La Presse Bisontine 82 - Novembre 2007

AGENDA

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RÉTROSPECTIVE - PLUS DE 200 PHOTOS

Nostalgie, quand tu nous tiens… Le Gymnase, espace culturel de l’I.U.F.M.

du fort Griffon à Besançon, accueille jusqu’au 4 novembre une émouvante exposition de photographies de l’époque Rhodia. Le succès a été immédiat.

Réservation : 03 81 80 86 03 MICHEL SARDOU

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L’exposition connaît une étonnante affluence. Les anciens de la Rhodia se souvien- nent.

D epuis le 4 octobre, les anciens de la Rhodia se bousculent. L’émotion est palpable. “Et toi, t’es entré en quelle année ?” “J’ai y tra- vaillé de mars 1966 à mars 2001” répond ce sexa- génaire grisonnant. Et on les voit, scrutant en détail cha- cune des 180 photos d’époque exposées là, à la recherche d’un ancien camarade ou de soi- même. D’un bout de son pas- sé. L’exposition visible actuelle- ment au Gymnase-I.U.F.M. est issue des clichés que l’an- cien syndicaliste Georges Mau- rivard a réussi à collecter. La plupart des photos ont été prises par Bernard Faille (ancien photographe de pres- se), Pierre Benz (salarié Rho- dia) et Georges Binétruy (mili- tant syndical). Logiquement, le résultat est saisissant de

réalisme, avec successivement la construction des bâtiments, les machines, la fabrication de la soie artificielle, les syn- dicats, la grande grève de 1967, le personnel, le comité d’éta- blissement… À ces dizaines de clichés d’époque où on reconnaît notamment quelques élus notables locaux, les organisa- teurs ont savamment ajouté une série de photographies récentes prises sur la friche de la Rhodia par deux artistes- photographes, Sylvain Pre- galdiny et Raphaël Mesonero. “Au pendant un peu nostal- gique, on a voulu donner une image contemporaine de la friche. L’idée est de dire aussi que la Rhodia a existé en tant qu’usine, qu’elle existe encore en tant que friche mais que dans quelques années, tout cela sera fini. Aujourd’hui, les jeunes

ne savent pas ce que ces bâti- ments ont abrité” commente Pierre Vermot-Desroches, le responsable du Gymnase. Non, ils ne savent pas qu’en 1966, à l’apogée de l’usine, 3 280 salariés s’affairaient dans ces immenses bâtiments qui hantent encore l’entrée de Besançon. De cela, il ne reste rien… ou presque : cinq sala- riés encore aux archives de la Rhodia et cette exposition, pour lamémoire. À ne pas rater d’ici le 4 novembre.

Expo photos Rhodia Gymnase-I.U.F.M. Fort Griffon à Besançon Jusqu’au 4 novembre Du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h Samedi et dimanche de 15 h à 18 h Entrée libre Rens. : 03 81 65 71 65

31 octobre 2007 - 20 H 00 BESANÇON - MICROPOLIS Plein tarif : 73 € Tarif réduit : 63 €

CELTIC LEGENDS

THISE - 17 ET 18 NOVEMBRE De l’art, sous toutes ses formes

Ar’Thise affiche un bel âge, 18 ans. Et des centaines d’exposants artistes amateurs qui se sont succédé. Cette année, ils seront plus de cent, dont une douzaine de Thisiens.

sable de l’organisation. Et pour la première fois depuis bien longtemps, une dou- zaine de Thisiens exposeront” se félicite-t-il. Alors que trouve-t-on à Ar’Thise ? De tout, pour tous

complémentaires. Notre cré- neau est toujours de faire connaître des talents cachés” explique M. Billaut. Les exposants sont donc, on l’aura compris, des créateurs au sens très large : peintres bien sûr, mais pas seule- ment. Il y a du tournage, de la marqueterie, des bijoux, des photos, du patchwork, et bien d’autres talents. Près de 2 000 curieux foulent les allées d’Ar’Thise chaque année. “Thise est un village d’art qui suscite tous les talents” n’hésite pas à affir- mer Gilles Billaut quand il s’agit de promouvoir sa mani- festation.

11 NOVEMBRE 2007 à 16 H 00 MICROPOLIS - BESANÇON Plein tarif : 437 € Tarif réduit : 40 € 2 éme série : 30 € Place numérotée Jean Marie BIGARD “Mon psy va mieux”

A r’Thise est de ces ren- dez-vous qui font désormais partie des incontournables du Grand Besançon. À l’image des Dons Cachés d’Orchamps-

Vennes, autre institution en la matière dans le Doubs, Ar’Thise a donné l’occasion à des centaines d’anonymes de sortir de leur atelier et d’oser montrer ce qu’ils savent faire. Pour sa 19ème édition, la manifestation mise sur pied par la commission culture de la commune, est encore montée en régime. “Ils seront 102 exposants cette année, note Gilles Billaut, respon-

les goûts. “Nous sommes trois à sillonner toutes les manifesta- tions de ce gen- re en Franche- Comté pour trouver des nou- veaux exposants chaque année. Et comme nous n’avons pas les mêmes goûts, nos choix sont

Les exposants sont des créateurs au sens large.

EXPOSITION 17 novembre de 14 h à 18 h 18 novembre de 10 h à 18 h

Salle des fêtes et gymnase de Thise Entrée : 2 € (gratuit moins de 15 ans) Rens. 03 81 61 07 33

MUSIQUE - DES INFLUENCES DIVERSES “Full Moon”, un album qui respire la Californie

Les palmiers, la mer, l’océan, le soleil brûlant de Los Angeles et une musique cool. Le premier album, truffé d’influences de légendes, du grou- pe bisontin NightShift est une invitation au voyage.

bay” nous replongent dans ces ambiances très cool, servies par une voix feutrée à laAlan Parson voire Barclay James Harvest. Le morceau Full Moon semble faire le lien avec les guitares de ZZ Top et des rythmiques de FleetwoodMac. Assurément, cet album est décalé par rapport à un uni- vers musical actuel dédié à une variété qui manque de consistance. NightShift n’est pas un groupe nostalgique, mais il s’inscrit au contraire dans la continuité du style Westcoast qui traverse le temps au gré d’une populari- té épisodique. Ouf, ça fait quand même du bien aux oreilles.

G aël Benyamin et Jérô- me Beuret, le duo du groupe bisontin Night- Shift revendiquent leur style Westcoast. Inspirés par les Eagles, Donald Fagen ou Ger- ry Rafferty, ils viennent d’en- registrer “Full Moon”, leur premier album, qui est un “voyage à travers la Califor- nie du Sud à la fin d’une jour- née d’été, lorsque la lune se lève à l’Est dans un ciel étoi- lé.” Un décor de rêve, rien que ça ! C’est vrai que la musique de

NightShift est une invitation à prendre place dans une viel- le Cadillac décapotable et à rouler tranquille sur la Rou- te 66 en direction de Los Angeles. Tant dans le son, les rythmiques que dans les ambiances, les influences sur lesquelles repose ce premier opus sont indémodables même si elles nous ramènent une vingtaine d’années en arriè- re avec Chris Réa et un de ses albums culte, “On the beach.” Deux titres de Full Moon, “bla- me it on the music” et “ocean

MUSIQUE

19 DECEMBRE 2007 à 20 H 30 MICROPOLIS - BESANÇON

L’album de NightShift est disponible sur internet amazone.fr (Site Internet : www.nightshift-music.com).

Plein tarif : 47 € Tarif réduit : 44 €

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