La Presse Bisontine 122 - Juin 2011

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 122 - Juin 2011

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Une délégation de “Racailles” reçue par la direction du R.S.I.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Radars : des panneaux déjà enlevés !

ponsables du Régime Social des Indépendants ont aussi exprimé leur volonté de résoudre l’ensemble des dossiers qui ont été présentés à l’association, ce qui tend à confir- mer implicitement que l’organisme reconnaît sa responsabilité” obser- ve Cyril Haulet, président de Racailles. Pour l’association, l’opération a porté ses fruits. Mais elle va veiller à ce que les engage- ments pris par la direction régio- nale du R.S.I. soient respectés.

V endredi 13 mai, une quinzai- ne de personnes s’était don- né rendez-vous devant les bureaux du Régime Social des Indépendants (R.S.I.) situés à Éco- le-Valentin. Elles ont répondu à l’appel à manifester lancé par l’Association “Racailles” qui a pris la défense des travailleurs indé- pendants qui ont un contentieux avec cet organisme. Et ils sont nombreux en Franche-Comté puisque l’association a réperto- rié “344 dossiers ouverts en 2010 dans les tribunaux de la Sécurité sociale de la région et déjà 126 pour le premier trimestre 2011.” La sour- ce de ces litiges qui opposent des commerçants, des artisans, des professions libérales à cet organis- me chargé de percevoir leurs coti- sations sociales provient souvent d’appels à cotisation injustifiés. Les sommes s’élèvent à plusieurs mil- liers d’euros parfois. Malgré les ten- tatives des intéressés pour prouver qu’il s’agit d’une erreur, le R.S.I. est visiblement dans l’incapacité d’arrêter une procédure à partir du moment ou celle-ci est lancée, quand bien même il reconnaisse la bonne foi du requérant. Après avoir reçu la visite d’un huis-

sier, certains entrepreneurs finis- sent par payer à tort. La situation est kafkaïenne. La faute à qui ? À un problème informatique que per- sonne au R.S.I. ne semble pouvoir maîtriser. Le 13 mai, une délégation de Racailles a été reçue par la direc- tion régionale du Régime Social des Indépendants pour faire le point sur la situation. “Les échanges ont été parfois vifs, mais ceux-ci ont pu éta- blir de manière indéniable les dys- fonctionnements du R.S.I. Les res-

A lors qu’il y a moins d’un an la préfectu- re convoquait le presse et les grands élus pour présenter en grande pompe son nouveau dispositif d’installation de pan- neaux annonçant les radars fixes, la volte- face de l’État aura été plus rapide qu’un fla- sh de radar. Alors que parfois les décrets d’application des lois et autres décisions gou- vernementales doivent attendre des années avant d’être pris, le record vient sans doute d’être battu par la préfecture du Doubs. Le lendemain même du Comité interministériel de la sécurité routière qui s’est tenu le 11 mai à Paris, la préfecture du Doubs décidait de retirer le premier panneau d’un des radars

déjà les plus prolifiques du département, celui de Châteaufarine. “L’information sur le posi- tionnement des radars fixes incitant certains conducteurs à ne respecter la réglementa- tion des vitesses qu’à leur proximité, le Comi- té interministériel de la sécurité routière a décidé le 11 mai de supprimer les panneaux indiquant la présence de radars fixes. Le pan- neau annonçant la présence du radar situé rue de Dole à Besançon sera retiré dans les heures qui viennent” annonçait triomphante la préfecture dans un communiqué du 12 mai, ajoutant que “les panneaux signalant les 15 autres radars du département seront retirés progressivement.”

Les échanges ont été parfois vifs entre la direction et les entrepreneurs mécontents.

Jean-Louis Fousseret drague ses “amis” suisses

pour permettre de “densifier la ligne.” Autre sujet de discussion : le tourisme et la mise en valeur d’un patrimoine commun. De Ber- ne à Arc-et-Senans, 8 sites Unesco existent sur le territoire, “c’est 1 % des sites mon- diaux, un atout formidable” estime le maire de Besançon. Une carte touristique franco- suisse est en cours de préparation. Troisiè- me axe de travail : la jeunesse avec des échanges de prestations sur la base notam- ment de la carte Avantages Jeunes. Les déchets, la santé et la communication se sont également invités à la table des discussions. “Je me sens plus proche des gens de La Chaux-de-Fonds que de ceux de Marseille. Nos problématiques sont les mêmes, nous avons les mêmes soucis. L’idée maintenant, c’est d’acquérir une dimension stratégique, cela passe aussi par les villes suisses proches de la frontière” juge Jean-Louis Fousseret qui ne néglige désormais aucune piste pour ren- forcer la visibilité de la capitale comtoise.

I l l’a appris à ses dépens à La Chaux- de-Fonds le 27 avril dernier : on ne dit pas “nos amis suisses” , ça fait un peu condescendant paraît-il. C’est donc avec ses partenaires suisses que Jean-Louis Fousse- ret a passé une bonne partie de la journée du 27 avril sur les hauteurs de La Chaux-de- Fonds pour discuter “coopération”. Après Dole, avant Dijon (?), c’est donc du côté des montagnes neuchâteloises que le maire de Besançon est allé à la pêche aux partenaires. Plusieurs thèmes ont été abordés lors de ce rapprochement sur lequel les services des deux agglomérations travaillent depuis plu- sieurs mois. D’abord le transport avec la liai- son ferroviaire Besançon-La Chaux-de-Fonds que les deux édiles - Jean-Louis Fousseret et Laurent Kurth côté suisse - souhaitent voir “renforcée.” Ils ont d’ailleurs écrit en com- mun à la Conférence Transjurassienne (C.T.J.) pour proposer “un nouveau schéma de trans- port” avec création de points de croisement

Jean-Louis Fousseret et son homologue chaux-de-

fonnier Laurent

Kurth sur la même longueur d’onde.

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