Journal C'est à dire 205 - Décembre 2014

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V A L D E M O R T E A U

Hiver

En bref…

Déneiger aussi bien, avec moins Villers-le-Lac et Les Fins font partie des communes pour qui le budget “déneigement” est un des plus impor- tants de la région. Une mission à assumer, des inves- tissements à réaliser. Les dotations de l’État, en bais- se, vont-elles peser sur le service ?

Photographie Le photographe dʼorigine mor- tuacienne António Catarino est à lʼorigine dʼune création col- lective autour dʼune friche indus- trielle portugaise, la mine de São Domingos. Cette ruine industrielle aux couleurs parti- culières, où il y eut un jour de la vie, a attiré le photographe dʼorigine portugaise. Après plu- sieurs voyages sur place, un projet artistique sʼest peu à peu dessiné. Il est exposé pour la première fois à partir du 11 décembre à lʼEspace 13-15 du Conseil général à Besançon, rue de la Préfecture. Lʼartiste propose dix triptyques, repré- sentant chacun un ancien mineur, témoin du travail effec- tué sous terre jusquʼen 1966, un plan large dʼune partie de la friche, de nuit, et un détail trouvé sur place. Du 11 décembre 2014 au 11 février 2015 à lʼEspace 13-15, rue de la Préfecture à Besançon. Entrée libre aux heures dʼouverture. La Chaux Samedi 13 décembre à ʼéglise de La Chaux-de-Gilley à 20 h 30, concert de Noël avec le chœur “Les marchands de bon- heur”. Ce concert est donné au profit de lʼassociation Semons lʼespoir, il est organisé par La Chaux Animation. Venez nom- breux.

“D éverser sur les routes du sel qui coûte 100 euros la tonne pour la retrouver dans le Doubs, ça fait mal car c’est autant d’investissement qu’on ne fait pas après !” lâche Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac qui entame son premier hiver à la tête de la commune. D’un point de vue écologique, ce n’est pas la panacée non plus. Villers a déboursé sur trois ans 28 000 euros uniquement pour saler les 80 kilomètres de son ger une partie des voies com- munales. Un hiver rigoureux coûte 110 000 euros à la col- lectivité. Les Fins, commune limitrophe, utilise 45 tonnes de sel par an en moyenne pour mettre au “noir” les 53 km de réseau. Le village a réalisé une économie de 30 000 euros l’an dernier grâ- ce à un hiver particulièrement doux où seulement 11 tonnes de réseau communal, sans compter les frais de personnel, l’entretien du maté- riel, l’appel à des sous- traitants pour dénei-

sel ont été utilisées contre 52 en 2010-2011. “Un hiver rigoureux nous coûte un peu plus de 55 000 euros, sans compter les investissements que nous sommes obligés de réaliser à l’image de l’étrave que nous venons d’acheter (19 000 euros)… qui est d’occasion, et la réfection des routes” témoigne Bruno Todes- chini, maire, à l’aube - lui aus- si - de son premier hiver. À l’heure des contraintes bud- gétaires et des baisses de dota- tions de l’État, les deux villes vont-elles réduire la voilure ? n’étaient pas déneigées à 4 heures du matin à Villers-le-Lac : ce serait le putsch” commente Domi- nique Mollier qui concède ne pouvoir faire mieux en matiè- re d’économie. “On essaye de saler moins là où les routes sont planes, pour économiser. Comme Villers- le-Lac possède des pentes jusqu’à 20 % et que le déneigement s’étale de 700 mètres à plus de 1 000 mètres d’altitude (au Chauffaud), “Non, aucune écono- mie de déneigement ne sera faite sur le déneigement” répon- dent les deux élus. “Imaginez si les routes

Les Fins ont investi dans une nouvelle étrave et un silo à sel. L’hiver peut venir. De droite à gauche : Bruno Todeschini, Béatrice Pugin, Alain Renaud. Villers-le-Lac en a fait de même.

“La route de la Charrière non déneigée.”

environ 80 000 euros” témoigne l’édile de Villers. C’est loin d’être une paille. Les Fins ont investi également dans un nouveau silo à sel qui évite aux agents communaux de descendre à Morteau pour rem- plir la benne de leur engin : un gain de carburant, de temps et d’argent puisque la commune gère elle-même son stock. Les deux collectivités font appel à des sous-traitants sans qui elles ne pourraient assurer. Les Fins débourse 16 000 euros pour ce

poste et Villers-le-Lac 45 000. Face à ces dépenses, nécessaires, aucune compensation financiè- re n’est attribuée aux communes de montagne qui demandent également de “la responsabili- té”. “Beaucoup de personnes voient dans le Haut-Doubs un eldorado, regrette Dominique Mollier. Les nouveaux venus qui travaillent en Suisse n’imaginent pas qu’il faut s’équiper en pneus neige… Ils sont d’ailleurs vite rattrapés à la douane.” Mieux vaut donc sortir chaussé.

nous sommes obligés d’apporter ce service. Et on continuera.” Aux Fins, dans un souci de sécu- rité mais aussi d’économie, la route de la Charrière ne sera pas déneigée cet hiver. Ne pas déverser de sel, c’est aussi pré- server la qualité de la route. “Chez nous, le P.A.T.A. (le “point à temps automatique” est une technique qui a pour objet la réparation des couches de rou- lement des chaussées en des points où celles-ci ont subi des dégradations de surface) coûte

Klaus, le plaisir du chocolat Le chocolatier mortuacien a préparé des nouvelles recettes savoureuses de chocolat qui vont mettre en émoi tous les palais.

PUBLI-INFORMATION

Le magasin Klaus à Morteau, rue Victor-Hugo. Tous les plaisirs chocolatés sont là. Dégustation, idées cadeau aussi.

L e chocolat donne de la saveur aux fêtes de fin d’année. Un plaisir que la maison Klaus à Morteau tient en éveil depuis plus d’un siècle en fabricant des chocolats au goût subtil pour tou- te la famille. Dans son atelier de la rue Victor-Hugo, elle a préparé de nouvelles

recettes qui réussissent l’association délicate du chocolat aux pépites de framboise et crêpe dentelle, ou du cho- colat fourré praliné amande feuilleti- ne. “Nous voulons surprendre le consom- mateur avec un équilibre de saveurs qui sort de l’ordinaire et qui augmen- te le plaisir du chocolat en bouche”

explique Hubert Decreuse, nouveau dirigeant de Klaus. Depuis qu’il a repris le direction del’en- treprise, cet artisan passionné, fier des produits régionaux francs-comtois, continue de valoriser le savoir-faire traditionnel qui a fait l’histoire de la

découvrir l’étendue de la gamme de chocolats et de caramels Klaus que l’on peut trouver dans l’un des 6 magasins de la marque. Ils sont situés à Mor- teau, Pontarlier, Besançon (2) et Bel- fort et Dijon. “En dehors de nos propres enseignes, les chocolats Klaus sont dis- tribués dans différents magasins, de l’épicerie fine à la grande distribution” précise Hubert Decreuse. Les chocolats de la marque sont immé- diatement reconnaissables à leur embal- lage soigné, qui leur confère une dimen- sion de cadeau raffiné. Ce qui vaut pour les particuliers vaut aussi pour les entreprises et les associations. Le cho- colat de qualité est bon pour le moral, part les temps qui courent il ne faut pas s’en priver. 3, rue Victor-Hugo à Morteau Tél. : 03 81 67 98 73 www.klaus.com

deux mois. Désormais tout est rentré dans l’ordre” rassure Hubert Decreu- se. La fabrication de chocolat a repris son rythme pour que les produits Klaus traditionnels comme la boîte d’assortiments de chocolats, et les nou- veautés soient mis sur le marché dans

maison Klaus. Entouré d’une trentaine de col- laborateurs, il insuffle une dynamique nouvel-

des conditions idéales. La marque évolue donc sans s’écarter des valeurs séculaires qui ont fait la

“Surprendre le consommateur.”

le pour continuer à faire grandir la cho- colaterie en s’appuyant sur les valeurs qu’elle véhicule depuis 1856. C’est avec des chocolats de qualité, des caramels aussi, toujours présentés dans des emballages originaux et soignés que le chocolatier a acquis une noto- riété incontestée en Franche-Comté et au-delà des frontières régionales et nationales. Tous les gourmets amateur du chocolat plaisir s’identifient à cet- te marque dont ils reconnaissent le goût. Récemment, le fonctionnement de l’entreprise a été entravé par un sinistre “qui nous a compliqué la tâche pendant

réputation de cette grande maison. “Il y a des tendances nouvelles qui répon- dent aux attentes des clients. On sent par exemple qu’il y a une demande pour des portions plus petites, individuelles. Nous nous adaptons sans faire de concession sur la qualité des chocolats.” Les clients sont toujours surpris de

Les caramels mous “les petits pâtres” rencontrent toujours le même succès auprès des enfants. Cela dure depuis des générations.

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