Journal C'est à dire 213 - Septembre 2015

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Bonnétage Halte aux dépôts sauvages d’ordures ménagères ! Depuis quelques mois, les élus du territoire de la communauté de communes du plateau du Russey (C.C.P.R.) ont constaté une recrudescence des dépôts sauvages d’ordures ménagères. Ils ont donc décidé d’informer la population tout en optant pour une inévitable répression.

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L e premier à avoir tiré la sonnette d’alarme est Stéphane Vermot, mai- re de Bonnétage, las de constater au quotidien ces inci-

vilités qui empoisonnent sa vie d’élu : “Quasiment tous les matins, un employé communal doit aller nettoyer près des bacs de tri où les gens ne prennent

pas la peine de déposer ce qu’ils apportent d’une part et pour ramasser les sacs d’ordures ménagères.” L’édile n’a d’ailleurs pas hésité à rapporter lui-même

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leurs sacs à certains de ses conci- toyens en faute… “Avoir le mai- re derrière sa porte pour vous rapporter des poubelles dépo- sées n’importe où, ça fait évi- demment son effet.” Mais impos- sible d’en faire une habitude, d’autant que tous les contreve- nants ne sont pas des habitants du village. Ni ici ni ailleurs sur le plateau du Russey. À Bonnétage par exemple, des gens peu scrupuleux ont donc pu être identifiés et retrouvés aux Fontenelles ou à Mont-de- Vougney par exemple. “On a aussi beaucoup de gens de pas- sage qui en profitent pour jeter leurs ordures au bord des routes. Des Suisses notamment” pour- suit Gilles Robert, président de

la C.C.P.R. Il a donc fallu réagir, en collaboration avec la gen- darmerie dont l’élu souligne d’ailleurs la disponibilité et l’efficacité sur ce dossier. “On incite désormais les maires à porter plainte systématique-

factures. Ce qui n’est pas le cas pour les voisins du plateau de Maîche dont les habitants pour- raient être tentés. Tout comme d’autres, là où la facture est pro- portionnelle à la quantité d’ordures collectées.

ment.” Cette répres- sion inévitable s’accompagnera d’une campagne d’information sur les différents supports de

Les voisins suisses par exemple dont certains jouent sont coutumiers du fait facilement à saute-frontière avec leurs détritus. L’appel

Dépôt de plainte systématique.

communication des collectivi- tés concernées. Quant aux causes de ces dépôts intempes- tifs, la mise en place de la rede- vance incitative sur le secteur ne saurait être une excuse puis- qu’elle n’en est qu’à sa phase de test, donc sans impact sur les

au civisme va donc bien au-delà de la population locale qui doit savoir que le code pénal prévoit dans son article R633-6 une amende de 68 euros qui peut être majorée à 180 euros. Le prix de l’incivilité. D.A.

Les abords des bacs de tri sont particulièrement touchés par ce manque de civisme.

Saint-Hippolyte Le S.E.L., ingrédient local de solidarité Créé depuis quelques mois entre Saint-Hippolyte, Pont-de-Roide et Blamont, le territoire de feu le pays du Lomont, ce système d’échange local est le carrefour de belles rencontres autour de compétences et de savoir-faire que certains désirent par- tager. Loin des codes traditionnels de la société de consommation.

23 ème

Salon des Vins et Produits Régionaux

M embre du collectif qui dirige l’association, Manon Silvant résu- me en unmot la phi- losophie qui préside à l’existence d’un S.E.L. : “le partage.” C’est en un système d’échanges de produits ou de services qui se font au sein d’un groupe local pour favoriser l’esprit de proxi- mité. “Le S.E.L. permet à tout individu d'échanger des com- pétences, des savoir-faire et des produits avec les autres membres du groupe” résume-t-elle. Les organisateurs cherchent à satis- faire des besoins qui ne sont pas satisfaits pour certaines per- sonnes, à recréer du lien entre les membres. L’intérêt fonda- mental d’un système d’échanges est de favoriser le développe- ment d’une économie solidaire et locale. Chaque membre peut profiter de biens et des services en échange de son temps. Tout le monde est riche de 24 heures par jour ! Car, le temps est en effet bien au cœur du systè- me. Aide au jardinage, travaux pour couper du bois, aide aux devoirs, cours d’informatique… chaque heure échangée vaut 60 unités, qu’elle soit manuelle ou intel- lectuelle. Pour tous, le temps a la même valeur. Il suffit de les faire se rencontrer. “Les gens qui veulent nous rejoindre rem-

des autochtones peuvent avoir envie de faire de nouvelles ren- contres autour de ces échanges. “Nous avons aujourd’hui une

plissent donc une fiche détaillant ses compétences” explique Manon Silvant qui insiste : “Car tout le monde sait faire quelque chose

que quelqu’un d’autre ne sait pas faire… savoir coudre par exemple n’est pas ano- din et ça peut être uti- le de le partager !” Certes, en milieu rural notamment, le cercle

trentaine de familles adhérentes et nous espé- rons encore nous déve- lopper.” L’appel est lan- cé à toutes celles et tous ceux qui veulent mettre un peu de S.E.L. dans leur quotidien. Un

Créer ou recréer un cercle d’entraide.

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familial se suffit souvent à lui- même. Mais la population des villages évolue constate-t-on à l’association avec des habitants venus d’autres régions. Et même

S.E.L. au goût d’échange et de solidarité, ingrédients de plus en plus importants dans une société où la consommation est reine.

Restaurant du salon : Ferme du Markstein

20141 Vend. 23 Octobre - 17h - 22h Sam. 24 Octobre - 10h - 22h Dim. 25 Octobre - 10h - 20h Salle des Fêtes 2015

Manon aide, contre des gouttes, Véronique, qui vient d’ouvrir son épicerie fine, à créer sa page Internet.

BON DE PARTICIPATION POUR LE TIRAGE AU SORT DE LA VITRINE. Nom: Prénom: Adresse : Tél.:

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