Journal C'est à Dire 182 - Novembre 2012

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D O S S I E R

Rencontre avec le coordinateur Jean Garreau “Il faut revenir aux fondamentaux, à la proximité des animations” Infatigable coordinateur du Téléthon dans le Haut-Doubs, Jean Garreau donne beaucoup de son temps et de son énergie à cette cause. Avec le souhait de voir cha- cun participer, même à une petite échelle, en gardant à l’esprit la volonté d’agir dans la proximité, comme aux origines de ce marathon de la solidarité.

À quelques jours de ce week-end tant atten- du par des milliers de bénévoles,JeanGarreau parcourt le Pays horloger et le Haut-Doubs,du plateau deMaîche à Pontarlier,Mouthe et Levier en

quelques personnes relais sur le terrain dont Michel Faure et Jacky Désarménien, deux bénévoles eux aussi qui sou- haitent insister sur un néces- saire retour aux fondamentaux. “Il faut bien comprendre que le

passant par leVal de Mor- teau et le Saugeais. Il doit ainsi suivre une trentaine demanifestations dont les responsables ont signé un contrat d’engagement en

Téléthon n’est pas une course effrénée. Chacun doit s’organiser selon ses moyens” insistent les trois hommes. “La somme récoltée n’est pas une fin

Jean Garreau (au centre) peut compter sur de fidèles relais pour l’aider à défendre l’esprit Téléthon.

Pas de crise du bénévolat.

se défendue. “ Une simple fon- due-parlotte comme à Sainte- Colombe est une très bonne ini- tiative” précise Michel Faure. Ce rendez-vous annuel qui aurait pu en un quart de siècle deve- nir une fête comme une autre a pourtant su garder sa spécifici- té. “Les gens savent parfaitement pourquoi ils sont là et c’est aus- si notre rôle de remettre la recherche et l’objectif de vaincre la maladie au centre de tous les

projets” argumentent les trois bénévoles. Quant à un possible essouffle- ment du bénévolat, pas de sou- ci à se faire dans le Haut-Doubs, “le berceau de cette belle fête, celui aussi du créateur du Télé- thon, Bernard Barataud.” Une source de motivation qui fait avancer ici en particulier. Et pas besoin de s’investir des heures ou des jours, “toutes les aides ont leur utilité, les petites mains aus-

si sont très importantes.” Bien sûr, trouver des responsables qui doivent s’investir un peu plus est parfois difficile mais ce n’est pas propre au Téléthon. “On en revient à la nécessité du retour aux fondamentaux : faire des fêtes à petite échelle et ne pas vouloir à tout prix fai- re quelque chose de grandiose. Il faut s’adapter à la situation existante, y compris en termes de bénévoles mobilisables”

notent-ils. En gardant toujours à l’esprit qu’en plus de sa vocation pre- mière, le Téléthon est aussi un moyen de créer du lien entre les gens et entre les territoires. La simplicité doit rester une priorité que résume bien une formule martelée par Jean, Michel et Jacky : “ Tout argent pas dépensé est de l’argent gagné !” D.A.

bonne et due forme. Rencontrer les organisateurs localement, leur apporter conseils et assistance, telle est la mission du coordina- teur, “un chef d’orchestre qui doit veiller à faire respecter la char- te et l’esprit du Téléthon” sou- ligne Jean Garreau. Un gardien du temple aidé en cela par

en soi : l’objectif, c’est de faire une belle fête. Envisager le Télé- thon comme une fête de famil- le où l’on a envie de réunir des proches dans une ambiance conviviale” poursuit le coordi- nateur. La simplicité est en effet le meilleur des vecteurs de sen- sibilisation du public à la cau-

Publi-information

Le Celtic’Café prépare de belles

fêtes de fin d’année Le bar-tabac situé aux Fins propose de nouveaux services et des soirées à thème. Ouvert tous les jours, il séduit de nombreux clients.

L e Celtic’Café a désormais plus d’une corde à son arc. Repris il y a neuf ans par les époux Roland, le bar- tabac situé au centre des Fins, au croisement des routes menant à Morteau, Besançon et Maîche, est devenu un espa- ce incontournable pour les Fin- nois. On y achète la presse, on y joue aux jeux de grattage ou loto… et surtout on peut reti- rer ses colis postaux style Colis- simo ou poster des lettres. “En

neuf ans, nos services ont évo- lué, explique Frédéric Roland, le gérant. Lorsque la mairie nous a demandé de faire office de relais postal après la dispari- tion du bureau de Poste, nous avons tout de suite accepté.” Aujourd’hui, on y vient pour prendre un café, un verre entre amis, entre collègues, acheter le dernier magazine, écouter de la musique… ou gagner au jeu. “Les clients peuvent désormais jouer au P.M.U. et suivre cour-

se par course à la télé. Nous avons également le jeu Rapido au bar” poursuit le patron des lieux qui emploie trois per- sonnes. L’une des grandes forces de l’établissement : ses amplitudes horaires permettant au monde professionnel de prendre un café dès 6 h 30 le lundi, mardi et mercredi, ou pour les noctam- bules de s’amuser jusqu’au bout de la nuit le vendredi et same- di jusqu’à 2 heures du matin. Dernièrement, l’établissement a organisé la soirée “des conscrits”, un moment toujours apprécié. Il prévoit d’autres manifestations festives. Samedi 24 novembre, une soi- rée karaoké enflammera les lieux à partir de 21 heures , avant le concert d’un jeune grou- pe local OSEMOZE, le 1 er décembre. Pour les fêtes de fin d’année, le Celtic’Café prolon- gera ses horaires d’ouverture. De quoi satisfaire les habitués… et ceux qui découvriront cet espace chaleureux et accueillant.

L’équipe du Celtic’Café pour vous servir.

À côté du bar, Frédéric Roland et son équipe assurent le service tabac.

Celtic’Café 2, rue Beau-Soleil 25500 LES FINS

OUVERT le lundi, mardi, mercredi de 6 h 30 à 12 h 30 et 13 h 30 à 19 h 30, le jeudi 6 h 30 - 12 h 30 et 13 h 30 - 1 h, le vendredi en non-stop jusqu’à 2 h, le samedi de 7 h 30 à 2 heures, et le dimanche de 8 h à 12 h 30. 03 81 67 69 66

Un espace convivial et chaleureux.

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