Areva - Document de référence 2016

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FACTEURS DE RISQUES

4.7 Risques de liquidité et de marché

d’actionnaire de l’État, l’une au profit d’AREVA d’un montant de 2 milliards d’euros, et l’autre au profit de NewCo d’un montant de 1,3 milliard d’euros. Par ailleurs, début février 2017, AREVA SA a obtenu et accepté un engagement de ses partenaires bancaires pour un financement intercalaire senior secured de 300millions d’euros qui devra être conclu prochainement et aura pour échéance le 8 janvier 2018. Son tirage sera conditionné par la souscription des augmentations de capital d’AREVA SA et New AREVA Holding par l’État. En outre, AREVA SA a obtenu les accords nécessaires des prêteurs du crédit syndiqué de 1 250 millions d’euros, ayant pour maturité le 16 janvier 2018, pour procéder à l’augmentation de capital de NewCo et en autoriser de facto la perte de contrôle. En contrepartie, et au titre de ces accords, les prêteurs de cette facilité bénéficient de conditions améliorées, incluant un nantissement et des clauses de remboursement anticipé complémentaires, notamment au titre du produit de la cession d’AREVA NP. p BU Composants : les ventes de composants lourds (générateurs de vapeur, couvercles de cuve) pouvant être facturées en dollars américains, qui ont une base de coûts de production en euros, constituent l’exposition la plus importante et font généralement l’objet de couvertures par des contrats d’assurance spécifiques ou des opérations de change à terme ; p BU Recyclage : ce pôle est peu exposé au risque de change puisque les principaux contrats étrangers hors de la zone euro sont facturés en euros et que l’essentiel des coûts de la BU sont encourus en euros. Conformément aux politiques groupe, les entités opérationnelles responsables de l’identification du risque de change initient les opérations de couverture contre leur devise de compte de façon exclusive avec la Trésorerie du groupe, hors exceptions liées à des contraintes opérationnelles ou réglementaires spécifiques. La DOFT, qui centralise ainsi le risque de change des entités, couvre ensuite sa position en direct avec les contreparties bancaires. Un dispositif de limites strict, portant notamment sur les positions de change autorisées et les résultats, calculés en marked tomarket , est contrôlé quotidiennement par des équipes spécialisées chargées également des valorisations d’opérations. En complément, des analyses de sensibilité à une variation des cours de change sont effectuées périodiquement. En complément, voir la Section 20.2. Annexe aux comptes consolidés, Note 31. Gestion des risques de marché.

En 2016, la liquidité du groupe pour l’exercice 2016 a été assurée par le tirage, les 4 et 5 janvier 2016, des lignes de crédit disponibles pour un montant d’environ 2 milliards d’euros. Au 31 décembre 2016, la dette financière courante des activités poursuivies d’AREVA s’élève à 831 millions d’euros principalement constituée des lignes de crédit bilatérales arrivant à échéance au cours de l’année 2017. En complément, AREVA garantit la dette financière de NewCo (dette obligataire et financement de l’actif industriel Georges Besse II pour un montant total de 5,5 milliards d’euros) jusqu’à la réalisation de l’augmentation de capital de NewCo également prévue en 2017. Au-delà de 2017, la dernière échéance de dette significative pour AREVA est constituée par le remboursement de la ligne de crédit syndiquée de 1,25 milliard d’euros en janvier 2018. Comme évoqué précédemment, le 10 janvier 2017, la Commission européenne a autorisé une aide au sauvetage sous la forme de deux avances en compte-courant Compte tenu de la diversité géographique de ses implantations et de ses activités, le groupe est exposé à la variation des cours de change en particulier à la parité euro/dollar américain. La volatilité des cours peut impacter les écarts de conversion, les capitaux propres et les résultats du groupe. La valeur de l’euro par rapport au dollar américain s’est dépréciée d’environ 1 % entre le 31 décembre 2015 et le 31 décembre 2016. Les principaux facteurs par Business Unit qui peuvent influencer l’exposition au risque de change transactionnel du groupe sont les suivants : p BU Mines et BU Chimie – Enrichissement : en raison de leurs implantations géographiques diversifiées (monnaies locales : euro/FCFA, dollar canadien, tenge) et de leurs activités essentiellement libellées en dollars américains, monnaie de référence des prix mondiaux de l’uranium naturel et des services de conversion et d’enrichissement d’uranium, ces Business Units sont exposés de façon significative au risque de dépréciation du dollar américain contre euro. L’exposition de change à couvrir est gérée par Business Unit de façon globale, et nette (certains besoins de sens différents dans une même devise sont compensés, permettant une couverture naturelle). S’agissant d’expositions moyen/long terme, le montant de couvertures mis en place est progressif et l’horizon adapté en fonction du caractère hautement probable de l’exposition, sans excéder cinq ans en règle générale ; 4.7.2. RISQUE DE CHANGE

4.7.3. RISQUE DE TAUX

de trésorerie. La politique groupe de gestion du risque de taux, approuvée par la Direction générale, est complétée par un dispositif de limites spécifiques à la gestion du risque de taux lié à la dette externe et à la gestion d’actifs. Ce dispositif définit notamment les limites autorisées en sensibilité de portefeuille, les instruments dérivés autorisés pour la gestion des risques financiers et les positions subséquentes pouvant être engagées. En complément, voir Section 20.2. Annexe aux comptes consolidés, Note 31. Gestion des risques de marché.

L’exposition du groupe aux variations de taux d’intérêt recouvre deux natures de risques : p un risque d’évolution de la valeur des actifs et passifs financiers à taux fixe ; p un risque d’évolution des flux liés aux actifs et passifs financiers à taux variable. Le groupe utilise plusieurs types d’instruments financiers dérivés pour contrôler, en fonction des conditions de marché, la répartition entre taux fixe et taux variable de l’endettement externe et des placements, dans le but de réduire principalement son coût de financement et d’optimiser également la gestion de ses excédents

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