Journal C'est à Dire 130 - Février 2008

9

V A L D E M O R T E A U

Eau potable : améliorer la qualité Morteau C’est une des ambitions de la mairie de Morteau : enrayer la dégradation de la qua- lité de l’eau captée à Derrière-le-Mont et au Cul de la Lune. Avant de remplacer cette ressource du Cul de la Lune pour une autre.

Quel avenir pour la pépinière d’entreprises ? Les Fins

L es besoins actuels en eau pour l’unité de dis- tribution de Morteau et du plateau des Combes sont de 650 000 m 3 /an (soit une moyenne journalière de 1 780 m 3 ), dont 410 000 m 3 pour la ville de Morteau. À plus long terme, les besoins seraient de l’ordre de 725 000 m 3 /an (soit 1 990 m 3 /jour), en tenant compte de l’urbanisation. D’où l’idée, qui vient d’être confir- mée, de passer une convention avec l’entreprise Morteau Saucisse sur le terrain de laquelle a été trouvée une nouvelle source. “Les résultats obtenus des premiers forages sont très encourageants, assure la ville de Morteau : avec un forage d’un diamètre de 160 mm (fora- ge d’exploration), il a été possible d’obtenir un débit de 750 m 3 /jour d’une eau brute présentant une excellente qualité physico-chimique, et notam- ment une absence totale de fer, d’ammonium, de sulfates et de phosphates. Par ailleurs, ces caractéristiques sont constantes quelles que soient

L’idée de départ était bonne. Le problème est que la plupart des entre- prises présentes dans la pépinière s’y sont séden- tarisées alors qu’elles auraient dû en sortir. L e rôle de la pépinière d’entreprises était clair depuis le départ. Implan- tée auBas-de-la-Chaux (Les Fins), cette structure devait servir de support logistique à des sociétés nouvellement créées à la recherche d’un lieu pour démar- rer leur activité. En théorie, chaque entreprise intégrée dans les locaux ne devait pas y res- ter plus de deux ans.À ce terme, une fois lancées sur le marché, elles étaient censées sortir de la pépinière pour aller investir ailleurs. Au final, un turn over devait ainsi s’opérer naturelle- ment. Le problème est que les entre- prises se sont sédentarisées. “La difficulté que nous avons ren- contrée est que nous ne dispo-

les fluctuations du Doubs.” Avec un réalésage en 350 mm, le puits serait capable de fournir sans aucun problème 1 000 m 3 /jour d’une eau ne nécessitant qu’un léger traitement. Cette quantité couvrirait près de 56 % des besoins actuels, et 50 % à moyen ou long terme sur l’ensemble de l’unité de distribu- tion de Morteau-plateau des Combes. Ainsi, “nous pourrions donc envisager d’abandonner le cap- tage du Cul de la Lune, générateur de dysfonc- tionnements et de coûts d’exploitation élevés” conclut la ville. En attendant, les travaux sur la station de pompage du Cul de la Lune, combi- nés aux purges effectuées sur le réseau en 2006 et 2007, se sont traduits par une baisse conti- nue des plaintes sur la qualité de l’eau consta- tée par Gaz et Eaux depuis 2006. De deux plaintes par semaine en moyenne au printemps 2006, le chiffre st tombé à moins de deux plaintes par mois en moyenne actuellement.

C’était Jean-Pierre Machabert… Hommage Ce début d’année 2008 a été marqué par le décès de Jean-Pierre Macha- bert. Il fait partie de ces figures du Val de Morteau, à l’image d’un Pilou, de Chapeau ou encore de Maître Lopez, qui ont marqué la vie locale chacune dans leur domaine. Jean-Pierre a donné à des généra- tions de jeunes le goût pour le sport et le dépassement de soi. Des valeurs essentielles.

La pépinière accueille encore 13 entreprises.

sabilité. “On s’interroge sur le devenir de cette structure à une époque où les enjeux économiques ont changé. Cette pépinière a répondu à un besoin, aujour- d’hui les besoins ont évolué” note Annie Genevard, maire de Mor- teau. Ce bâtiment qui accueille enco- re 13 sociétés entre dans une phase de mutation. Cela semble être le point de départ à une réflexion économique globale menée à l’échelle de la commu- nauté de communes du Val de Morteau.

de la zone d’activité du Bas-de- la-Chaux qui est opérationnel- le et entièrement commercia- lisée. Cette zone a eu du mal à voir le jour, retardée pendant plusieurs années suite à des recours en justice déposés par les associations de défense de l’environnement. te donc revoir le fonctionnement de la pépinière dont elle a repris la gestion à la place de la socié- té I.E.N. qui en avait la respon- Pour toutes ces raisons, la collectivité souhai-

sions pas de terrain disponible autour de la pépinière pour per- mettre aux entreprises de construire” notent

“Aujourd’hui les besoins ont évolué.”

les services de la communauté de communes du Val de Mor- teau. La situation s’est amélio- rée tardivement avec l’ouverture

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker