La Presse Bisontine 87 - Avril 2008

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 87 - Avril 2008

39

EN BREF

Besançon

Redressement de la coopérative SCPZ : à quel prix ? Après six ans de service, Patrick Dambrine quitte la direction générale de la SCPZ de Besançon. Au bilan financier relativement positif, répond une perte des repères coopératifs de l’entreprise.

Esquimautage Tous les samedis de 17 h 30 à 18 h 30, le club de canoë-kayak de Roche-lez-Beaupré, la section canoë-kayak de Baume-les-Dames et la maison de quartier de Velotte organisent des séances d’esquimautage. C’est une technique qui permet aux kayakistes de rétablir son embarcation lorsque celle-ci s’est retournée. À la piscine de Notre-Dame à Besançon. Bonnet et maillot de bain obligatoires. Rens. 03 81 57 02 83. Vide-grenier Tambour Battant organise son vide-grenier de printemps, place Marulaz (Besançon), dimanche 27 avril à partir de 9 h. Formulaire d’inscription téléchargeable sur le site de l’association : //tbattant.free.fr/inscripti on-vide-greniers-2008.pdf. Ou inscriptions au local de Tambour Battant, 6 rue de la Madeleine, à partir du 29 mars. Raids Les étudiants en management de l’U.F.R.- S.T.A.P.S. de Besançon organisent un raid sportif samedi 5 avril sur le site de Chamars. Course d’orientation, V.T.T., roller et kayak. Les concurrents s’affronteront individuellement ou par équipes de deux. Rens. 06 89.42 28 85.

S ur les quinze salariés de l’entreprise SCPZ (Société Coopérative de Plom- berie Zinguerie et couverture), neuf sont sociétaires coopérateurs. Au sein d’une coopérative, les salariés-coopé- rateurs sont associés majoritaires. Ils participent pleinement à la vie de l’entreprise, tant au niveau de la pro- duction que de la prise de décision et bénéficient de la redistribution des excé- dents. Gérard Petrignet, jadis directeur général, affirmait il y a plus de vingt- cinq ans : “On rentre chez nous par goût de coopérer.” Mais l’époque glorieuse de la doyenne

des coopératives bisontines créée en 1920 est désormais révolue. En 2002, alors que l’esprit coopérateur et la fidélité de la clientèle n’ont pas fait rempart à la crise, l’entreprise affiche des pertes. La démission du précédant dirigeant amè- ne le conseil d’administration, accom- pagné par l’U.R.S.C.O.P. (Union Régio- nale des Scop) à recruter une personne. Patrick Dambrine, employé auparavant par un grand groupe français, décide de relever le challenge. Ses qualités de gestionnaire représentent alors un atout considérable, même s’il ne possède aucu- ne référence dans le champ de l’économie

Patrick Dambrine quitte ses

fonctions de dirigeant de la SCPZ.

la neige, les condusteurs ne savent souvent pas ce qu’il faut faire” , affir- me Philippe Boissenin, le respon- sable de l’auto-école Miramas. Et le constat est d’autant plus vrai dans une région soumise, en toutes saisons, aux caprices de la météo. L’endroit est niché au cœur d’un havre de verdure, au fond de la zone artisanale d’Auxon-Dessous.Toute l’année, on y apprend à faire des glissades en voiture et surtout à les maîtriser, sur quelques centaines de mètres de circuit. La piste, en résine synthétique arrosée par des jets d’eau, reproduit parfaitement les conditions de conduite sur rou- te verglacée, quelle que soit la tem- pérature ambiante. Philippe Boissenin organise des stages d’une journée pour maîtri- ser les bases de la sécurité sur routes dangereuses y sont organisés. Les clients sont de plus en plus nom- breux. “De plus en plus, les entre- prises ou collectivités publiques font appel à nous pour leurs salariés dans le cadre de la formation conti- nue des salariés à la sécurité. Par- fois, ce sont les parents qui offrent un stage à leurs enfants, pour se ras- surer. Le fait d’apprendre à condui- En 2005, après trois années de déficit, la SCPZ fait à nouveau surface. “Il est vrai que pour une partie de nos clients, nous sommes toujours la Coop.” Selon M. Dambrine, le fonctionnement démo- cratique de la coopérative qui accorde une voix à chaque sociétaire, quel que soit son statut ou le nombre de ses parts sociales, aurait pu entraver le redres- sement de l’entreprise. Une perception sociale et solidaire. Afin de mener à bien sa mission, le nouveau gérant met en place une véritable stratégie. Il explo- re de nouveaux marchés, propose de nouveaux produits tels que les énergies renouvelables, et tente de fidéliser une clientèle pour le moins volatile.

qui aura pour conséquence la mise entre parenthèses de valeurs auxquelles les salariés de SCPZ semblent particuliè- rement fidèles. C’est sans conteste cet attachement qui les a amenés à décli- ner la proposition initiale de Patrick Dambrine d’opter pour un autre statut juridique que la coopérative. “La greffe n’a pas été concluante du point de vue de la coopération” , analyse le délégué régional de l’U.R.S.C.O.P. “Mais aujourd’hui les comptes sont positifs.” Avec le départ de Patrick Dambrine, la SCPZ tourne une page de son histoire. Son successeur aura-t-il comme mis- sion de restituer à la coopérative son esprit ? L.F.

La SCPZ dans les années vingt.

A u premier essai, le tête- à-queue est garanti. Au bout de quelques tours, la manœuvre n’est guè- remieux effectuée. Rou- ler sur une piste glissante ne s’improvise pas. “C’est presque d’utilité publique. Le permis de conduire, c’est bien, ce sont les bases. Mais lorsqu’on se met à déraper sur Chaussée glissante, ayez le réflex MIRAMAS ! La société Miramas gère le circuit d’Auxon-Dessous où l’on peut apprendre en toute sécurité la conduite sur piste glissante qui recrée les conditions d’une rou- te verglacée. Cette formation à la sécurité intéresse de plus en plus d’entreprises. P U B L I - I N F O R M A T I O N Ce qu’ils en pensent : L a société Habitat 25 a organisé l’an dernier trois journées “stage” deconduite. Trentepersonnesont déjàbénéficiéde cette formation sur le circuit Miramas. Des salariés racontent : “J’ai eu le plaisir de suivre cette formation très intéressante avecunedizainedecollègues aussi curieuxquemoi d’apprendre certains gestes simples en matière de maîtrise de soi et de son véhicule.” Une de ses collègues poursuit : “Ce stage fut une très bonne thérapie. Philippe, lemoniteur, n’a eu de ces- se de faire des rappels des règles de sécurité. Il a su nous donner des exemples très pertinents.” Habitat 25 - Besançon

Philippe Boissenin dirige la piste glissante d’Auxon-Dessous.

re sur route glissante ne donne pas un excès de confiance. Au contraire, enpartant d’ici,les condusteurs sont encore plus prudents car ils prennent conscience du risque” , reprend-il.

employé qui est accidenté en se ren- dant sur son lieu de travail, c’est un accident du travail. L’entreprise y trouve son compte à avoir des sala-

riés qui savent roulerdans des conditions délicates. Notamment, en leurs pro- posants des audits de conduite et recyclage du code de la route.Demême, si vous ne prêteriez pas votre voiture personnelle

Nous proposons des audits de conduite dans les entreprises.

La sécurité routière est dans l’air du temps et le créneau devient por- teur. Depuis quelques mois, certaines compa- gniesd’assurance finan-

cent une journée de formation sur verglas à leurs jeunes conducteurs. De nouveaux clients pour Philippe Boissenin, qui accueille près de 80 jeunesparmois. “Lesentreprisesrepré- sentent lamajeure partiedes condus- teurs qui suivent des formations.Un

àn’importequi,pourquoi le fairepour un nouveau salarié dont vous ne connaissez rien des antécédents de conduites. L’entreprise peut ainsi fournir ses voitures de sociétés plus rassurée”, ajoute Philippe Boisse- nin .

D ans le cadre de la politique de prévention du risque routier miseenplacepoursesagents,leConseilgénéralduDoubs proposedepuisplusieursannéesuneformationàlasécuritédes déplacements aux agents qui sont appelés fréquemment à se déplacer sur la route. La réalisation du stage “conduite sur pis- te glissante” a été confiée à l’auto-école Miramas qui a formé une trentaine d’agents de la collectivité. Ces premiers stages ont permis de responsabiliser les conducteurs par une prise de conscience des risques encourus liés à leur comportement au volant. Les formations se sont déroulées à la satisfaction géné- rale des participants. “Ce fut une journée de formation très profitable, au contenu particulièrement dense” ont com- menté les participants. Conseil général du Doubs - Besançon

AUTO-ÉCOLE MIRAMAS Auto, moto, BSR, caravanes, bateaux 6 agences à Besançon - Tél. : 03 81 80 12 07 Piste glissante • Circuit privé - Tél. : 06 07 77 13 62

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker