Journal C'est à Dire 114 - Septembre 2006

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V A L D E M O R T E A U - P L A T E A U D E M A Î C H E

Les crédits manquent à l’appel ! Un retard de 20 % À ce jour, puisque le contrat de plan arrive à terme, la quasi-totalité des crédits annoncés en 2000 devraient être consommés. Mais encore une fois, ce n’est pas le cas. Promesse non tenue.

Joseph Parrenin : “Pas question de pallier les carences de l’État” Commentaire

Le vice-président de Région chargé de l’amé- nagement du territoire estime que l’État doit aller au-delà de la proposition en poussant ses engagements à 250 millions d’euros.

L e Conseil régional attend avec impatience que l’É- tat lui présente au mois de novembre le bilan de ses engagements financiers dans le contrat de plan pour 2005. Tous les partenaires l’ont déjà fait. Au 31 décembre de cette même année, soit six ans après le début de l’opération, la Région a engagé 66,03 % des crédits promis soit 205,6 millions d’eu- ros. Le taux d’exécution pour les quatre départements franc- comtois est de 58,42 %. La part du Conseil général du Doubs est de 59,99 %, soit 54,17 mil- lions d’euros. Le montant des engagements de l’État qui s’éle- vait seulement à 47 % en 2004 n’a donc pas encore été com-

C’ est à dire : L’État a annoncé qu’il s’engagerait sur 184 millions d’eu- ros dans le futur contrat de projet. Et la Région ? Joseph Parrenin : Notre enga- gement sera de 120 à 130 mil- lions d’euros. Nous sommes par- tis sur la même base que pour le précédent contrat, le volet routier en moins. Càd : Les routes ne figurent plus au contrat de projet. J.P. : Pour l’instant, nous n’avons aucune idée du financement des routes. L’État a juste expliqué que les travaux qui ont été enga- gés jusqu’à présent seront ter- minés mais personne ne sait dans quels délais. Sur la voie des Mercureaux par exemple, la part de l’État est de 80 mil- lions d’euros. À ce jour, il n’a engagé que 20% de ces crédits. Autre exemple, dans l’ensei- Elles doivent faire l’objet de finance- ments particuliers. Quid des chantiers en cours comme les Mercureaux ?

gnement supérieur, l’engage- ment de l’État est de 8,3 mil- lions d’euros pour le projet de nouvelle fac de médecine. Il n’a financé que les études. Càd : La Région est inquiè- te ? Càd : Oui, nous sommes inquiets. D’autant que le bud- get d’une collectivité comme la Région (360 millions d’euros) ne lui permet pas de pallier les carences de l’État. Il n’en est d’ailleurs pas question.

Les projets prennent du retard faute de crédits.

et Social d’ajouter : “L’un des trois partenaires, à savoir l’É- tat, est responsable d’une lar- ge partie des retards” sur les projets dont il a la maîtrise d’ou- vrage. Parmi les exemples les plus

Càd : Il semble toutefois inenvi- sageable d’aban- donner le volet universitaire ?

“Il faudrait que l’État monte au moins à 250 millions d’euros.”

muniqué pour 2005. En analysant ces chiffres dans son rapport annuel, le Conseil Écono- mique et Social de

visibles, le C.E.S.R. cite “le projet de ren- forcement de la ligne Paris-Vallorbe, la mise en gabarit B1 de la ligne Paris-Bel-

“Le taux d’exécu- tion est inférieur au taux théo- rique de 20 %.”

Joseph Parrenin : “On souhaite que l’enseignement supérieur tienne une place prépondérante.”

Càd : L’Université fait partie des dossiers prioritaires que nous voulons soutenir. La majo- rité actuelle veut porter sa poli- tique sur la recherche, la com- pétence, et la formation. On sou- haite donc que l’enseignement supérieur tienne une place pré- pondérante dans le contrat de projet, sans négliger pour autant les autres secteurs.

Càd : 184 millions d’euros versés par l’État, c’est insuf- fisant ? Càd : Nous n’avons pas enga- gé les négociations financières avec l’État, car le délai est trop court. Mais en effet, avec 184 millions d’euros, le comp- te n’y est pas. Comment peut-il proposer si peu de moyens alors que la plupart des chantiers sont

de sa compétence ? Il faudrait qu’il monte au moins à 250 mil- lions d’euros. D’un côté, l’État doit apporter une contribution plus importante et nous col- lectivités, Région, Conseil géné- ral et communautés d’agglo- mération, nous devons être per- tinents pour dégager des pro- jets prioritaires. Propos recueillis par T.C.

Franche-Comté remarque “que le taux d’exécution est inférieur de 20 % au taux théorique qui tourne autour de 80%.” C’est la preuve que le programme du contrat de plan ne se déroule pas comme il le devrait. Les pro- jets prennent du retard parce que les crédits ne sont pas hono- rés. Et le Conseil Économique

fort, et le retard constaté dans l’avancement des travaux sur la partie Est de la R.N. 19 entre Delle et Vesoul.” Alors que le contrat de plan touche à sa fin, l’enveloppe théorique de 910 mil- lions d’euros annoncée en 2000 devrait à ce jour être prati- quement consommée. On en est loin.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

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