un autre choix

Comment retrouver cette innocence et cette écoute de l’autre, cette virginité de la personne, qui demeure toujours libre – et libre aussi de se donner ?

Les « liens du sang » nous semblent généralement plus forts et plus durables : mais pourquoi ?

Parce qu’à travers cette directe intimité biologique nous partageons nos identités à leurs fondements, avant la séparation ?

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Nous percevons à présent la possibilité, encore lointaine au-devant du progrès à faire, par-delà le temps de l’ego, d’accéder à cette rencontre inconditionnelle de chaque « autre », de chaque unique expression et manifestation de l’Un.

Probablement dans cette condition physique à venir aurons-nous découvert un processus cellulaire plus direct et plus conscient pour composer, ou décomposer, nos corps matériels.

Mais déjà nous pouvons nous libérer de tous ces drames et ces poids, de ces passions et ces manques qui nous affligent du fait de nos conditionnements sexuels : déjà nous pouvons pratiquer la simplicité et l’acceptation et la reconnaissance, pratiquer le compagnonnage et la tendresse et le respect vivant de chaque autre.

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Il y a une joie dans le raffinement et la culture du charme et de la beauté, une joie dans le perfectionnement et l’entraînement de nos corps, dans l’expression de la force harmonieuse, des proportions complémentaires, une joie dans le mystère de l’attrait et du don, une joie dans la plénitude et la grâce comme dans l’équilibre et l’agilité, la souplesse et la qualité de nos réponses corporelles, une joie dans l’endurance et la bravoure et une joie dans la soumission et une joie dans la protection et une joie aussi dans une sensualité attentive et généreuse.

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