La Presse Pontissalienne 116 - Juin 2009

MOUTHE - RÉGION DES LACS

La Presse Pontissalienne n° 116 - Juin 2009

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EN BREF

LAC SAINT-POINT Flou juridique Le dispositif de surveillance

Santé La fédération française de cardiologie, avec l’association de cardiologie Franche- Comté et le club Cœur et Santé de Pontarlier, a fait don à la ville de Pontarlier d’un Cérémonie Jubilaire La Ville de Pontarlier informe les couples résidant au sein de la commune et célébrant cette année leur 50, 55, 60 ou 65 ème réception est prévue pour eux le samedi 13 juin à 16 h, Théâtre Bernard Blier, salle Toussaint Louverture. Inscription en mairie. Sport L'Office Municipal des Sports de Pontarlier organise pour la 1 ère montée du Larmont le dimanche populaire ouverte à tous les licenciés des clubs sportifs de Pontarlier. anniversaire de mariage, qu’une 21 juin à 9h30. Manifestation défibrillateur automatique.

des plages révisé à la baisse

Entre le patinage et la baignade, les élus autour du lac s’arrachent les cheveux dans la recherche d’un dispositif de signalisation et de surveillance qui soit à la fois conforme aux réglementations et adapté aux moyens disponibles.

L a série “Alerte à Malibu” ne semble plus guère susciter de vocation dumoins dans la région. Car c’est d’abord un problème de recrutement qui conduit les maires des 2 lacs à réduire la voilure. “Suite à la réunion du syndicat mixte du 13 mai, on a pris la décision de surveiller seu- lement les plages d’Oye-et-Pallet, des Grangettes et de Labergement-Sainte- Marie du 4 juillet au 23 août” , indique Didier Hernandez le président. Quid de Malbuisson, Chaon et Saint-Point ? Elles feront l’objet d’arrêtés munici- paux pour dégager la responsabilité des élus en stipulant : “baignade à vos risques et périls.” Jusqu’en 2007, les 6 plages étaient sur- veillées. Ce qui mobilisait une bonne

quinzaine de surveillants diplômés. Coût du dispositif : de 70 000 à 80 000 euros. “Comme on avait trouvé seulement 6 candidats l’an dernier, on était parti sur un dispositif de sur- veillance tournante qui consistait à assurer le service un jour sur deux sur les 6 plages en question.” Pour cet été, la campagne de prospection a été avan- cée de plusieurs semaines. A.N.P.E., annonces dans la presse, chez les pom- piers, à l’U.F.R. Staps, tous les moyens ont été déployés. “On est même inter- venu à la session de formation des sur- veillants de baignade en proposant aux postulants de les défrayer en partie de leur formation. Malheureusement très peu ont obtenu le diplôme. Finalement, 7 personnes ont été recrutées pour les 3

Les 6 maires des communes des 2 lacs ont beaucoup travaillé pour aboutir à un compromis qui semble assez cohérent.

le patinage” , reprend Didier Hernan- dez. “Il est temps que la législation se penche sur le problème de la responsa- bilisation des individus” , signale Jean- Pierre Lanquetin, le maire de Saint- Point qui était presque partisan de poser un arrêté de baignade interdite. Histoire de sensibiliser la population, de réveiller les parlementaires. Bref, de déclencher une tornade médiatique sur un vrai sujet de société. Interdire la baignade signifie aussi d’avoir les moyens de faire respecter cette mesu- re. On imagine mal un gendarme sur chaque plage. Mieux vaut peut-être le compromis qui sera mis en place cet été. À chacun d’en faire un usage citoyen. Repère Ouverture prochaine du complexe nau- tique de Malbuisson Le bassin intérieur fonctionne depuis plusieurs semaines. Lʼouverture de tout le complexe se fera dʼabord les 2 der- niers week-ends de juin puis tous les jours du 4 juillet au 30 août.

plages.” Pourquoi celles-ci et pas les autres ? Didier Hernandez justifie ce choix dans le sens où il correspond au projet d’aménagement touristique du lac. “On avait déjà la volonté de ne plus sur- veiller toutes les plages depuis plusieurs années mais de se concentrer sur celles des Grangettes, d’Oye-et-Pallet et Laber- gement. Il s’agit aussi d’un choix éco- nomique.” Les 6 maires concernés sont conscients que cette restriction peut sembler impopulaire. “La réglementa- tion sur la surveillance des baignades manque de clarté. Aucune commune en France ne fonctionne de la même façon” , note Claude Mignon. Seule certitude, la police de la baignade relève de la responsabilité du maire qui peut être attaqué aux pénales s’il est pris à défaut en cas d’accident. “Faut-il clôturer le lac pour éviter tout risque” , lance en exagérant volontairement son propos Jean-Paul Bonnet, le maire de Mont- perreux. Beaucoup se souviennent du drame survenu à Oye-et-Pallet en 1994 et qui avait causé bien des déboires au maire de l’époque. “On a été rappelé à l’ordre par le sous-préfet cet hiver avec

MONT D’OR-DEUX LACS Un choix technologique complexe Encore des zones blanches pour le haut-débit Les élus de la communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs ont bien du mal à se déterminer parmi les solutions qui permettraient de répondre aux attentes de la population.

L’ A.D.S.L., ou réseau à haut- débit, s’impose désormais comme un critère majeur d’attractivité du territoire. Aujourd’hui, 90 % de la popu- lation de la communauté de communes du Mont d’Or-Deux lacs est desservie en haut-débit. Il subsiste encore quelques zones blanches sur les secteurs les plus élevés. “Les gros problèmes se situent aux Fourgs à Remo- ray-Boujeons et dans certains hameaux de Jougne” , explique Anthony Messika, le respon-

sable technique. Dans la volonté d’offrir ce ser- vice à tous les foyers, la com- munauté de communes s’est d’abord tournée vers les ser- vices du Conseil général qui l’ont orientée vers le système des ondes “Wimax” avec la pose d’antennes sur des points hauts. “France Télécom nous a aussi informés de l’existence de solu- tions filaires utilisant les réseaux téléphoniques existants ou enco- re satellitaires.” Ces trois tech- nologies présentent chacune

leurs avantages et inconvé- nients. Les coûts sont différents et les possibilités d’aides aus- si. L’option Wimax suppose un investissement de 140 000 euros. Les antennes nécessitent l’accord des Bâtiments de France. Elles peuvent aussi susciter des mou- vements de protestation comme ce fut le cas aux Fourgs. Com- pliqué. Plus de souci d’ondes avec le filaire mais une facture plus lourde,de l’ordre de 400 000 euros dont 50%uniquement pour des- servir les Fourgs. “Dans un cas comme dans l’autre,on peut béné- ficier d’une subvention de 15 000 euros par commune” , explique Michel Morel, le prési- dent de la communauté de com- munes qui dénonce le principe de cette somme forfaitaire. De quoi pénaliser effectivement la commune des Fourgs. Jusqu’à présent, aucun système filaire ne fonctionne sur le Doubs. Dif- ficile de s’engager sans retour d’expérience. La solution satellitaire ne néces- site aucun investissement mais présente des risques de satura- tion. Le coût varie en fonction du nombre d’abonnés.À l’instar du filaire, cette technologie n’est pas encore développée dans le département. Sa fiabilité reste donc à vérifier. “On est en plei- ne réflexion. Aucun choix n’a été décidé à ce jour” , conclut Michel Morel.

Evénement Le lac comme on l’aime La cinquième édition de la journée Voie Verte est prévue le dimanche 14 juin de 10h à 17h. On pose les voitures et le tour est joué ! M ême si la Voie Verte nʼest pas encore matérialisée, quel plaisir de sʼoffrir un tour du lac à pied, en vélo ou roller sans les nuisances de la circula- tion routière. En toute sécurité. Pour peu que la météo soit clémente et lʼescapade devient inoubliable. Le soleil est dʼailleurs souvent de la partie. On vient de loin, très loin pour profiter de cette journée à savourer les paysages bucoliques à souhait qui ornent le troisième plan dʼeau naturel français. Cʼest devenu un véritable événement, une invitation à saluer lʼarrivée de lʼété dans ce haut-lieu touristique quʼest la vallée des 2 lacs. Bateaux solaires, pédalos, voiles, barques, naviguent sur le plan dʼeau emportant avec eux les promeneurs tentés par une petite croisière au natu- rel. Les villages traversés accueillent des ateliers ludiques, de mul- tiples spectacles. Au programme : théâtre de rue, groupes musi- caux, guggenmusik. Chaudron devient le temps dʼun dimanche la “Mecque” du roller du Haut-Doubs. Les restaurateurs participent bien sûr à la fête en proposant le menu “spécial journée Voie Ver- te.” Balades en calèches, dégustations de produits régionaux, fabri- cation de comté à lʼancienne, on ne risque pas de sʼennuyer ce 14 juin autour du lac Saint-Point. Accès libre. invitation à saluer l’arrivée de l’été

Les connexions Internet sont compliquées aux Fourgs, dans certains hameaux de Jougne et à Remoray- Boujeons.

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