Journal C'est à Dire 159 - Octobre 2010

V A L D E M O R T E A U

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Vitesse automatiquement contrôlée La municipalité vient d’investir dans un sys- tème de contrôle automatique de la vitesse qui renseigne instantanément les automo- bilistes sur leur allure. En cas de dépassement, ils sont invités à lever le pied. Les Fins

L es automobilistes qui descendent la côte des Fins auront sans dou- te remarqué la présen- ce d’un panneau par- ticulier, sur la droite de la dépar- tementale, un peu plus bas que la marbrerie Radix. La municipa- lité a fait installer à cet endroit un dispositif de contrôle automatique de la vitesse. Il ne s’agit pas d’un radar mais d’un système alimen- de dépassement, le chiffre cligno- te et le conducteur est invité à ralentir. “Avec cet appareil, les gens prennent conscience de la vitesse à laquelle ils roulent. Nous avons décidé de le mettre là dans le but de sécuriser le passage des écoliers qui traversent la route un peu plus bas” explique le mai- re Gérard Colard. 11 000 véhi- cules circulent sur cet axe rou- tier bordé d’habitations. En fonc- tion de l’efficacité de ce disposi- tif, la municipalité n’exclut pas d’en installer un second, ailleurs té par des petits panneaux photovoltaïques,qui indique la vitesse instantanée à laquelle roule un automo- biliste dans un secteur limité à 50 km/h. En cas

dans le village. “Je pense que c’est dissuasif. Si c’est efficace, je crois que nous pourrons imaginer renouveler l’opération” ajoute-t- il. Ce premier équipement a coû- té 7 000 euros à la collectivité qui ne devrait pas en rester là dans sa politique d’amélioration de la sécurité. C’est ce qu’espèrent en tout cas les habitants de la côte des Fins. Dans la précédente édition du dent survenu en mai (une voi- ture a quitté la route pour s’écraser à deux pas d’une mai- son du lotissement de la Dame Blanche). Une réunion a eu lieu en mairie début octobre en pré- sence de représentants du Ser- vice Territorial d’Aménagement. Outre un rappel de la limitation de la vitesse, ainsi qu’une exten- sion probable de la ligne blanche et de la barrière de sécurité, aucune mesure importante n’a été arrêtée. T.C. journal C’est à dire, nous avons fait le point sur les inquiétudes de quelques riverains qui demandent plus de sécu- rité à la suite d’un acci-

Le dispositif est installé dans la côte des Fins plus bas que la marbrerie Radix. Ce n’est pas un radar !

“Je pense que c’est dissuasif.”

Villers-le-Lac Le collège en voie de sauvetage Le rectorat de Besançon assure que le collège de Villers-le-Lac ne fermera pas ses portes. Les craintes des Villériers sont pour le moment dissipées. M algré la baisse régulière des effectifs, l’avenir du collège de Villers-le-Lac semble assuré. Ce sont en tout cas les propos plutôt rassurants d’Élisabeth Bisot, inspectrice académique du Doubs, qui le laissent supposer. Le rapprochement des collèges de Villers-le-Lac et de Morteau, voisins de 6 km, se confirmera, mais il n’est pas question de fermer le site de Vil- lers. “L’étape suivante de la mise en réseau consistera en une fusion des deux conseils d’administration avec maintien des deux

sites” confirme M me Bisot. Les baisses d’effectifs constatées depuis plusieurs années, avec notam- ment la “fuite” de nombreux collégiens vers Jean- ne-d’Arc à Morteau, semblent jugulées. “Tels que nous pouvons projeter les effectifs dans les années à venir, cela ne laisse pas planer d’inquiétude” ajou- te l’inspectrice, même si elle reconnaît qu’au niveau de l’Éducation Nationale, “il n’y a aucune visibili- té au-delà de six ans.” L’inspection académique pous- se néanmoins à poursuivre le rapprochement avec Morteau pour une question “d’efficience pédago- gique.” La fusion des deux conseils d’administration et des deux conseils pédagogiques pourrait se fai-

La fusion dès la rentrée 2011.

re dès la rentrée 2011. Les représentants du collège de Villers-le-Lac ont été reçus par le recteur d’académie le 24 septembre dernier. Le maire Jean Bourgeois dit avoir apprécié “les propos rassurants du recteur. Le collège de Villers-le-Lac n’est plus menacé, on a com- pris l’intérêt de faire une fusion entre Morteau et Villers pour créer un grand collège de 800 élèves plutôt qu’un collè- ge moyen et un petit.” Aujourd’hui, le maire estime donc qu’il n’y a “plus aucune raison pour que les travaux prévus au collège de Villers ne soient pas engagés.” Entre-temps, c’est le collège du Russey qui a bénéficié des financements du Conseil général. Villers attend son tour. J.-F.H.

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