Journal C'est à Dire 164 - Mars 2011

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V A L D E M O R T E A U

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C’est le printemps des déchets dans les talus ! Les abords de certaines rues de Morteau sont de véritables dépotoirs. Pourtant, ce ne sont pas les poubelles qui manquent en ville. Environnement

D es papiers en pagaille, des bouteilles, des plas- tiques, des mégots à foi- son, des paquets de cigarettes et même parfois des préserva- tifs usagés, les abords de cer- taines rues de Morteau restent de véritables dépotoirs mal- gré l’effort de la municipalité pour les entretenir. Dans le parc du G.R.E.T.A., les canettes de soda lancées par-dessus la clô- ture brillent sous le soleil. Même constat du côté du château Per- tusier. Au centre-ville, des détri- tus sont laissés pêle-mêle dans le sous-sol d’un immeuble régu- lièrement squatté… Ce ne sont pourtant pas les pou- belles qui manquent en ville ! La rue du collège, la rue Saint- Michel, l’avenue Charles-de- rement sensibles. À y regar- der de plus près, ces itinéraires sont ceux fréquentés par les col- légiens et les lycéens qui se ren- dent dans les grandes surfaces de Morteau pour s’acheter de quoi grignoter. Certains ne s’embarrassent pas de l’emballage de la marchandi- se et le jettent négligemment par terre, à quelques mètres d’une poubelle parfois. “C’est flagrant, en période de vacances, il y a beaucoup moins de papiers qui traînent” constate Pierre, un Mortuacien, qui par civisme Gaulle, la rue de la Guron, ou encore la rue Pasteur sont des secteurs particuliè-

mais aussi par exaspération s’est mis à ramasser ces déchets indésirables qui jonchent les abords de son domicile. “Ce qui est plus grave encore, c’est quand les bouteilles de soda ne sont même pas vides ou que l’on trou- ve des sandwiches dans le talus” déplore-t-il. La municipalité de Morteau a pris la mesure du problème. Depuis 2008, elle emploie une personne chargée de ramas- ser ces déchets en bord de rue. “Cet employé communal passe quotidiennement au centre-vil- le. Dans les endroits fréquentés, il y en a partout. C’est un phé- nomène qui existe, si on ne les ramassait pas ce serait pire” observent les services de la mai- rie. ramassés la veille, signe d’un incivisme qui ne recule pas. Pro- blème d’éducation, de négligence, il y a un peu de tout cela dans ces gestes devenus machinaux chez certains jeunes. “Nous avons prévu de mener une action de sensibilisation à destination de ce public près du stade car on s’aperçoit que beaucoup de déchets sont jetés près des tri- bunes” précise la municipalité. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à avoir ce genre de com- portement. L’incivisme des adultes s’apprécie au pied des Chaque jour, rebe- lote, des nouveaux détritus ont pris la place de ceux

“Une action de sensibilisation.”

03 81 68 44 92 06 72 96 51 32 lemaitre.gourmand@orange.fr

bacs de collecte dédié au tri sélectif. Des déchets sont là, négligemment, alors que leur place est en déchetterie. “Ce n’est pas qu’un problème d’adolescence estime la mairie. Les gens pensent que ce n’est pas grave. À partir du moment où ils paient des impôts, ils consi- dèrent que la collectivité peut

enlever ces détritus. Cela ne se fait pas, mais c’est toujours moins pire que de s’en débar- rasser dans un bois.” L’année dernière, la communauté de communes du Val de Morteau a pris la décision de retirer les bacs de collecte de déchets verts après y avoir trouvé des objets qui n’y avaient pas leur place.

Des déchets sont jetés par terre, parfois même au pied d’une poubelle.

Morteau La mairie s’intéresse au bâtiment E.D.F.

dédiés au stationnement et à un dépôt de bennes de tri sélectif. Une étude de faisabilité qui avait été réalisée en 2008 par la S.E.D.D. avait déjà validé le positionnement stratégique de ces terrains ainsi que les conditions économiques de leur aménagement, incluant la construction de logements, d’espaces dédiés aux services publics ou de locaux commer- ciaux.

Vide depuis la fin de l’année dernière, le bâti- ment autrefois occupé par E.D.F. au Clos-Jeune pourrait être racheté par la mairie qui en ferait des logements. L’étude est lancée.

C’ est une des consé- quences du délitement des services publics en milieu rural. E.R.D.F. (Élec- tricité Réseau Distribution Fran- ce) continue à restructurer ses services et c’est dans ce cadre- là que l’entreprise parapublique a abandonné en décembre der- nier son bâtiment du Clos-Jeu- ne (à proximité de la chapelle). E.R.D.F. a regroupé ses implan- tations de Morteau, de Maîche et de Pont-de-Roide au Russey, “centre” de sa zone d’intervention. “Dans ce cadre, E.R.D.F. a informé la commu- ne de son intention d’aliéner sa propriété foncière de la rue du

Clos-Jeune, d'une superficie de 3 265 m 2 ” notent les services de la ville de Morteau. Les élus mortuaciens ont bondi sur l’opportunité de récupérer

cet espace “situé à 5 minutes environ du centre-ville et à proxi- mité de nombreuses sur- faces commerciales” et qui “bénéficie d'une situation privilégiée

Sur le plan juridique, la ville dispose d’un droit de priorité sur tout projet de cession d’un immeuble appar- tenant à l’État ou à

Un terrain d'une superficie de 3 265 m 2 .

des sociétés dont l’État détient la majorité du capital. Le conseil municipal s’est prononcé una- nimement en faveur de cette option. Les négociations ont démarré avec E.R.D.F. en vue d’un accord de vente.

dans une perspective de déve- loppement d'un habitat de qua- lité et d’un commerce de proxi- mité à l’intérieur du centre-vil- le” estime la mairie qui est déjà propriétaire d’une des parcelles voisines, 600 m 2 actuellement

Les services de l’électricité ont définitivement quitté Morteau en fin d’année dernière.

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