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La faucon nerie est ouverte à la visite (1h30, 21 €).

toute l’année. Une vingtaine de palefre- niers en prennent soin et un ostéopathe équin s’occupe de leur forme. « Cela demande deux à quatre années de pré- paration avant qu’ils puissent aller sur scène », indique Monique, dresseuse. La carrière des chevaux s’arrête après dix années de shows. Les bêtes sont alors mises à l’herbe et coulent de vieux jours heureux. 500 RAPACES, 50000 COSTUMES La fauconnerie du Puy serait la plus granded’Europe: au total, ellecompte 500 rapaces de 80 espèces différentes. C’est un endroit à part, un peu mys- térieux… À l’image des dresseurs qui tissent des liens si particuliers avec leurs volatiles. En cage ou en liberté, chouettes, vautours, condors, milans… attendent, imperturbables, pas du tout intimidés par la présence humaine. « Le parc enregistre 80 naissances par an. Nous élevons les rapaces et participons à

La fauconnerie est un endroit à part, un peu mystérieux… À l’image des dresseurs qui tissent des liens si particuliers avec les rapaces. Le Bal des oiseaux fantômes. Au milieu des ruines d’un château, les pensées d’Aliénor donnent vie à un ballet onirique de faucons, hiboux, vautours…

exemple. Pour mieux comprendre la réussite du parc, il faut donc passer côté off, et visiter les coulisses. L’orga- nisation et les chiffres peuvent donner le vertige. Ainsi, à la cavalerie, près de 200 chevaux sont soignés et entraînés

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Q U E N T I N M E R C E R O N : A R R Ê T E T O N C H A R !

Son bulletin de paie indique « cavaliercascadeur ». Et quel que soit le montant de sa prime de risque, Quentin Merceron la mérite. Son travail? Conduire le char, lors du show Le Signe du triomphe . Un char dont la roue casse à chaque séance et qu’il doit ramener en coulisses, debout sur son aurige. 1670 courses et un seul bobo: cela lui a valu trois points de suture au menton. « Tout est chorégraphié pour que ce ne soit pas dangereux. On s’entraîne tous les matins… Et puis mon BTS en conception industrielle m’a aidé à trouver les solutions techniques. » L’homme de spectacle a suivi la filière maison: bénévole à 13 ans à la Cinéscénie, académie Junior

à 14, formation à la cascade et intégration de l’équipe du Signe du triomphe à 17. Aujourd’hui, à 34 ans, il est responsable adjoint du Signe . Un show qu’il poursuit sans lassitude, tout en restant bénévole à la Cinéscénie.

206 / Mars 2018 / www.detoursenfrance.fr

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