Journal C'est à Dire 164 - Mars 2011

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V A L D E M O R T E A U

Environnement L’eau du robinet

est-elle toujours propre ? L’eau du robinet de toutes les communes du Doubs est régulièrement analysée par les services de la D.D.A.S.S. Si parfois leurs conclusions sont inquiétantes, l’eau n’est pas impropre à la consommation.

C hacun d’entre nous peut connaître la qualité de l’eau qui coule au robi- net. Pour cela, il suffit de consulter le site Internet du ministère de la Santé qui met en ligne les résultats des ana- lyses menées régulièrement dans toutes les communes de France par les services des direc- tions départementales des affaires sanitaires et sociales. Par exemple, pour Morteau, on peut lire que le dernier prélè- vement daté du 22 février 2011 ne présente pas d’anomalie. “L’eau d’alimentation est confor- me aux exigences de qualité en vigueur pour l’ensemble des paramètres mesurés.” Idem pour les communes de Montlebon, Grand’Combe-Chateleu, Le Rus- sey, Maîche, Charquemont ou Gilley. Sur l’ensemble de la ban- de frontalière, l’eau du robi-

net est globalement de bonne qualité. Mais il y a quelques com- munes où elle présente des ano- malies qui ne signifient pas cependant qu’elle est impropre à la consommation. Aux Alliés par exemple, la conclusion sani- taire du prélèvement du 22 février dernier indique que

sicochimique en raison de la tur- bidité, ce qui entraîne des désa- gréments pour les usagers, nuit au traitement de désinfection et renforce les risques de contami- nation microbiologique.” Rien que ça ! Telles qu’elles sont formulées, ces conclusions ont de quoi

la qualité de l’eau est “non satisfaisante”. Elle contient selon la D.A.S.S. “des coliformes totaux indicateurs d’une contamination micro- biologique. Aussi cette eau peut être à l’origine,

effrayer les consomma- teurs. Pas de panique ! Les services de la D.D.A.S.S. sont rassu- rants. Ces commentaires ne sont pas des inter- dictions à boire l’eau du robinet. “Il faut com-

“Des améliora- tions à apporter.”

Pour s’informer, les consommateurs peuvent consulter le site Internet du Ministère de la Santé qui met en ligne les résultats des analyses commune par commune.

la direction des affaires sani- taires et sociale du Doubs. D’ailleurs, si l’on fouille dans l’historique des analyses des communes, on remarque qu’il y a souvent une alternance entre les résultats qui ne présentent pas d’anomalie et ceux qui en présentent. En cas de non-confor- mité, des mesures seraient prises immédiatement pour interdire la consommation de l’eau. Selon la D.D.A.S.S., la qualité de l’eau distribuée a plutôt ten-

dance à s’améliorer. Dans un rapport de 2009, elle indiquait même que 93 % de la popula- tion du Doubs est alimentée par une eau de bonne qualité ou de qualité satisfaisante sur un plan bactériologique. La qualité de l’eau n’est pas homogène à l’échelle du terri- toire national. “Il a des régions agricoles où il y a des problèmes de nitrate plus grand. Ce n’est pas le cas de la Franche-Com- té indique la D.D.A.S.S. En

chez des personnes particuliè- rement sensibles, de troubles gas- tro-intestinaux.” Les résultats ne sont pas très bons non plus pour le village d’Arc-sous-Cicon, où l’eau pré- levée le 12 janvier “ne respecte pas les exigences de qualité phy-

prendre qu’il y a des améliora- tions à apporter mais que nous ne sommes pas en présence d’une eau non conforme. Il n’y a plus de commune où l’eau est non conforme. Il faut être prudent par rapport à l’interprétation de ces bulletins ponctuels” rassure

revanche, notre territoire est plus sujet à des problèmes de bacté- riologie liés à la nature du ter- rain karstique qui favorise des circulations d’eau rapide.” T.C. Renseignements : http://www.sante.gouv.fr/ resultats-du-controle- sanitaire-de-la-qualite- de-l-eau-potable.html

Animation Et si vous appreniez à jongler ?

Chaque vendredi soir, ils sont quelques-uns du Val du Morteau à passer la frontière, direc- tion La Chaux-de-Fonds pour aller s’adonner à leur discipline favorite : le jonglage.

bâtons de feu, des diabolos, bref, chaque jongleur à ses objets de prédilection. Le club de La Chaux-de-Fonds accueille les jongleurs confir- més, mais également les novices qui veulent s’initier à cette acti- vité. “Les personnes que ça inté- resse peuvent venir sans équi- pement, pour essayer” indique Nicolas. Les débutants seront conseillés par des jongleurs qui ont plus d’expérience et qui leur dévoileront les secrets d’une technique spectaculaire. Renseignements : Séance tous les vendredis soirs de 18 heures à 20 heures en dehors des vacances scolaires Collège de l’Ouest à La Chaux-de-Fonds, rue du Temple Allemand 115 E-mail : jongleriesuis- se@gmail.com

A pprendre à jongler est avant tout une question de patience. Ceux qui pratiquent cet art du cirque vous diront tous qu’ils ont commencé par laisser tomber les balles et à la ramasser inlassa- blement avant de parvenir à les faire tourner entre leurs mains avec une facilité déconcertante pour ceux qui découvrent l’exercice. Dès l’âge de sept ans, quand le corps a atteint une certaine maturitémotrice,on peut se fami- liariser à cette technique. À La Chaux-de-Fonds, il exis- te un club de jonglage dont un certain nombre de membres sont

domiciliés dans le Val de Mor- teau. Chaque vendredi, ils pas- sent la frontière pour aller s’adonner à leur discipline favo- rite. “C’est une activité assez phy- sique. Tout est question de ryth- me. C’est un art. Au fur et à mesure que l’on prend de l’assurance, on travaille le sty- le, on réalise certaines figures.

À ce moment-là on com- mence véritablement à prendre du plaisir” explique Nicolas, un

“Prendre du plaisir.”

Français membre du club. Il est possible de jongler avec tout ou presque. Des balles évi- demment, mais également des massues (sortes de quilles), des

Une démonstration de jonglage à la campagne.

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