La Presse Bisontine 125 - Octobre 2011

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 125 - Octobre 2011

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TENNIS

À partir du 1 er octobre B.R.C. + P.S.B. = B.T.C. Le Besançon Racing-Club, section tennis, fusionne avec le Promo Sport Bisontin pour donner le plus gros club formateur de Besançon, avec des investissements à la clé.

U n gros club vaut mieux que deux moyens. Du point de vue du nombre d'adhérents et de licen- ciés, le constat paraît évident. Le B.R.C. comptait jusqu'ici 230 adhérents, le P.S.B. une centaine (sans compter les

enfants des écoles de tennis, licenciés mais pas considérés comme adhérents). La nouvelle structure regroupera “300 adhérents dans un premier temps” espère Bernard Mismetti, l'ex-prési- dent du B.R.C. devenu président du

Bernard Mismetti, ex-B.R.C. (à gauche) devient le

B.T.C. (Besançon Tennis-Club), club qui entrera en fonction officiellement début octobre.Mais cette idée de fusion- ner deux des plus anciens clubs de tennis de Besançon ne vient pas des protagonistes eux-mêmes, mais plu- tôt de la Ville de Besançon qui sou- haite dédier à chaque pôle sportif une spécialisation : ainsi les Torcols, siè- ge du P.S.B., deviendront un pôle mul-

ti-activités (escalade, badminton…) tandis que le tennis sera donc regrou- pé sur le site de Trépillot, là où le B.R.C. a ses installations. En contrepartie de cette fusion, la Vil- le s'engage à soutenir financièrement le nouveau club dans le projet d'équipement du site de Trépillot. Un programme d'environ 1 million d'euros (auto-financé à hauteur de 20 % par le club) destiné à moderniser les courts et agrandir le site. “Le projet consiste à aménager une nouvelle bulle sai- sonnière qui couvrira deux courts, puis une structure fixe avec charpente métal- lique munie d'un dôme en toile blanche ainsi que la rénovation des autres courts. Au final, nous garderons notre spécificité terre battue mais certains des courts rénovés seront de la même surface qu'aux Torcols, en bois résiné” décrit Bernard Mismetti. Soit au total 10 courts, dont 8 couverts. Dans l'opération, la Ville prévoirait

également d'agrandir le site de Tré- pillot en y installant peut-être dans le prolongement, selon nos informa- tions, le pôle Franche-Comté de la Ligue actuellement installé à la Bou- loie. Un parking nouveau sera égale- ment aménagé et la nouvelle entrée du club se fera désormais depuis l'avenue Léo-Lagrange au détriment de la rue de Trépillot dont l'accès est plus délicat. Tous ces investissements s'étaleront sur une période de deux ans minimum. “Le démarrage des tra- vaux doit avoir lieu au cours du pro- chain semestre” avance le président. Avec la fusion, le B.T.C. deviendra le principal club formateur du Doubs avec près de 500 jeunes inscrits à l'école de tennis et un des clubs les plus enga- gés dans les compétitions, avec une dizaine d'équipes senior, autant d'équipes vétérans et une quinzaine d'équipes jeunes. J.-F.H.

président du nouveau club et Jean-Pierre Rondot, ex-P.S.B., le président délégué.

Petit florilège des phrases-cultes des élus bisontins Conseil municipal du 12 septembre 2011 Les perles du conseil Jean-Louis Fousseret, introduisant ce premier conseil municipal après les vacances : “C’est la rentrée. Pour nous, c’est le moment de prendre de bonnes résolutions : j’espère que le conseil ne se transformera pas cette année en cour de récréation.” Martine Jeannin (Gauche moderne) à propos de la rentrée des écoles : “On apprend la fermeture de trois classes dont des maternelles, mais la France est le seul pays au monde qui permet à des enfants de 2 ans d’être scolarisés. Ce n’est pas aux instituteurs de remplacer les parents dans l’éducation des enfants.” Réponse de Jean-Louis Fousseret : “Votre intervention a le mérite de la clarté. C’est ce qui fait la différence entre une politique de droite et une politique de gauche. Nous n’avons pas la même conception du rôle de parents.” Frank Monneur enchérit : “Il y a aussi des pays où l’école n’est pas obligatoire sauf entre 8 et 13 ans. On voit ce que ça donne en matière de démocratie.” Jean Rosselot (leader de l’opposition) toujours sur le même sujet : “La gauche avait une formule : “L’école pour tous.” La formule de la droite, c’est plutôt : “La réussite pour chacun.” Nuance…” Pascal Bonnet (droite) au sujet du service minimum d’accueil pendant les grèves : “Si les parents doivent garder leurs enfants pendant que les enseignants font grève, ce n’est pas comme ça que la France retrouvera son dynamisme économique ! M. Fousseret, vous n’êtes sans doute pas sur la même planète que nous.” Réponse du maire : “En effet, nous ne devons pas être sur la même planète. Moi, j’ai les pieds sur terre !” Jacques Mariot, très remonté contre la nouvelle loi relative aux installations de commerces : “10 boutiques sont arrivées à Avanne sans avoir à passer devant une commission, un Lidl va arriver à Beure, un Dia est à Franois, on aura 3 500 m2 de plus à Pirey, 4 500 à Miserey, Leclerc- Drive va arriver rue de Dole et tout ça, ça ne passe plus en commission. C’est de l’occupation sauvage de l’espace. On va tout droit vers de vrais drames sociaux, c’est un grand scandale !” Jean-Louis Fousseret en réponse à Jean Rosselot qui critiquait le manque de cohérence de l’agglomération en matière de commerce : “Vous pouvez faire des moulinets avec vos bras pour dire que nous sommes mauvais. On le sait, on est mauvais, alors ne le dites plus !” Martine Jeannin sur le même sujet : “Moi, je défends l’installation des grandes surfaces.” Réponse du maire : “On a bien compris : vous voulez supprimer les garderies et les commerces de proximité. Quel programme !” Pascal Bonnet, toujours au sujet de la loi sur le commerce, inspirée par Jacques Attali, l’ancien conseiller de François Mitterrand : “Jacques Attali n’est pas quelqu’un que j’apprécie, il est trop libéral pour moi.” Réponse du maire : “Vous allez bientôt prendre votre carte au P.S. Monsieur Bonnet ! Ou alors peut-être au P.C. !” Jean-Louis Fousseret à Jean Rosselot au sujet de la visite du président Sarkozy dans les deux gares T.G.V. : “Vous ne m’avez pas vu ce jour-là, mais pourtant, j’y étais : comme tous les élus de gauche, j’ai été

TRIBUNE “EXPLIQUEZ-VOUS MONSIEUR ROSSELOT”…

Chaque mois, retrouvez désormais dans cette tribune les observations - qui nʼengagent que lui… - dʼun acteur de la vie politique ou économique de Besançon ou du Grand Besançon “L’union sacrée est nécessaire” Leader U.M.P. de l’opposition municipale, Jean Rosselot invite aujourd’hui les élus de droite à se rassembler pour être une force de proposition qui pèse sur la politique locale.

“C omme certains sénateurs, en lʼoccurrence Jean-François Humbert, prolongent les com- mentaires acides (ce sont pourtant nos voix de modestes conseillers munici- paux qui les font réélire !…) sur les résul- tats électoraux municipaux de 2008, invitons-les à se reporter à leurs propres résultats, en tête de liste des Régionales de “2004” sur Besançon !…Et puis, en 2008, les Weinman et Girard, nʼétaient- ils pas avec Jean-Louis Fousseret ? De plus, Verts, communistes, socialistes, etc. nʼétaient-ils pas, contrairement à 2001, en liste commune, ce qui faisait quʼils ne pouvaient que passer au 1 er tour !… Arrêtons-nous là, nos concitoyens ont bien dʼautres sujets de préoccupation ! Lʼunion “sacrée” est nécessaire. Parle- mentaires, conseillers régionaux,

conseillers généraux, municipaux, maires, cʼest en réseau quʼil faut travailler. Nous aurions pu produire ainsi une alternati- ve au Tram. Voyez la montée en puis- sance des T-Zen, ces bus “nouvelle génération”, en sites dédiés et équipés comme des tramways, trois fois moins chers avec un plus grand quadrillage, plus de pôles dʼéchanges, plus acces- sibles, partout, à nos concitoyens. Dʼautre part, Jean-Louis Fousseret est la risée des chefs de grandes collecti- vités qui nous entourent, par son jume- lage avec… Dole ! LeT.G.V. est là : mais lʼimagination dʼune gouvernance territoriale nouvelle autour dʼAuxon, et sur lʼaxe Rhin-Rhône, elle, est absente. Plus quʼune lacune, cʼest un drame pour une capitale régionale. Contre le scandale (7 millions jetés en lʼair) de la cuisine centrale, jʼai requis lʼexpertise du juge régional des comptes. Parviendra-t-on à retenir le bras démo- lisseur de la caserne Vauban (pour en conserver au moins une partie), afin dʼy loger le Grand Besançon et en finir avec ce loyer de 450 000 euros par an (un “cadeau” aux banques), à la City ? Besançon est mal gouvernée. Beau- coup dʼimpôts, peu dʼidées, beaucoup de cloisonnements, peu de réseaux, pas de modernité !…”

Jean Rosselot : “Besançon est mal gouvernée.”

placé comme une plante verte dans un coin avec interdiction de bouger et de parler.”

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