La Presse Bisontine 122 - Juin 2011

La Presse Bisontine n° 122- Juin 2011

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entre 2004 et 2009, le nombre de foyers fiscaux imposables a progressé de 3,64 %. Il est passé de 33 247 à 34 457. En revanche, dans le même temps, le pro-

vieillissement de la population. Il n’est pas impossible non plus que cette dimi- nution soit liée aussi à des exonérations fiscales. Dans le Doubs encore, le nombre de foyers fiscaux a peu évolué depuis 6 ans. “Le revenu fiscal de référence a augmenté de 50 %. Si l’impôt sur le revenu a aug- menté (+ 18 % pour les traitements et salaires), il a touché plus particulière- ment les retraites et pensions (+ 32 %).” Dans notre département, en 2010, on recensait 1 783 contribuables soumis à l’impôt sur la fortune.

des files d’attente, une heure parfois, pour demander un détail sur leur déclara- tion, alors qu’ils auraient pu trouver faci- lement cette information en ligne” obser- ve la direction des services fiscaux. Quel que soit le moyen choisi par les foyers, ce qui est sûr, c’est qu’ils devront passer à la caisse. En 2010, dans le Doubs, les recettes fiscales issues de la collec- te de l’impôt sur le revenu ont atteint les 276,2 millions d’euros et 55,1 mil- liards d’euros en France. Notre dépar- tement compte 288 014 foyers fiscaux dont 160 727 sont imposés. À Besançon,

de recettes

duit de l’impôt a baissé de 14,20 %. Il a chuté de 76,5millions d’euros à 65,6 millions d’euros. Selon les services fiscaux, cela peut signifier deux choses : un appau- vrissement et un

Appauvrissement et vieillissement de la population.

télé-déclarent dans le Doubs. Nous sou- haiterions que ce chiffre augmente et pas- se de 75 000 télé-déclarants à 100 000” précisent les services de Besançon. Le recours à Internet ne présenterait selon eux que des avantages. “On s’aperçoit qu’il y a beaucoup moins d’erreurs que

sur les déclarations papier. Les contri- buables n’ont pas à fournir de pièces en ligne, mais ils doivent les tenir à dispo- sition en cas de contrôle.” Enfin, avec Internet, les contribuables n’ont plus à se déplacer à Chamars pour demander conseil à des spécialistes. “Les gens font

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