GROUPE_CREDIT_COOPERATIF_DOCUMENT_REFERENCE_2017

RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

RAPPORT DE GESTION DU CRÉDIT COOPÉRATIF

LES COMPTES DU CRÉDIT COOPÉRATIF

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Activités et résultats de l’entité sur base individuelle

Activités et résultats de l’entité sur base individuelle

2.4

2.4.1

Résultats financiers de l’entité sur base individuelle

Le Produit Net Bancaire s’élève à 351,6 millions d’euros en hausse de 6,4 % par rapport à 2016, en partie grâce à une accélération de l’activité commerciale mais aussi grâce à des éléments hors exploitation courante pour des montants significatifs. Comme en 2016, la marge d’intérêts continue d’être fortement pénalisée par le niveau très bas des taux qui a pour effet d’une part de renouveler les tombées des crédits à moyen et long terme (à taux fixe), à des taux plus faibles que ceux du stock, et d’autre part, à inciter les clients à renégocier le taux de leurs crédits. Cette diminution des taux de la production nouvelle, qui en moyenne annuelle a été réalisée avec 34pb de moins qu’en 2016, induit mécaniquement une baisse des produits. De plus cette baisse a été amplifiée par l’importance des remboursements anticipés des crédits plus anciens en principe octroyés à des taux plus élevés. De plus, la progression des emplois (+4,7 %, moyenne annuelle des encours moyens mensuels) tirée par une production de crédit record (+37 % par rapport à 2016) a été moins rapide que celle des ressources (+8,5 %), avec pour conséquence un équilibre de bilan défavorable, caractérisé par des excédents de trésorerie difficiles à valoriser dans le contexte de taux. En conséquence, la marge nette d’intérêts affiche un recul significatif par rapport à 2016 (-10,3 millions d’euros soit -4,8 %). L’effet taux pèse pour -25,4 millions d’euros dans la variation compensé par un effet volume de +15,1 millions d’euros. L’évolution des commissions nettes est en revanche en forte croissance (+8,9 % soit +7 millions d’euros), ce qui permet de dépasser l’objectif budgétaire de +4,3 millions d’euros. Les plus fortes augmentations concernent : | | les frais de fonctionnement des comptes pour + 4,4 millions d'euros, en particulier la commission de mouvement (+ 2,0 millions d’euros) grâce à un effet volume (+3,7 %) combiné à un effet d’amélioration du taux moyen facturé (+2,8 %), les frais de tenue de compte (+1,2 million d’euros) et les frais de renouvellment de dossiers court terme (+ 0,4 M € ) ; | | les moyens de paiement pour +3,2 millions d’euros dont +1 million d’euros sur la carte bancaire (7 % du nombre de parc de cartes avec un fort accroissement des cartes business), +0,4 million d’euros sur la CIP du fait de la hausse des volumes (+17 %), +1,1 million d’euros grâce à la baisse des coûts de traitement (optimisation de la fréquence de ramassage des transports de fonds, installation de coffre-fort intelligents réduisant le coût de manipulation des espèces, baisse de la sous-traitance chèque en partie du fait des volumes) ; | | les engagements (+1,1 millions d’euros) en lien avec une forte activité sur la production de crédits. En revanche, par rapport à l’an dernier les commissions financières affichent un recul significatif (-3,1 millions d’euros). En effet en 2016 cette rubrique avait enregistré un produit non récurrent de 2,8 millions d’euros du fait de la rémunération perçue dans le cadre de la commercialisation d’un TSR émis par BPCE. L’amélioration du PNB lié aux commissions a permis de limiter l’impact sur le PNB courant du contexte de taux défavorable. Ainsi celui-ci ne recule en définitive que de 3,3 millions d’euros. L’année 2017 a été marquée par une forte augmentation des dividendes (+17,4 millions d’euros) principalement lié aux dividendes perçus auprès

des sociétés de crédit bail immobilier cédées au 2 octobre 2017 et qui explique l’essentiel de la variation. En effet Inter-Coop a versé 20,2 millions d’euros en 2017 contre 53 milliers d’euros en 2016 et les dividendes perçus de Bati Lease ont été de 2,6 millions d’euros contre 4,2 millions d’euros en 2016. Le PNB hors exploitation courante progresse de 7 millions d’euros par rapport à 2016 non seulement du fait des éléments structurels qui le composent (telles que les indemnités perçues dans le cadre des remboursements anticipés +3,4 millions d’euros par rapport à 2016) mais aussi du fait d’éléments non récurrents tels que les reprises de provision sur l’amende liée l’épargne réglementée +2,3 millions d’euros (reprise de 4,3 millions d’euros contre 2 millions d’euros en 2016), la provision CVA -3,8 millions d’euros (reprise de 2,7 millions d’euros contre 6,4 millions d’euros en 2016), le provisionnement des taux négatifs + 1,9 million d’euros (reprise de 0,5 million d’euros en 2017 contre une dotation de 1,4 million d’euros en 2016), des plus-values de cession de titres (+1,5 million d’euros) et d’OPC (+2,2 millions d’euros). Les frais de Personnel (122,4 millions d’euros) sont en diminution de - 4,7 % par rapport au 31 décembre 2016 (128,5 millions d’euros). En effet, l’effectif ayant travaillé pour le Crédit Coopératif, a été en légère diminution du fait des transferts de collaborateurs vers Caceis (mars 2016), BPCE-IT (octobre 2016) et IT-CE (avril 2017) qui se sont succédés au cours de ces deux exercices. Ce transfert qui au global vient diminuer la masse salariale se retrouve en partie dans les frais généraux au travers de la refacturation à l’euro par IT-CE et BPCE-IT des ETP transférés. De plus, des reprises de provisions devenues sans objet sont venues accentuer la baisse des frais de personnel. Le niveau de charges sociales a été favorablement impacté par des remboursements Klésia (+0,5 millions d’euros de plus qu’en 2016) et par la hausse du taux du CICE qui est passé de 6 % en 2016 à 7 % en 2017. Par ailleurs les montants relatifs à l’intéressement et la participation s'élèvent à des niveaux comparables à l'an dernier. Les autres frais de gestion et amortissements (126,9 millions d’euros) ont en revanche connu une petite augmentation de 2,5 millions d’euros, soit + 2 % par rapport à 2016. Il convient de noter que ce poste est à analyser globalement du fait des modifications intervenues dans la refacturation des sociétés de moyen (GIE et SCI) vers les sociétés bénéficiaires. Grâce à la refonte du système de gestion des frais généraux, désormais les natures comptables des éléments refacturés sont conservées dans la comptabilité des sociétés bénéficiaires. Ainsi, la refacturation des coûts immobiliers est bien répartie entre dotations aux amortissements et coûts immobiliers alors qu’auparavant ces dotations étaient intégrées aux coûts immobiliers. Il en est de même pour les dotations aux amortissements des matériels informatiques. Les principales variations par rapport à 2016 s’expliquent par : | | la hausse des charges de migration (+5,4 millions d’euros) dont une partie provient de la refacturation des ETP transférés ; | | le coût du projet de dématérialisation (+1,1 million d’euros) ; | | la hausse de la cotisation BPCE (+1,9 million d’euros) ; | | la hausse des loyers pour +0,5 million d’euros (m2 Régus et Pommier) ; | | la baisse des frais de fonctionnement de l’informatique (-5,5 millions d’euros) ;

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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2017 85

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