Areva - Document de référence 2016

LEXIQUES 1. Lexique technique

> Ingénierie nucléaire Ensemble des activités d’étude, de réalisation ou d’optimisation des installations nucléaires. > Inspection décennale Tous les dix ans, les réacteurs nucléaires subissent une visite complète desmatériels, appelée visite décennale, permettant d’effectuer un contrôle approfondi de ses principaux composants : la cuve, le circuit primaire, l’enceinte de confinement. > Inspection périodique Ensemble de contrôles effectués périodiquement dans une installation au cours d’un arrêt programmé. > Irradiation Exposition d’un organisme ou d’un organe à un rayonnement ionisant lorsque la source de ce rayonnement est extérieure à l’organisme. > IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) Établissement public à caractère industriel et commercial qui a notamment pour mission de réaliser des recherches et des expertises dans les domaines de la sûreté nucléaire, de la protection de l’homme et de l’environnement contre les rayonnements ionisants et du contrôle et de la protection des matières radioactives. L’IRSN intervient comme appui technique de l’ASN et du HFDS. > Isotopes Nucléides dont les atomes possèdent le même nombre de protons dans leurs noyaux, mais un nombre différent de neutrons. Il existe par exemple trois isotopes principaux de l’uranium que l’on trouve à l’état naturel : 234 U (92 protons, 92 électrons, 142 neutrons), 235 U (92 protons, 92 électrons, 143 neutrons), 238 U (92 protons, 92 électrons, 146 neutrons). Tous les isotopes d’un même élément ont les mêmes propriétés chimiques, mais des propriétés physiques différentes (masse en particulier). > ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) Initiative de recherche, fruit de la collaboration de la communauté scientifique internationale, qui doit permettre la construction d’un démonstrateur de fusion contrôlée afin de valider les potentialités de l’énergie de fusion nucléaire. > Lixiviation, lixiviation in situ , lixiviation en tas Extraction des métaux par dissolution sélective des minerais à l’aide de solutions chimiques acides ou basiques. L’extraction peut être statique (pour du minerai mis en tas et arrosé sur une aire imperméable), dynamique (minerai mélangé aux solutions dans une usine) ou in situ (injection des solutions dans la couche géologique contenant le minerai et récupération par pompage). > Matière nucléaire Matière visée par le Code de la défense et nécessitant des mesures de protection physique contre le vol ou le détournement. > Matière radifère Matière contenant les descendants de l’uranium, dont le radium, solide, et le radon qui se dégage sous forme gazeuse. > Matière radioactive Substance radioactive pour laquelle une utilisation immédiate ou ultérieure est prévue ou envisagée, le cas échéant après traitement.

> Matière uranifère Matière contenant de l’uranium.

> Métal lourd (tML) Le métal lourd correspond à la matière nucléaire : uranium et éventuellement plutoniumdans le cas du combustibleMOX. L’unité demesure couramment utilisée est la tonne de métal lourd (tML). > Minerai Roche, minéral ou association de minéraux contenant un ou plusieurs éléments chimiques utiles en teneurs suffisamment importantes, pouvant être isolées par des procédés industriels. > MOX Le combustible MOX est un combustible nucléaire classique. Il se distingue du combustible UO 2 , combustible nucléaire de base fabriqué uniquement avec de l’uranium, par le fait qu’il contient une faible proportion de plutonium issu du recyclage du combustible usé, mélangé avec de l’uranium (MOX signifie Mélange d’OXydes d’uranium et de plutonium). La proportion de plutonium varie selon le type de combustible : elle est généralement comprise entre 5 et 10 %. > MSNR (Mission de sûreté nucléaire et de radioprotection) Rattachée aux ministères de l’Environnement et de l’Économie, elle participe aux missions de l’État en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. En particulier, elle propose, en liaison avec l’Autorité de sûreté nucléaire, la politique du gouvernement enmatière de sûreté nucléaire et de radioprotection, à l’exclusion des activités et installations intéressant la Défense nationale et de la protection des travailleurs contre les rayonnements ionisants. Elle suit, pour le compte des ministres chargés de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, les activités de l’Autorité de sûreté nucléaire. > Multiplicateur (ou boîte de vitesse) Le principe de fonctionnement des éoliennes implique la conversion de l’énergie cinétique issue du rotor, en rotation lente de l’ordre de 5 à 15 RPM, en énergie électrique directement injectée sur le réseau, c’est-à-dire à une fréquence de 50 Hz. La conception traditionnelle des éoliennes s’appuie sur l’utilisation de générateurs électriques éprouvés, quadripôles, et nécessitant une vitesse d’entrée de 1 500 RPM. Il est alors indispensable d’utiliser un multiplicateur afin d’adapter la vitesse de rotation entre le rotor et le générateur tout en transmettant l’énergie. Pour ce faire, un multiplicateur de vitesse est constitué d’un ou plusieurs trains d’engrenage, simples ou épicycloïdaux, assurant la transmission des efforts tout en adaptant la vitesse de rotation. Les éoliennes à transmission hybride de type AREVA M5000 s’appuient quant à elles sur un générateur multipolaire (de l’ordre de 40 pôles) nécessitant des rapports de multiplication beaucoup plus faibles tout en restant économiquement accessible et autorisant donc l’usage de multiplicateurs beaucoup plus compacts. Les éoliennes à transmission directe utilisent des générateurs massivement multipolaires, plus coûteux mais permettant la suppression complète de l’étage multiplicateur. > Modérateur Matériau destiné à ralentir les neutrons issus de la fission nucléaire.

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