La Presse Pontissalienne 116 - Juin 2009

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 116 - Juin 2009

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EMPLOI

SOCIÉTÉ

Les métiers qui recrutent Infirmière, connaît pas la crise…

Le point sur les incivilités

L’alcool dans le collimateur de la C.C.L. La consommation d’alcool chez les jeunes se mesure dans les poubelles des espaces publics qui débordent de bouteilles le len- demain des week-ends et en fin d’après-midi le mercredi. Inquiète, la collectivité prépare une journée de sensibilisation.

Les 35 étudiants sortis de l’institut de formation aux soins infirmiers de Pontarlier (I.F.S.I.) ont tous un emploi. Seulement, il y a beaucoup plus de candidats que d’élus retenus au concours.

ment” note la directrice. Et contrai- rement à une idée reçue, la Suisse n’est pas, et de loin, le principal employeur des infirmiers et infir- mières sortant de l’I.F.S.I. pontis- salien. “Sur une promotion, 7% seu- lement trouvent du travail en Suisse. C’est un peu plus néanmoins cette année” tempère M me Sauvageot. Tous les établissements de santé de Franche-Comté - hôpitaux ruraux, centres de rééducation, maisons de retraite…- sont les employeurs régu- liers de l’I.F.S.I. de Pontarlier. “Cer- tains qui souhaitent quitter la Franche-Comté, trouvent un emploi dans une autre région française, voi- re dans les D.O.M.-T.O.M.Mais tous trouvent un poste sans trop de dif- ficultés” ajoute la directrice. Mais cet eldorado de l’emploi que représente l’I.F.S.I., n’est pas à la portée de tout le monde. Avant les trois années de formation et l’obtention du diplôme, il faut d’abord passer le premier barrage du concours d’entrée. Et là aussi, le suc- cès est au rendez-vous. 417 postu- lants se sont présentés cette année au concours de l’I.F.S.I. à Pontarlier. “Sur les 417, nous en recevons 200 en entretien. Nous n’en garderons au final que 40.” Le plein-emploi dans le secteur para-médical n’est pas non plus une promenade de san- té… J.-F.H.

L iliane Sauvageot, la directrice de l’I.F.S.I. de Pontarlier, en a vu d’autres. La crise actuelle, elle n’en craint pas vraiment les effets sur son secteur d’activité. Elle se sou- vient notamment de cette période tendue des années 1992-1993 où les étudiants de l’époque avaient quelques doutes sur leur avenirmais qui au final,ont tous trouvé un emploi. La récession générale de l’économie, les élèves de l’I.F.S.I. ne risquent guè-

re d’y goûter. Sur la dernière promotion qui comp- tait 35 éléments, tous ont décroché un emploi après l’obtention de leur diplôme. Même chose pour les aides- soignantes, elles affichent aussi 100 % de placement. “Même si tous les hôpitaux doivent en ce moment réduire leurs recrutements, écono- mies obligent, il y a encore de vastes besoins dans le domaine de la prise en charge des personnes âgées notam-

D es poubelles qui débordent de canettes de bières et d’emballages- carton quand ils ne traînent pas par terre, des sacs plastique et des papiers laissés pêle-mêle sur l’herbe àmoins que leur propriétaire ne les ait oubliés par erreur, des crottes de chiens ici et là, les espaces publics pontissaliens servent parfois de dépotoir à des promeneurs négligents. Ces indices, en particulier les bouteilles d’alcool,reflètent les habitudes de consom- mation des jeunes qui inquiètent les pou- voirs publics. En France, 82 % des gar-

qui réunit à la fois des élus, mais aussi des chefs d’établissements scolaires, des associations, des commerçants, les ser- vices de police et de gendarmerie, les maisons de quartiers, les bailleurs, dres- se chaque mois le bilan des faits d’incivilités. Outre les tags , les vols, et autres agressions verbales, “l’alcoolisme est une de nos préoccupations.On lemesu- re au nombre de canettes et à quelques faits qui sont rapportés comme des internes en état d’ivresse le mercredi après-midi” précise Christian Pourny. Le phénomè- ne est difficile à cerner. C’est la raison pour laquelle la commu- nauté de communes en association avec tous ses partenaires, réfléchit actuelle- ment à une opération de sensibilisation des jeunes aux dangers des conduites addictives. Une journée dédiée à ce thè- me devrait être programmée au mois d’octobre. “Cet événement ne s’adresse pas qu’aux jeunes. L’objectif est d’emmener tous les acteurs de la communauté édu- cative dont les parents s’interrogent.” Des ateliers de travail, des animations, des espaces de dialogue et d’écoute, figure- ront au programme.

çons de 17 ans et 75% des filles consomment de l’alcool au moins une fois par an. “Pon- tarlier n’échappe pas à ce phénomène” explique Christian Pourny,vice-président de la communauté de communes du Lar- mont et responsable de l’observatoire de la sécurité. Cette cellule de veille

“L’alcoolisme est une de nos préoccupations.”

Le métier d’infirmière a un bel avenir. (photo archive L.P.P.).

P UBLI - INFORMATION

veau réseau Randstad compte désormais près de 750 agences en France ! En cette période de difficultés conjoncturelles où le marché de l’emploi est malmené, Randstad consolide ses bases et occupe le terrain. Elle se tient proche de ses clients consciente que ceux-ci sollicite- ront ses services dès que l’activité économique repartira. Sur le secteur du Haut-Doubs, la fusion ne change rien. Ni pour les clients, ni pour les inté- rimaires fidèles àVediorbis. La vitrine changera simplement d’enseigne pour épouser les couleurs de Randstad. Les équipes qui vous accompa- gnaient jusqu’à présent res- tent en place àMorteau,Maîche et Pontarlier. Ces profession- nels du recrutement qui connaissent la réalité écono- mique du territoire frontalier et ses besoins, travaillent en partenariat avec 350 entre- prises du Haut-Doubs, de la P.M.E./P.M.I. à l’artisan. Ces 3 agences Randstad y délè- guent chaque jour plus de 200 intérimaires ! Et depuis début 2008, plus de 100 C.D.I. et C.D.D. ont été finalisés. Ainsi

Randstad se positionnne loca- lement comme un vrai cabinet de recrutement. “Nos agences ont bien vécu cet- te fusionmise en place demaniè- re intelligente et concertée avec les collaborateurs du réseau explique Éric Husy, responsable de l’agence de Pontarlier. Nous avons gardé les outils les plus performants des deux marques, les points forts de chacune et aujourd’hui, malgré la crise et un contexte peu favorable à notre activité,nous nous sentonsmieux armés et plus compétitifs dans notre métier de recruteur.” Malgré le manque de visibili- té actuel, le printemps 2009 est synonyme de “frémisse- ment” et les entreprises du Haut-Doubs recrutent à nou- veau. Notamment dans les sec- teurs du B.T.P. et de l’agro-ali- mentaire. Malheureusement, la main-d’œuvre disponible n’est pas forcément celle cor- respondant aux compétences recherchées par les entreprises locales. Les équipes de Rand- stad sont donc là pour trouver précisément les profils profes- sionnels adaptés. Tous les can- didats à l’emploi sont stricte- ment sélectionnés selon des critères de compétences et de motivationmaximisant la réus- site des recrutements.

devient

Les deux géants hollandais de l’intérim viennent de fusionner pour regrouper le meilleur de leurs compétences sous l’enseigne Randstad. À Morteau, Maîche et Pontarlier, ce changement d’enseigne ne change rien ni pour les entreprises ni pour les intérimaires.

C’ est fait ! Depuis le 1 er mars, Vediorbis et Randstad ont fusionné. Les deux géants hollandais de l’intérim, forts chacun d’un

dial de services en ressources humaines. Randstad est pré- sent dans 53 pays. Sa présen- ce est importante en Europe, (France, Bénélux,Allemagne…)

mais aussi aux États-Unis et enAmérique du Sud. Dans cet- te opération,Vediorbis et Rand- stad réunissent le meilleur de leur savoir-faire.

demi-siècle d’expérience sur ce marché, se sont regroupés sous le nom de Randstad. En s’unissant, ces deux sociétés deviennent le 2 ème groupe mon-

“Nos agences ont bien vécu cette fusion.”

En France, Vediorbis, né du rachat de Bis Travail Tempo- raire, par le hollandais Vedior en 1996, était déjà bien implan- té. Cette enseigne tirait d’ailleurs sa force de son lar- ge réseau d’agences à travers le territoire, toutes spéciali- sées par branches d’activité (y compris sur les grands sites industriels). Les compétences de Randstad sont complé- mentaires. Cette entreprise était de son côté hyper-spé- cialisée sur des marchés niches porteurs comme le recrutement pour des domaines technolo- giques de pointe. L’union doublant la force,le nou-

É ric Husy, reponsable d’agence, Muriel Vialat et Lysiane Garaud, consultantes.

Une équipe de professionnels du recrutement à votre service :

A PONTARLIER

6, Place Saint-Pierre Tél. 03 81 39 30 78 E-mail : pontarlier.001wz@randstad.fr

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et votre « espace entreprise » sur notre site : www.randstad.fr

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