Journal C'est à dire 213 - Septembre 2015

V A L D E M O R T E A U

7

Montlebon Quelle nouvelle vie pour le Pavillon France après Milan ? Le Pavillon France construit par l’entreprise Simonin pour l’exposition uni- verselle de Milan sera déconstruit après le 31 octobre. Où sera-t-il remon- té ? Pas au Qatar mais en France a dit le ministre de l’Agriculture. Le Jura qui s’est positionné s’y est pris trop tard.

L’intérieur du bâtiment réalisé par l’entreprise Simonin pour l’exposition universelle, en lamellé-collé.

L es avis sont unanimes.À l’exposition universelle de Milan 2015, la Fran- ce en amis plein les yeux aux visiteurs avec son “magni- fique” pavillon. Un écrin moder- ne, esthétique, technologique, où les produits de l’agriculture française étaient présentés. Des- siné par l’agence X-TU de Paris, le pavillon France de 35 mètres de long, 55 mètres de large et 12 de hauteur a été entièrement fabriqué par l’entreprise Simo-

C’est à dire : L’exposition uni- verselle à Milan se termine. Les qualificatifs décrivant votre pavillon sont dithy- rambiques. Au-delà des com- mentaires, qu’est-ce que cela apporte à l’entreprise ? Dominique Simonin : Une excellente image, qui je le pen- se, peut rester pendant une dizai- ne d’années ! Cela nous aidera pour nos projets à l’export car le marché français est difficile (N.D.L.R. : ce qui n’empêche pas la société de livrer fin septembre

nin de Montlebon. Un défi tech- nique. Un défi humain. “Beau- coup de nos salariés ont fait des heures supplémentaires. Il a fal- lu respecter les contraintes de temps. Nous avons mis trois mois pour ce projet. Une équipe à Milan a été mobilisée” explique Dominique Simonin, fondateur de l’entreprise avec ses frères (Jean-Marie, Joseph et Louis), qui assure aujourd’hui un rôle de conseil de cette société repri- se en 2009.

pe est restée exclusivement sur place à Milan. Techniquement, cela restait difficile mais c’est notre métier que de répondre à des demandes d’un architecte designer . Il a fallu que nos équipes travaillent les week-

appel d’offres pour la reprise du bâtiment. Il a haussé les épaules. Il y a des candidats. Ce ne sera pas le Qatar comme cela a été balancé. Le bâtiment devrait res- ter en France. Càd : Le Jura par la voix de la conseillère régionale Bri- gitte Monnet a déclaré vou- loir qu’il soit installé à Jura- parc (qui a brûlé). Le mai- re de Lons-le-Saunier a éga- lement emboîté le pas. Pour notre filière bois régional, ce serait un bon point ? D.S. : Ils sont un peu en retard pour se pointer ! Cela fait un an qu’on leur dit que ce serait bien pour Juraparc. J’en avais éga- lement discuté avec le maire de Mouchard. J’ai également ren- contré une équipe de sénateurs lors d’une visite. Ils ne nous ont

rien demandés.

Càd : Quel est le prix d’un tel ouvrage ? D.S. : Je ne peux vous répondre. Le même bâtiment en métal aurait coûté plus cher. Encore une fois, nous ne sommes pas les propriétaires : nous sommes là pour le monter et déconstruire. La déconstruction prendra même plus de temps que la construc- tion : il faudra une logistique parfaite. Sans les fichiers infor- matiques, on ne peut pas remon- ter la structure. Càd : Si un tel chantier était à refaire… D.S. : On le referait ! Cela a mon- tré également que les scieries du secteur ont su répondre pré- sentes. Propos recueillis par E.Ch.

une charpente pour un gymnase à Paris). Je pense que c’est une bel- le image pour la Fran- ce, la région, notre forêt, notre technologie. Grâ- ce à cette réalisation, on

ends, de nuit. Elles ont été souples, conscien- cieuses. Càd : La véritable question qui se pose désormais est le

“Nous ne sommes pas propriétaires de l’ouvrage.”

devenir de ce bâtiment. Sera- t-il vendu au Qatar comme cela a été avancé ? D.S. : Nous ne sommes pas pro- priétaires de l’ouvrage mais lorsque j’ai rencontré Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture (N.D.L.R. : l’État est proprié- taire), je l’ai un peu provoqué pour lui dire qu’il y aurait un

peut dire que notre secteur a rat- trapé son retard par rapport aux Allemands ou aux Suisses. Càd : Qu’a représenté ce mar- ché pour vous en matière de travail, de défi technique ? D.S. : Cela a mobilisé notre bureau d’études et trois mois et demi de travail dont une équi-

Les salariés de l’entreprise Simonin sont passés à d’autres réalisations, aussi techniques.

U emps our - INSTITUT DE BEAUTÉ - VOUS INVITE

VEN. 16 OCTOBRE DE 9H À 19H SAM. 17 OCTOBRE DE 9H À 17H SOIN OFFERT (d’une valeur de 50 euros) dés 2 produits achetés ou 60 € d’achats ANIMATION MAQUILLAGE votre maquillage offert dés 2 produits achetés

Jean-Paul BULLIARD & ses collaboratrices Corinne, Julie, Sylvie et Cécile

Notre équipe à votre service !

Pr n

r nd o s a o r Agen Gé éra Ax

Pr n rd , s p ac son im é s... E p ei d s rp s d ran c s 2 our !

Jean-Paul BULLIARD Agent général AXA

12 rue Pasteur 25500 Morteau

T. 03 81 67 02 13 F. 03 81 67 14 14 MAIL. agence.bulliard@axa.fr

Agence ouverte du lundi matin au samedi midi.

Parking ATAC - 25130 Villers le Lac T. 03 81 68 11 36 www.untempspoursoi-villers.fr

Agent Général - intermédiaire en opération de banque N° orias 07 013 192

Made with FlippingBook - Online catalogs