Journal C'est à dire 252 - Mars 2019

P L A T E A U D E M A Î C H E

L’inquiétante pénurie de nounous Le Russey Depuis 2017, 12 assistantes maternelles sur 110 ont cessé leur activité sur le secteur du Russey. La crèche du Russey, saturée, ne peut pas pousser les murs. Chro- nique d’une tension anxiogène pour les parents.

En bref…

l Foire -GLM4EIGBLM7FJELBJ>L 3MD89I6JHIH;MICM6JLG< HEL;M3MDI 4IKHEFGF?JLMLHM3MD8ICHF?F6JDL KLMHJLGBEIMBCM+0MICM+ I:EJD KCEMDIMADI@LMBCM,9I?AKLGHKMKCEM /// ? 0 B8L5AFKJHJFG=M-GM>:>GL?LGH @F??LE@JIDMFE4IGJK>MAIEM.=$= 5AFK=M,8LKHMDIMAEL?J"ELM>BJ< HJFGMBLM@LHM>:>GL?LGHMIAALD> 3M HELMFE4IGJK>MHFCKMDLKMIGKM3 .FEHLIC=M LGKLJ4GL?LGHK )M .IE@M$FCHDJIGM ICM/& / +0 0 = l Maîche M.I#@9L;MDLM$FCEGFJMBLMDIM JDDL ICEIMDJLCMBCM+ LE ICM0&2I:EJD=M D IMAFCEMF6*L@HJ7MBLM7>B>ELEMDLK ALEKFGGLKM?I*LCELKMHEI:IJDDIGH FCME>KJBIGHM3M.I#@9LMIJGKJM1CL DLKM?L?6ELKMB8IKKF@JIHJFGK ?I#@9FJKLK=M(LKMBJK@JADJGLK KCJ:IGHLKMIHHLGBLGHMDLKMAIE< HJ@JAIGHK )M7FFH;M9IGB;M:FDDL'; 6IB?JGHFG;MKIE6I@IGL;MGIHI< HJFG=M,9I1CLM>1CJAL;M@F?AF< K>LMB8ICM?FJGKM M*FCLCEK;MBFJH AIEHJ@JALEM3MHFCHLKMDLKMBJK@J< ADJGLK=M FCLCEKMI?IHLCEKMLH KAFEHJ7KM@FG7JE?>KMKFGHMDLK 6JLG:LGCK=M LGKLJ4GL?LGHK LGM?IJEJL=

P as un jour ne passe sans que le téléphone de la crèche multi-accueil “Les Petites Cra- pouilles” du Russey retentisse. Au bout du fil, des parents à la recherche d’une place pour leur enfant… La plupart seront - malheureusement - éconduits. “Nous sommes complets avec nos 24 places. Nous avons seulement une possibilité le mercredi après- demandes pour la rentrée de sep- tembre 2019 ! Nous ne pourrons répondre favorablement qu’à une dizaine.” Les parents peuvent-ils s’orien- ter vers un autre mode de garde ? Pas vraiment. Les assis- tantes maternelles du secteur sont pour beaucoup “aux taquets” depuis l’érosion des effectifs. “Je renvoie les parents l Grossesse EFKKLKKLKM?CDHJADLKMLHMAFD< DCHJFGMBLMD8IJE2)ML5JKHL< EJ1CLKMLHM@EFJKKIG@LM7!HIDL2 -GLM>1CJALMBLM@9LE@9LCEKMBLK ,= =-=MBLM LKIG FGMLHM J*FG IM@9FJKJMB8IGID'KLEMDLKML77LHK BLMDIMAFDDCHJFGMIH?FKA9>EJ1CL KCEMDLMB>EFCDL?LGHMBLM@LK 4EFKKLKKLKM?CDHJADLK=M-GL L5AFKJHJFGMICMBJF5'BLMB8I FHL 20 ;M? ?LM3M7IJ6DLM@FG@LG< HEIHJFG;MJGBCJEIJHMCGMHEFC6DLMBL DIM@EFJKKIG@LM7!HIDL=M(LKME>KCD< HIHKMBLM@LHHLM>HCBLMKFGHMLG 7I:LCEMB8CGLMIKKF@JIHJFGMLGHEL D8L5AFKJHJFGMICM 20MLHMDIMKCE< :LGCLMB8CGMHEFC6DLMBLMDIM@EFJK< KIG@LM7!HIDLMDFEKMBLM4EFK< -GLML5AFKJHJFGMBLKMHI6DLIC5 BLM.IEJFGM ?FGJGMKLMHJLGHMIC ,9 HLICM%LEHCKJLEMBCMKI?LBJ &2I:EJDMICMKI?LBJM0/2I:EJD=M IGK KLKM@E>IHJFGK;MDIM:FJ5MIEHJKHJ1CL ELDJLMD89C?IJGMICMBJ:JGMLHMKLK GFC:LDDLKM@E>IHJFGKM:LCDLGH :JKLEMDIM@F??CGJFG=M%>EJFBL AJ@HCEIDL;M7IJHLMBLMAIELGH9"KLK; BLM1CJ>HCBLMLHMB8LKKLGHJLD; 4E @LM3MDIM@F?ADJ@JH>MLGHELMKLK ALEKFGGI4LK=M(8L5AFKJHJFGMLKH FC:LEHLMHFCKMDLKMIAE"KLMLKHMDJ6EL= En bref… KLKKLKM?CDHJADLK= l Exposition midi et le vendredi après-midi, expose la directrice de la struc- ture Pascale Cerf. Nous avons déjà 20

vers d’autres collègues tout en leur souhaitant bon courage” témoigne une assistante mater- nelle disposant de quatre agré- ments au Russey. En moins de deux ans, le Relais assistants maternels du Russey qui gère les professionnels de la petite enfance a en effet vu ses effectifs s’écrouler sans pouvoir nous donner d’explications. “Nous sommes là pour former les assistantesmater- nelles, les accompa- gner pour qu’elles se sentent moins seules, mais nous ne savons pas pourquoi les effectifs dimi- nuent” admet le R.A.M. Sur le ressort du Russey, 98 assistantes maternelles sont en activité pour 118 agréées. En 2017, elles étaient 110 en activité pour 127 agréées. Sous couvert d’anonymat, une professionnelle se dit fatiguée : “Les parents vou- draient que nous soyons là juste pour garder les enfants après

Une décision politique : l’extension de la crèche.

La crèche du Russey ne permet pas de répondre aux demandes, nombreuses.

l’école. Nous ne sommes pas des bouche-trous. Il y a aussi les normes toujours plus draco- niennes.” Une autre a raccroché parce qu’elle ne voulait pas investir 1 500 euros dans un filet anti-chute sous son escalier. “Il n’y a pas d’aide, sauf pour celles qui s’installent pour la première fois” dit une autre. Le prix de l’heure varie de 2,50 à 3,50 euros, un tarif assez concurrentiel. “Je vois aussi

beaucoup de parents choisir de travailler de nuit pour l’un, de journée pour l’autre, ainsi ils peuvent être disponibles pour l’enfant” analyse une “gar- dienne”. La solution, les poli- tiques l’ont.Mais dans le ressort de la communauté de com- munes, tous les maires ne veu- lent pas d’un agrandissement de la crèche comme le souhai- terait par exemple le maire de la commune. “Selon moi, une

extension de la crèche ne com- promettrait pas les autres projets communaux en cours” déclare Gilles Robert, maire du Russey et président de la C.C.P.R. Bon- nétage a pour exemple un projet de crèche privée pour l’an pro- chain.D’ici là, le système Dmobi- lisera papys et mamies. Pour les parents sans proches à proxi- mité, l’équation semble plus com- pliquée. n E.Ch.

Les ateliers “Bons jours vivez intensément votre retraite” démarrent Maîche Après 60 ans, le soir c’est une soupe et au lit ? Quels sont les bons réflexes pour éviter une chute ? Comment mieux dormir ? Telles sont les questions qui trouveront leurs réponses lors des différents ateliers proposés par les caisses de retraite en partenariat avec la Ville de Maîche.

L e premier atelier est sur le point de démar- rer avec pour thème “la nutrition ou en êtes- vous ?” Une diététicienne expli- quera ce qu’est un repas équi-

augmenter sa quantité de pro- téines afin d’éviter la fonte mus- culaire et associer si possible une activité physique. L’absorp- tion des nutriments est égale- ment différente suivant l’âge, il

libré quand on est senior, ce qui se passe avec le vieil- lissement et com- ment adapter ses menus. “Réduire la prise alimentaire avec l’âge est une idée

faut en tenir compte.” L’atelier se terminera par une collation pédagogique pour mettre en pratique ce qui a été enseigné durant les séances. En plus de l’informa-

Élodie Gasca, coordinatrice adjointe des ateliers Bons Jours dans le Doubs pour la Mutualité Française encadrera ces ateliers.

Les sept ateliers seront animés par des professionnels.

Les sept ateliers labellisés seront donc animés par des profession- nels et adaptés uniquement au besoin des seniors. Ils se dérou- leront à la salle Ducreux chaque mardi. Pour toutes informations ou inscriptions, contacter Élodie Gasca au 03 81 25 17 60. n S.C.

pour sujet notamment l’exercice physique pour garder équilibre, force et souplesse grâce aux explications d’un professeur de sport, mais aussi la mémoire, le sommeil et comment prendre soin de sa santé et de sa maison grâce à l’intervention d’unméde- cin gériatre, d’un pharmacien,

d’une conseillère médicale en environnement intérieur et d’une formatrice santé. Toutes sortes d’astuces seront données pour qu’une personne de plus de 60 ans et qui vit à son domicile puisse les appliquer facilement afin de rester en bonne santé.

tion transmise, le but est aussi de rompre les situations d’iso- lement et de favoriser le lien social. Six autres thèmes suivront avec

reçue et non préconisée” , déclare Élodie Gasca, coordinatrice adjointe des ateliers Bons Jours dans le Doubs pour laMutualité Française. “Il faut au contraire

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