La Presse Bisontine 82 - Novembre 2007

BESANÇON

La Presse Bisontine n°82 - Novembre 2007

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EN BREF

BESANÇON Contrôle permanent Le Palais de Justice est placé sous haute sécurité Depuis la rentrée, toute personne qui pénètre dans le palais de justice doit se plier à un contrôle obligatoire qui vise à détecter la présence d’objets interdits dans l’enceinte du tribunal comme les armes blanches.

Champignons Chaque mardi et vendredi, entre 7 heures et 9 heures, le mycologue bisontin Joël Simeray vérifie les espèces de champignons récoltées par les particuliers ainsi que les champignons vendus sur le marché. Jusqu’au 30 novembre. F.J.T. À voir ou écouter au F.J.T. les Oiseaux (48, rue des Cras à Besançon) : concert Generic mardi 23 octobre à 20 h 30, guinguette avec les Copains d’abord, vendredi 26 octobre à 20 h 30 et exposition de peinture Jean- Claude Lopez, jusqu’au 28. Rense. 03 81 40 32 00. Livre “Les âmes simples” : un livre du Bisontin Roger Faindt, hommage poignant et tendre aux gens de la terre et à leur simplicité dont le décor est à Miserey-Salines. Aux éditions de l’Écir. Sport Le C.R.E.P.S. de Franche-Comté site de Besançon a déménagé. Nouvelle adresse au 32, rue Denis Papin à

I nstant de vérité au passage du por- tique. Il sonne, pas question d’aller plus loin. “Avez-vous des objets métal- liques sur vous, boucle de ceinture, clefs… ?” L’invitation à vider ses poches sous le regard d’un agent de sécurité attentif se fait sur un ton cordial. La scène ne se passe pas dans un aéro- port, mais à l’entrée du Palais de Jus- tice de Besançon. Comme la plupart des T.G.I. de France, celui-ci est équi- pé depuis le mois de septembre d’un nouveau dispositif de sécurité auquel doit se plier toute personne qui entre dans l’établissement. Le public bien sûr, mais aussi le personnel du tribu- nal, les acteurs de l’institution ou enco- re les policiers qui doivent montrer

patte blanche en présentant leur car- te professionnelle. “Pour nous ça va, ce n’est pas trop contraignant car nous avons des badges. Mais pour les cour- siers c’est moins évident” remarque un employé du tribunal de commerce. Tou- tefois, les livreurs connus du service

de sécurité font l’ob- jet d’une certaine indulgence. Quoi qu’il en soit, le poste de contrôle est incontournable. Son installation fait suite à une circulaire minis- térielle édictée après l’agression récente d’un magistrat dans l’en-

“On trouve des cutters, des couteaux.”

Le poste de contrôle est renforcé lors des périodes de forte affluence.

ceinte du tribunal de Metz qui a été poi- gnardé. À Laon, c’est un accusé qui s’est donné la mort pendant son procès après avoir introduit une arme à feu. La sécurité renforcée devrait permettre d’éviter que ces situations malheureuses ne se reproduisent. Aux portes du T.G.I.

d’armes blanches. L’objet prohibé dans l’enceinte du tribunal est saisi et n’est pas rendu à son propriétaire “auquel on laisse le choix au préalable de le rem- porter à son domicile ou en tout cas de le déposer dans un endroit extérieur au tribunal.” La procédure est expliquée dans le détail et avec calme par le per- sonnel en place. En général, deux agents détachés du poste de sécurité incendie de l’établis- sement judiciaire sont affectés à cette mission de surveillance au portique. Un effectif qui est renforcé en fonction des périodes de forte affluence. Inutile de tenter de forcer le barrage. Le risque est de rencontrer de sérieux ennuis avec les services de police.

de Besançon, l’in- ventaire des sacs à main confirme que cette mesure n’était pas tout à fait inuti- le. “On trouve des cut- ters, des couteaux, ou encore des bombes lacrymogènes” dit-on au poste de contrôle. Le portique de sécu- rité détecte de façon régulière ce genre

CONSTRUCTION Nouvel hôpital Hôpital : le terrassement se poursuit à Planoise Les bâtiments du futur hôpital Saint-Jacques seront opérationnels en 2011. Pour l’instant, le chantier suit son cours, il en est au stade du terrassement.

Besançon. Rens. 03 81 51 14 35.

T.C.

L e chantier de construc- tion du futur hôpital Saint-Jacques face à l’ac- tuel C.H.U. Jean-Minjoz, suit son cours. Le calendrier pré- voit que les bâtiments soient livrés en avril 2011. Un délai théorique qui est soumis aux aléas climatiques, entre autres, qui peuvent retarder ce projet d’envergure. Dans l’immédiat, l’opération de terrassement se poursuit. D’importants mouvements d’engins de chantier sont à prévoir, “puisque 5 000 camions de terre vont sortir du site d’ici la fin du mois de décembre” indique Jacques Simonet, chargé du dossier à l’hôpital. Ce trafic corres- pond à l’enlèvement d’une quantité importante de déblais. “Tous les camions

locaux. Les futurs bâtiments vont s’étendre sur une sur- face d’environ 60 000 m 2 . Cette structuremoderne d’une taille plus modeste que celle de l’hôpital Jean-Minjoz pré- sentera une configuration en R + 4 (contre R + 9 pour Min- joz). Les deux bâtiments ne seront pas totalement sépa- rés puisqu’une communica- tion est prévue entre les deux bâtiments depuis les niveaux R - 3 (espace logistique), 0 et R -1 ou sera construit le ser- vice d’urgence. L’objectif de l’opération est d’augmenter le nombre et la taille de salles d’opération dont le nombre total doit être porté à 31. La capacité d’ac- cueil des deux structures réunies sera de 1 300 lits, soit autant qu’aujourd’hui.

seront décrottés” comme le veut la règle afin que la chaussée ne soit pas transformée en une piste boueuse. Une fois le terrasse- ment terminé, les fondations pourront démar- rer. Cette secon- de étape en est pour l’instant au

“5 000 camions de terre vont sortir du site.”

stade du sondage du terrain. Le coût global de l’opération de la remontée de Saint- Jacques à Jean-Minjoz est arrêté à 124 millions d’eu- ros. Dans quatre ans, l’en- semble des activités cliniques en activité au centre-ville seront progressivement trans- férées dans les nouveaux

Jean-Minjoz et le nouveau Saint-Jacques seront deux hôpitaux face à face.

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