La Presse Bisontine 87 - Avril 2008

ÉCONOMIE

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La Presse Bisontine n° 87 - Avril 2008

CHEMAUDIN

IMPLANTATIONS L’effectif a doublé La zone Lafayette est remplie La société AR Électronic sera la dernière à s’implanter sur la zone d’activités Lafayette à Planoise qui affiche désor- mais complet. AR Électronic emploie une cinquantaine de salariés. L e temps-fréquence, technologie spécifiquement bisontine. C’est la grande spécialité de la société AR Électronic qui étudie et fabrique des disposi- tifs électriques destinés à équiper des systèmes dans le domaine de la télédiffusion, les radio-communica- tions et les instruments de mesure, pour l’industrie civile et militaire. AR Électronic, actuellement installée àValentin, s’apprête à prendre possession de la dernière surface qui était disponible sur la zone Lafayette, à la limite territoria- le de Besançon, juste avant l’entrée sur Avanne. Après Vitabri, et plus récemment Yéma et Micropierre, AR

Jugé le 19 mars

50 emplois sur la sellette à la Comtoise des Pains La procédure de redressement judiciaire de l’unité du groupe Élancia basée à Chemaudin est arrivée à son terme. Le tribunal de commerce de Dole devait donner aux éventuels repreneurs un délai supplémentaire avant de trancher définitivement sur le sort de l’entreprise.

L a Comtoise des pains est une boulangerie industrielle,filia- le du groupe Élancia basé à Gevrey-Chambertin en Bour- gogne. L’usine de Chemaudin, comme l’autre site franc-comtois de Tavaux, a été mise en redres- sement judiciaire par une déci- sion du tribunal de commerce de Dole le 4 avril dernier. Près d’un an plus tard, les juges se pro-

de Tavaux, une soixantaine d’emplois était donc menacée. Les repreneurs potentiels avaient jusqu’au 17 mars pour faire parvenir à l’administrateur judiciaire, basé à Saint-Étien- ne, des offres de reprise. À la clôture de ce délai, seules deux lettres d’intention étaient par- venues sur le bureau d’Éric Étien- ne-Martin, l’administrateur. L’avenir de la Comtoise des pains était bouché. Mais le tribunal de Dole voulait se donner tous les moyens pour sauver ce qui peut l’être, quitte à donner deux semaines supplémentaires aux personnes intéressées pour exa- miner plus en profondeur les atouts et les faiblesses de la Com- toise des pains. En l’absence d’offre crédible, la

Électronic sera la dernière entreprise à pouvoir s’implanter sur cette zone, désor- mais archi-comble. Depuis 2000, date de son installation à Valentin, l’effectif de l’entreprise a plus que doublé, passant de 22 personnes à plus de 45 aujourd’hui. “Ce déménage- ment répond à des besoins en terme de place. Depuis la création d’AR Électro- nic en 1989, nous créons tous les ans deux ou trois emplois” se réjouit Emma- nuel Girardet. Après environ neuf mois de travaux, AR Électronic doit prendre possession de ses nouveaux locaux avant la fin de l’année. J.-F.H.

“Nous créons tous les ans deux ou trois emplois.”

Le site de Chemaudin fait partie du groupe Élancia, spécialisé dans la boulangerie industrielle.

nonçaient à nou- veau sur le sort de la Comtoise des pains qui emploie, sur Che- maudin, une cin- quantaine de salariés. Avec la dizaine de sala- riés encore pré- sents sur le site

seule issue pour la Comtoise des pains était la liquidation judi- ciaire. Ce scénario catastrophe, personne ne voulait l’envisager. Selon nos informations, un des repreneurs potentiels d’une par- tie des activités de la Comtoise des pains - et d’une vingtaine de personnes dans un premier temps - serait un des anciens respon-

sables du site de Chemaudin qui a réservé un terrain à Saint-Vit, sur la zone des Grands Vaubre- nots, pour y développer un pro- cessus d’industrialisation du pain “avec une très haute qualité”. Cet ancien responsable est unmaître- compagnon en boulangerie.

Un nouveau site à Saint-Vit ?

J.-F.H.

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