations permettaient par exemple de financer un poste de moniteur sur la base des Grangettes. Face à ces menaces, Éric Picot le directeur dʼEspace Mont dʼOr se veut rassurant. “On sʼinscrit toujours dans une démarche partenariale avec les clubs locaux. On essaie même de les protéger. Demain comme hier, nous espérons avoir un volu- me d'activité tel que nous ne serons jamais en capacité de le satisfaire par nos propres moyens.” Torpillage en eaux sombres ?

Didier Hernandez peut légitimement savourer l’évolution d’un dossier qui fait déjà l’unanimité politique. Un exploit dans le Haut-Doubs.

7 La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

LOISIRS Les nouveautés de l’été Naviguer…

un jeu d’enfant La palette des activités nautiques s’étoffe cet été en prenant en compte l’engouement autour des pratiques facilement accessibles. Du ludique pour toutes les générations.

D écouvrez le plaisir de ramer debout, de glisser facilement sur l’eau en balade ou sportivement. La mode du Stand Up Paddle ou S.U.P. arrive sur les rives du lac. Elle a débar- qué en France en 2005 avec la venue de Laird Hamilton. Le surfeur de légen- de emportait dans ses valises une

planche beaucoup plus grande que les autres, accompagnée d’une pagaie. Le phénomène a d’abord intéressé les pra- tiquants confirmés avant de séduire les néophytes. Il vient donc de franchir les rouleaux de la montagne jurassienne. Tout le monde s’y met. “La base des Grangettes

Accessible à partir de 3 ans,

l’aquaboat se dirige à la force des bras. Tournez manège.

Avec l’aquaroller, redécouvrez le plaisir de pédaler dans le vide.

a acquis six véritables S.U.P.” , précise DominiqueMelet à la tête des Foulques du Haut-Doubs. À croire qu’il faudrait se méfier des imitations. La société AquaStPoint diversifie aus- si son parc d’embarcations. Avec les bateaux électriques, David et Yannick Jeannerod lancent deux nouvelles acti- vités : l’aquaroller et l’aquaboat. La première prend la forme d’un cylindre gonflable à l’intérieur duquel se glis- sent une ou plusieurs personnes. Il ne

reste plus qu’à faire pro- gresser l’engin avec cet- te sensation d’être dans le tambour d’une machi- ne à laver. L’aquaboat s’adresse aux petits moussaillons à partir de 3 ans. Ces mini-pédalos se dirigent à la force des bras. Sortez vos appa- reils numériques, éclats de rire garantis. F.C.

Le tambour d’une machine à laver.

La mode du Stand up Paddle ou S.U.P. a débarqué en France en 2005.

Boucler la boucle VOIE VERTE Une liaison Malbuisson-Oye-et-Pallet Malbuisson, Montperreux

perreux a entrepris quelques travaux au parking de la source bleue et dans la rue du Lac où seront remis en état les terrains de pétanque. Pour le mai- re, Jean-Paul Bonnet, “rien n’est enco- re entériné avec le Conseil général. L’étude passe en revue tous les points de circulation sensibles. C’est en quelque sorte la feuille de route sur les liaisons possibles entre les trois villages.” Claude Mignon semble un peu plus confiant. “Si tout va bien, on pourrait commencer l’an prochain en pro- grammant plusieurs tranches jusqu’en 2015.” Les deux élus se félicitent éga- lement de l’attitude du Conseil géné- ral sur ce dossier. “On a vraiment tra- vaillé en concertation.” A se demander finalement si ce n’est pas la Voie Ver- te qui va prolonger ces liaisons douces… F.C.

d’emprunter la voirie existante avant de remonter en direction du village pour poursuivre par la route du lac. “On devra parfois revenir sur la dépar- tementale. Dans les traversées de vil- lage, on cherche à privilégier des amé- nagements en trottoir partagé” , poursuit Claude Mignon. Le chiffrage complet du programme approche les 3 millions d’euros. Impossible de mener à bien

les chemins existants. “Aujourd’hui, des parents à Montperreux conseillent à leurs enfants de passer par les routes forestières pour se rendre à la piscine de Malbuisson. C’est plus long mais moins dangereux. D’où l’intérêt de réflé- chir à des liaisons douces qui puissent servir aux vacanciers mais aussi aux locaux” , tient à souligner Jean-Paul Bonnet, le maire de Montperreux. Ce travail a été confié au cabinet Ver- di Ingénierie qui a présenté dernière- ment son rapport aux élus et au Conseil général. Les deux communes ont déjà donné leur accord pour une poursui- te du travail. Chacune d’elle a ses pré- occupations. Jonction camping-pisci- ne, traversée du village et liaison jusqu’à la source bleue pour Malbuisson. Sans toucher le sentier pédestre soumis à protection. De la source bleue, possi- bilité de descendre au bord du lac,

du parcours. De quoi augmenter enco- re le trafic sur la R.D. 437 déjà copieu- sement fréquentée, notamment quand elle sert d’itinéraire de délestage aux frontaliers. “Le Conseil général nous a laissés entendre en avril 2010 qu’il n’y aurait pas de voie verte en rive droi- te. On a demandé avec la commune de Montperreux d’étudier des solutions alternatives qui permettraient de pro- poser un tour du lac sécurisé notam- ment dans la traversée des villages” , indique Claude Mignon, le maire de Malbuisson. Pas question bien sûr de refaire une voie verte en site propre. Il s’agit là d’inventorier les possibilités d’éviter la route départementale en utilisant

T ous les usagers de la Voie Ver- te ne feront pas systématique- ment demi-tour au camping de Malbuisson, terminus prévu et le Conseil général ont pris connaissance des solutions proposées par le cabinet d’étude sur le principe de prolonger la Voie Verte en rive droite du lac.

ce sentier sans l’aide du Conseil général qui n’a pas encore donné sa réponse. Les communes ont déjà inscrit des lignes budgétaires dans la pers- pective de ces aména- gements. “C’est néces- saire pour engager les demandes de subven- tions.” La commune de Mont-

“On pourrait commencer l’an prochain.”

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

8

LOISIRS Randonnées thématiques Lancement des animations d’été au Gounefay Le phare touristique du Larmont prend forme peu à peu. Dès cet été, il servira de point de départ pour des randonnées accompagnées.

Les travaux portent actuellement sur les voies d’accès au bâtiment et les abords extérieurs.

L a structure est là, il ne reste plus qu’à la faire vivre. Pour ce fai- re, la C.C.L. poursuit l’aménagement des abords exté- rieurs. Au-delà du volet esthétique, il s’agit de concevoir un espace ludique avant tout dédié aux enfants. La zone la plus pentue, côté Grand Taureau, accueillera une piste de ski et une pis- te de luge qui se rejoindront à hauteur d’un tapis roulant servant de remon- te-pente. Quelques cabanes en bois trouveront vite des locataires en culottes courtes trop heureux de l’aubaine. Balançoires, toboggans, arbre magique compléte- ront ce jardin d’enfants. Sans oublier l’expérience très sensorielle du sen- tier pieds nus pour renouer peut-être avec le besoin de garder les pieds sur terre. “On va lancer prochainement l’appel d’offres dans l’objectif de pou- voir démarrer les travaux cet autom- ne. En espérant être opérationnel pour la saison hivernale” , explique Natha-

lie Bertin, l’élue char- gée du développement touristique à la C.C.L. La démarche s’inscrit aussi dans la volonté d’aboutir à plus un moins long terme à la signature d’un contrat de station comme cela s’est déjà fait dans la vallée de la Loue et sur le secteur Mont d’Or- Deux Lacs. On mutua- lisera plus tard. Le potentiel touristique

tagne. Quand la randonnée rime avec bien-être sur le Larmont, cela donne une sortie enmarche nordique, ou com- ment apprendre à coordonner, écono- miser ses gestes et son souffle en vue d’une pratique régulière. La séance s’achève par les étirements et le retour au calme. L’autre formule accompagnée prend la forme d’une randonnée gastrono- mique au milieu des alpages jusqu’à la ferme de Simon-Pion L’occasion de découvrir une exploitation bio qui valo- rise ses produits en circuit court. “On va aussi travailler avec le C.P.I.E. du Haut-Doubs sur des animations en lien avec l’environnement.” Pourquoi ne pas profiter d’un cadre encore peu dégra- dé pour s’initier aux éco-gestes, à l’identification des plantes et des oiseaux jurassiens ou encore à la fabrication de produits ménagers à base d’ingrédients naturels ? Le Gounefay, un réservoir d’idées naturelles. F.C.

Un sentier à pieds nus.

C’est ici que sera aménagé l’espace ludique avec ses pistes de luge et de ski, le jardin d’enfants.

du Gounefay ne se réduit pas à ses abords extérieurs. Quelques circuits pédestres balisés, dont le sentier des crêtes, passent à proximité du Gou- nefay. Un programme d’animations a été élaboré pour cet été. Il comprend deux randonnées thématiques à effec- tuer avec des animateurs permanents du site, titulaires du brevet d’accompagnateur en moyenne mon-

État civil de juin 2012

DÉCÈS 31/05/12 – Alain BOVIGNY, 54 ans, agent des impôts, domicilié à Nods (Doubs) époux de Cathy BERLEMONT. 31/05/12 – Georgette FAIVRE, 82 ans, retraitée, domiciliée à Boujailles (Doubs) épouse de Marc CHATELAIN. 02/06/12 – Jean MICHAUD-NÉRARD, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Janine BEL. 03/06/12 – Alain GSCHWEND, 53 ans, sans profession, domcilié à Pontarlier (Doubs). 03/06/12 – Camille AUGIER, 98 ans, retraité, domicilié à Sombacour (Doubs) époux de Gilberte GUYON. 07/06/12 – Maurice BEDDELEEM, 81 ans, retraité, domicilié àMorteau (Doubs) époux de Colette TROUILLOT. 08/06/12 – Gilbert MATHIEU, 70 ans, retraité, domicilié à Frasne (Doubs). 09/06/12 – Colette BOURDIN, 66 ans, retraitée maganisière, domiciliée à Dom- martin (Doubs) veuve de Henri JEAN- NEROD. 10/06/12 – Walter PIERCO, 89 ans, retraité, domicilié à Remoray-Boujeons (Doubs), veuf de Yvette ROLLAND. 13/06/12 – Michel ISABEY, 82 ans, retrai- té entrepreneur de travaux publics, domicilié à Ville du Pont (Doubs), époux de Marthe MOCKLY. 15/06/12 – Jean-Claude POLESELLO, 78 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs), célibataire. 17/06/12 – Jeannine PÊPE, 66 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 20/06/12 – Lucie MEYER, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Morteau (Doubs), céli- bataire. 21/06/12 – Simone VALLIENNE-VER- NIER, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Charles DRUHEN.

18/06/12 – Aldin de Dzemal HUSEL- JIC, ouvrier de scierie et de Kada TALIC, sans profession. 19/06/12 – Océane de Nicolas TROU- TET, cariste et de Estelle DAYET, secré- taire comptable. 19/06/12 – Zoé de Sébastien DEFRAS- NE, micromécanicien et de Céline LEROY, contrôleuse en horlogerie. 19/06/12 – Osman de Eyüp COSGUN, automaticien et de Sevnur DASTAN, sans profession. 20/06/12 – Aloïs de Etienne MAUGAIN, technicien et de Anne-Sophie HARAND, enseignante. 21/06/12 – Élie de Emmanuel BASSI- GNOT, employé de rabotterie et de Danielle PICHON, comptable. 21/06/12 – Maëlane de Stéphane KÄMPF, ouvrier et de Julie BERROD, sans profession. 21/06/12 – Alparslan de Oktay SARI, ouvrier et de Aynur MUTLUEL, ouvriè- re. MARIAGES 09/06/12 – Erkan KARDES, ouvrier et Ümmü KACMAZ, étudiante 09/06/12 – Alexandre MANQUILLET, employé hospitalier et Maryline MAR- TINENGHI, opératrice de production. 12/06/12 – Christophe CARREL, gérant de restaurant et Alice CARDOSO DE CARVALHO OLIVEIRA FRANCA, ser- veuse. 16/06/12 – Anthony BLONDEAU, res- ponsable bureau d'études et Hélène CAVAILLON, infirmière. 16/06/12 – Grégory JAILLON, com- mercial et Mathilde MAIROT, éducatri- ce de jeunes enfants. 23/06/12 – Bruno PALMA, décolleteur et Corinne GRUET, polisseur.

14/06/12 – Rosie de Pierre-Yves DES- CHAMPS, artisan boulanger et de Julie JEANGUYOT, vendeuse en boulangerie. 14/06/12 – Lilou de Francis DEVEC- CHI, agent de fabrication et de Alexan- dra HOUARD, chef de produit. 14/06/12–ValériandeSébastienTARI,cor- donnier et de Karine BOILLOT, coiffeuse. 15/06/12 – Fabian de Jérémie CUE- NOT, artisan taxi et de Carole CHATE- LET, assistante maternelle. 15/06/12 – Louise de Michel GROS, ouvrier et de Julie GIRAUD, sans pro- fession. 15/06/12 – Maé de Florent DUPOUY, régleur et de Pauline PEREIRA CAR- VALHEIRO, animatrice et agent admi- nistratif. 15/06/12 – Zoé de Bruno CORDIER, agriculteur et de Mélanie JACQUES, coiffeuse. 16/06/12 – Margaux de Stéphane SAN- CHEZ, éducateur sportif et de Céline BOUVERET, éducatrice sportive. 16/06/12 – Anna de Silvère BARASSI, carrossier et de Julie BARREY, assis- tante de direction. 17/06/12 – Thomas de Romain LAU- RENT, ouvrier et de Karine ZAHIRO- VIC, sans profession 17/06/12 – Jules de Gaëtan ALEXANDRE, responsable technique dans la sécurité et de Sabrina PIER- RAT, responsable de décoration en hor- logerie. 18/06/12 – Nil de Baris TASTAN, polisseur et de Bénédicte YILDIRIM, sertisseuse. 18/06/12 – Norah de Emmanuel FAIVRE, enseignant et de Christelle XICLUNA, technicienne qualité logiciel. 18/06/12 – Mathis de Stéphane LAMIEL- LE, responsable méthode et dévelop- pement et de Christelle SERRETTE, vendeuse.

NAISSANCES 01/06/12 – Tiago de Carlos DE SÁ Car- los, carrossier peintre et de Emilie CAT- TET, aide-soignante. 02/06/12 – Louna de Thierry MARAN- DET, intérimaire et de Carole CUINET, veilleuse de nuit. 02/06/12 – Feryel de Ali BERRABAH, conducteur de four et de Kheira TAD- JER, secrétaire de direction. 02/06/12 –Naélie de JorisDELGRANDE, boulangeretdeCélineLEHMANN,assis- tante commerciale et administrative. 03/06/12 – Justin de Eric LORIER, concierge et de Christine MOURAUX, assistante sociale. 03/06/12 – Max de Julien DUPONT, mécanicien poids-lourds et de Céline FAVRE, agent d'animation. 04/06/12 – Lenny de Tanguy BOUR- DIN, plombier chauffagiste et de Kari- ne DORNIER, aide médico-psycholo- gique. 04/06/12 – Nathan de Nicolas TRA- VOSTINO, ouvrier en horlogerie et de Lorie MURGEY, sans profession. 04/06/12 – Martin de Bertrand DUBOZ, facteur et de Charlotte BLANCHARD, ouvrière agro-alimentaire. 05/06/12 – Nathan de Julien BOILLON, horloger et de Nathalie MICHELETTO, marketing spécialiste. 05/06/12 – Mathys de Yannis FRUTI- GER, mécanicien et de Ludivine BÄH- LER, aide-soignante. 05/06/12 – Charlotte de Francis CRE- TIN, ingénieur designer et de Emilie SERTOUT, sans profession. 05/06/12 – Kylian de Romain STEPHAN, responsable logistique et de Gaëlle BOIVIN, aide-soignante.

05/06/12 – Kylian de Jimmy ANNAERT, polisseur et de Céline MESNIER, sans profession. 05/06/12 – Oscar de Didier MONTA- NARI, représentant et de Cécile RAT- TE, médecin. 06/06/12 – Liam de Mickaël DECAR- RIERE, artisan et de Mélinda COI- GNARD, aide médico-psychologique. 06/06/12 – Ethan de Cédric TAMISIER, contremaître en chimie et de Lucy LAYAZ, technicienne de laboratoire en chimie. 06/06/12 – Léana de Arnaud TREBOS, maçon et de Audrey SOUDANT, infir- mière. 07/06/12 – Mahé de Mickaël DUS- SOUILLEZ, pompier et de Emilie JEAN- NIN, vendeuse en bijouterie. 07/06/12 – Anna de Nicolas POUR- CHET, acheteur et de Claudia WALLA, employée administrative. 07/09/12 – Célestin de François DELA- CROIX, responsable gestion stock et de Aurélie MAMET, sage-femme. 07/06/12 – Thibault de Aurélien SOTO- SUAREZ, charpentier et de Marlène POURCELOT, gestionnaire de stock. 08/06/12 – Chloé de Damien KALMAN, plombier et de Sophie CHARPENTIER, caissière. 08/06/12 – Louis de Florian DELA- VENNE, chef d'équipe en génie civil et de Mélanie AUBRY, commerciale. 08/06/12 – Eliott de Eric BOUTHIAUX, professeur des activités physiques et sportives et de Elodie THIRODE, assis- tante achat. 08/06/12 – Nino de Mickaël BUET, menuisier et de Amélie MASSON, aide soignante.

09/06/12 - Jonaelle de Pierre-Rémy ROUSSET, agent de sécurité et de Del- phine SAUVAGE, professeur de danse. 09/06/12 – Eléna de Arnaud DROZ- VINCENT, électricien et de Mélanie SAL- VI, contrôleuse. 09/06/12 – Esteban de Jérôme GOU- DET, horloger et de Diana GARCIA PER- EZ, sans profession. 10/06/12 – Théo de Alexandre FRIAND, escorteurdeconvoisexceptionnelsetde Alexandra SCHNEIDER, aide à domicile. 10/06/12 – Deyan de Zoran VASIC, sou- deur et de Sabrina TALIC, serveuse. 11/06/12 – Lenzo de Vincent HENRI- SEY, ouvrier et de Emilie POURCELOT, assistante maternelle. 11/06/12 – Manon de Christophe VIEILLE, charpentier et de Séverine ZILLI, sans profession. 10/06/12 – Medina de Resat DIBRANI, sans profession et de Djemilja IBRA- HIMI, sans profession. 11/06/12 – Dylan de Yannick LAMBERT, peintre en bâtiment et de Céline BET- TINELLI, assistante de vie. 12/06/12 – Anaé de Maxime MASSON, horloger et de Lucie MAGNIN-FEYSOT. 13/06/12 – Luke de Cyril BOURREAU, chargé de clientèle et de Stéphanie GUICHARD, auxiliaire de puériculture. 13/06/12 – Largo de Stéphane BAR- THOD, employé de stock et de Florine MYOTTE-DUQUET, assistante com- merciale. 14/06/12 – Corentine de Jean-Claude BARÇON, pompier et de Nathalie CLERC, aide soignante. 12/06/12 – Arthur de Vincent LAITHIER, responsable méthode et de Alexandra GROS, contrôleuse en horlogerie.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

9

CHANTIER Ouverture fin novembre Komplex sort de terre En cours de construction sur le site de l’ancien Ducky Kart, cet ensemble dédié aux sports en salle va générer la création d’une vingtaine d’emplois en intégrant le pub-brasserie “Au bureau”.

Le nouveau Komplex de loisirs va diversifier en grande largeur l’offre d’activités indoor sur tout le Haut-Doubs.

L e bâtiment en impose avec 4 300 m 2 de plain-pied. Ce pro- jet est porté par un groupe d’investisseurs locaux qui en

assurera aussi la gestion. “On sait qu’il y avait enco- re beaucoup de demande autour du bowling, du squash, du bad- minton. Le Kom- plex doit répondre à ces attentes” , explique l’un des associés, conscient des risques induits dans ce type d’initiative.

chacun 15 x 30 m. Le Komplex abritera une grande sal- le à usage multiple : conférence, sémi- naire, repas de groupe, soirée dan- sante… “Avec cet équipement de loisirs, on cible plusieurs publics : familles, associations, clubs, entreprises. Tout est conçu pour organiser des challenges, des thés dansants, l’anniversaire des enfants.” Le site comprendra aussi un pub-bras- serie de 140 couverts. “Tout le monde connaît les difficultés pour trouver un restaurant ouvert tard le soir sur le secteur. On souhaitait apporter une nouvelle offre de restauration à gran- de amplitude horaire en restant dans l’esprit brasserie avec des produits de qualité.” Les porteurs du projet tenaient à investir dans un bâtiment peu éner- givore. Des panneaux solaires sur le toit serviront par exemple à la pro- duction d’eau chaude. Komplex emploie- ra une vingtaine de personnes. Le mon- tant de l’investissement s’élève à quatre millions d’euros sans aucune sub- vention. Ouverture prévue fin novembre. F.C.

Quatre millions d’euros d’investissement.

Les dimensions sont calées sur une offre diverse d’activités qui sont aus- si gourmandes en place. Avec un bow- ling 12 pistes dernière génération, la capitale du Haut-Doubs disposera de ce qui se fait de mieux actuellement dans ce domaine. Cet équipement est même adapté aux personnes en fau- teuil. On y trouvera aussi un coin bar. Les amateurs de badminton auront quatre terrains à leur disposition. Les pratiquants de squash en auront deux. Autre nouveauté à Pontarlier, ces deux terrains de foot indoor qui mesurent

Le complexe de loisirs doit être terminé avant l’hiver.

PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 153 - Juillet 2012

L e Tourisme Neuchâtelois propose une animation originale. En collaboration avec l’atelier de micromécanique L.M.E.C. de La Chaux-de-Fonds, il invite les personnes qui le souhai- tent à s’installer dans la peau d’un horloger. En compagnie d’un professionnel, on s’installe pendant une heure à l’établi pour réa- liser une des étapes du montage d’une montre. Que ce soit pour chasser les aiguilles ou fixer le bracelet, toutes ces opérations se font sous le regard avisé de Sébastien Arcidiacona, responsable de l’entreprise. À la fin, les participants ne repartent pas avec une montre mais avec un diplôme symbolique de meilleur horloger ou de meilleu- re horlogère, avec en prime, peut-être, une vocation. TOURISME Devenez horloger d’un jour Le montage de la montre se fait sous le regard avisé d’un professionnel qui vous guidera dans les opérations de montage de la montre. Renseignements et réservation Tél. : 0041 32 889 68 95 - www.neuchateltourisme.ch

Santé Un lit spécial fortes tailles à l’hôpital

G râce à un don de 6 800 euros de la famille dʼAndré Jacquemet et du Rotary Club dont il était un membre actif, le Centre hospi- talier de Pontarlier a pu faire lʼacquisition dʼun lit adapté à la prise en charge des personnes

de grande taille et de forte cor- pulence. Ce lit a été inauguré le 26 juin en présence notamment des membres de la famille Jacque- met et du Rotary Club. Ce lit dʼapparence classique pré- sente la particularité de pouvoir

sʼadapter en largeur (jusqu'à 1,40 m) et en longueur (jusquʼà 2,30 m) de manière à accueillir dans des conditions de confort optimal des patients de plus de 2 m et jusquʼà 450 kg. Ce lit peut également se relever en fauteuil pour éviter les manipulations des patients fragiles et leur permettre de manger dans leur lit mais dans une position assise confortable. À lʼoccasion de cette installation, la directrice Gaëlle Fonlupt a tenu à saluer la mémoire du défunt en remerciant la famille Jacquemet et le Rotary Club “pour leur geste qui contribuera directement et quotidiennement à améliorer la qualité de prise en charge des patients de forte corpulence ou de grande taille” dit-elle. Une plaque mentionnant le don du Rotary Club a été apposée sur le lit pour cette mémoire res- te vivante au sein du Centre Hos- pitalier.

CONSOMMATION Un panneau écologique L’affichage publicitaire

à l’ère numérique

Le panneau dynamique installé depuis quelques semaines à l’entrée de la ville côté Suisse ne passe pas inaperçu. Une première en Franche-Comté. L a vitalité commerciale du Grand Pon- tarlier focalise l’attention des publici- taires. “On souhaitait profiter de cet- te dynamique”, explique Jean-Pierre Mejong qui dirige Média Avenue avec sa fille Virginie Mercier. Cette jeune société a été créée spécifiquement pour gérer ce type de support dynamique. Les panneaux 4 x 3 devront disparaître du paysage d’ici juillet 2013. Ils pourront être changés au profit de sup- ports d’une surface inférieure à 8 m 2 . L’installation du premier panneau dynamique franc-comtois s’inscrit dans cette perspecti- ve. Il couvre une surface de 7,4 m 2 . L’arrivée du numérique dans l’affichage publi- citaire marque une petite révolution. Révo- lution écologique. “L’écran est éclairé par des leds. C’est aujourd’hui la source lumineuse la plus économique” , poursuit le publicitai- re. La Ville de Pontarlier a validé ce chan- gement de panneau soumis à autorisation. “On a seulement demandé que l’écran soit mis en veille de 22 heures à 6 heures du matin” , précise Denise Adréani, l’adjointe à la com- munication de la ville de Pontarlier. Une requête acceptée par MédiaAvenue qui a aus- si procédé à quelques réglages sur l’intensité lumineuse du panneau. Et même avec ça, les autres 4 x 3 semblent plutôt ternes en com- paraison de l’effet visuel dégagé. La contribution environnementale d’un pan- neau dynamique, c’est aussi plus de 3 000 m 2

de papier économisé. Sans oublier la colle uti- lisée habituellement sur les 4 x 3. La gestion commerciale d’un tel support est forcément différente. “Les annonceurs achètent des cré- dits de semaine. On prend au maximum 6 clients par semaine avec des spots de 10 secondes. Chaque annonce passe donc au moins une fois par minute et plus de 900 fois sur une séquence de 24 heures en prenant en compte la mise en veille nocturne.” L’affichage dynamique s’avère plus abordable que l’affichage traditionnel. Ce qui permet- tra aux “petits” annonceurs de profiter eux aussi de cette technologie. Le montant inves- ti par Média Avenue dans l’achat et l’installation du panneau pontissalien s’élève à 60 000 euros. Le numérique va-t-il sonner le glas du papier comme ce fut le cas pour la photographie ? “Ces panneaux ne remplace- ront pas tous les supports d’affichage grand format. On privilégiera les meilleurs empla- cements” répond le professionnel.

L’installation officielle de ce lit s’est faite le 26 juin dernier.

Ce panneau dynamique bénéficie d’un emplacement idéal comme peuvent en témoigner les frontaliers.

Made with FlippingBook Online newsletter