La Presse Bisontine 82 - Novembre 2007

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n°82 - Novembre 2007

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“Arcadie nous a mis dans une situation délicate. Mais quelque part, ça a peut-être eu du bon dans le sens où ça a pro- voqué une prise de conscience des pouvoirs publics autour de l’avenir des abattoirs”, analyse Guy Belot, l’opérateur le plus impliqué dans ce dossier de reprise.

Exposition Accueil de l’exposition “Anku Nanki”, jusqu’au 26 octobre à la bibliothèque EN BREF Pharmacie. Carnet de voyage sur une famille Shuar, vivant au cœur de la jungle amazonienne. Renseignements au 03 81 66 51 78. Escalade La section escalade de l’association Roche C.K. propose des séances d’initiation à l’escalade en plein air ou au gymnase du lycée Saint-Jean en cas de mauvais temps. Tous les jeudis sauf pendant les vacances scolaires de 18 heures à 19 h 30. Renseignements au 03 81 57 02 83. Canoë-kayak Le club de canoë- kayak de Roche reprend ses activités les samedis et mercredis à Roche-lez- Beaupré de13h45 à 16 h 30, les mardis à Velotte à partir de 17 h 30, les vendredis à Baume-les-Dames à partir de 17 heures sauf pendant les vacances scolaires. Renseignements au 03 81 57 02 83. universitaire Médecine et

BESANÇON Le plan de sauvegarde adopté Mobilisation générale autour de l’abattoir de Besançon Le sauvetage de l’abattoir bisontin apparaissait comme une impé- rieuse nécessité. L’union sacrée a prévalu dans le montage d’un plan de reprise impliquant tous les acteurs publics et privés sus- ceptibles d’apporter leur soutien et leurs compétences.

L e départ d’Arcadie a eupour conséquence de diviser par deux le tonnage traité par l’abattoir qui est passé de 13 000 tonnes à environ 6 500. Dans ces circonstances, la S.I.C.A.-G.A.B. avite été enenproieàde sérieuses difficultés financières qui ont abouti à sonplacement en redres- sement judiciaire. “Il fallait sau- ver l’abattoir”, indiquait Claude Jeannerot, le président duConseil général lors de la présentation du plan de reprise le 24 sep- tembre, soit le jourmême où celui- ci était accepté par le Tribunal de commerce. Un sauvetage justifié par demul- tiples enjeux. 150 emplois directs et indirects sont tributaires de l’activité. Sans ce “service public”, difficile de face à des situations d’urgence et aux besoins des abat- tages rituels. Même constat pour les abattages familiaux ou les filières courtes. Àces considérations économiques s’ajoute un enjeu stratégique sanitaire important en cas d’épi- zooties. L’évolution des régle-

mentations relatives au bien-être animal, de plus en plus dras- tiques sur les conditions de trans- port, milite en faveur d’unités locales. Dernier point évoqué, le maintien d’un abattoir d’enver- gure régionale peut amorcer la structuration d’une filière vian- de bovine montbéliarde. Autant d’arguments qui justi- fient pourquoi collectivités et entreprises se sont mobilisées en lien avec les services de l’État dans lamise enœuvre de ce plan de reprise. Il comporte deux volets : restructuration-mise aux normes de l’abattoir et la repri- se de l’activité. Le premier est porté par la S.A.I.E.M.B., une société d’éco- nomiemixte composée duGrand Besançon, de la ville de Besan- çon, de la caisse des dépôts et consignation, de la Caisse d’É- pargne et prochainement du Conseil général et duCréditAgri- cole. Entre l’achat et les travaux, la S.A.I.E.M.B. investira 1,278mil- lion d’euros dont 678 000 euros

en propre et 600 000 euros en subventions (50%Conseil géné- ral, 50%Conseil régional). “Pour que l’abattoir soit compétitif, on a fixé un loyer modéré, de l’ordre de 50 000 euros jusqu’en 2009. Il sera ensuite révisé à la hausse en fonction des marges de progres- sion” , indique Jean-Louis Fous- seret, le président de la S.A.I.E.M.B. L’exploitation est reprise par Franche-Comté Élevage au nom la Société Bisontine d’Abattage. Avec l’actionnaire majoritaire, cette nouvelle structure com- prenddivers opérateurs et notam- ment la S.A. Belot frères (30 %), la Société Vitréenne d’Abattage (5%), la société d’exploitation du magasin Super U de Besançon- Amitié (5 %), La S.A.R.L. Vian- de Directe Services (5 %)… “De par notre fonctionnement coopé- ratif au sein de Franche-Comté Élevage, on se sentait impliqué dans le projet bisontin. Mais on a très vite compris qu’il fallait avoir des partenaires. On va spé- cialiser l’abattoir de Besançon en

se à 26. La viabilité de la société d’abattage repose également sur des tarifs proches des unités les plus compétitives. Pour ce faire, le Grand Besançon apporte un concours financier de 200 000 euros étalé sur trois ans. La ville de Besançon suit lemou- vement en octroyant un allége- ment de charges de 140 000 euros déduits du coefficient “pollution” de la redevance assainissement. La Chambre d’agriculture sou- tient aussi Franche-Comté Éle- vage dans son nouvel engage- ment en lui versant 250 000 euros sur 5ans. Enfin, les troisbanques : Crédit Agricole, CIAL et Caisse d’Épargne qui finançaient la S.I.C.A.-G.A.B. épaulent l’opé- ration de reprise à hauteur de 600 000 euros. Un sérieux coup de pouce qui a permis de boucler lemontage financier du dossier.

bovin, en privilégiant un posi- tionnement en grandes et moyennes surfaces. De cettemaniè- re, il n’y aura pas de chevauche- ment avec les marchés rattachés aux petits abattoirs loco-régio- naux comme Pontarlier ouCham- pagnole. En restant à6 500 tonnes, c’est clair qu’on ne pourra rien équilibrer. On se fixe comme objec- tif d’arriver à 11 000 tonnes d’ici 3 ans” , estime Claude Jacquin, le président de F.C.E. et de la S.B.A. Cette explication a, semble-t-il, convaincu S.V.A. d’accepter pour la première fois de son histoire une délocalisation de son outil d’abattage.Unpartenairedepoids quand on sait que cette société traite 140 000 tonnes de viande par an, distribuées sous l’enseigne Intermarché. Ce plan de reprise s’accompagne d’une réduction de l’effectif rattaché à l’exploitation. De 29, le nombre de salariés pas-

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