Journal C'est à Dire 132 - Avril 2008

Le journal gratuit du Haut-Doubs

28 avril 2008 N° 132

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28 avril 2008 N° 132

Le journal du Haut-Doubs

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MAI 68 Le Haut-Doubs en ébullition lli i

S O M M A I R E

Écoles : le couperet est tombé. À la rentrée prochaine, il n’y aura plus d’école dans le hameau de Chaillexon à Villers-le-Lac. Celle des Combes perdra également une classe. Rien ne pouvait infléchir la logique implacable des baisses d’effectifs. (page 4) Les confessions d’Albert. L’ancien maire de Montlebon sévèrement battu aux der- nières élections municipales a accepté de revenir sur sa défaite. Un échec à l’issue duquel il estime avoir appris ce qu’était “la trahison.” Il reste cepen- dant un conseiller général à plein-temps. (page 5) Rififi électoral à la communauté de communes du Plateau du Russey. Denis Leroux vient d’être élu à la tête de la structure intercom- munale. Georges Humbert qui était candidat à sa propre succession ne s’attendait pas à ce désaveu. Mais peu de temps avant le vote, des influences extérieures l’ont peut-être desservi. (page 21) Le haut-débit s’est arrêté à Mont-de- Vougney. Plusieurs petites communes du canton de Maîche sont exclues du haut-débit. Malgré les efforts déployés par la collectivité, la mauvaise volonté de certains particuliers brouille les ondes. Coup de gueule des autorités et explications de l’opérateur de télécommunications. (page 22)

(Dossier pages 13 à 20)

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R E T O U R S U R I N F O

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Daniel Leroux prône une nouvelle démocratie départementale

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Feu vert pour le transfert du Coccimarket à Charquemont

ÉDITORIAL

Mai 68 Quarante années ont passé et rien, ou presque, nʼa changé. Ceux qui présentent les événements de Mai 68 comme une victoire du peuple contre les nantis se trom- pent. Les insurgés meneurs dʼhommes de lʼépoque - fauteurs de troubles diront les autres - sont dʼailleurs souvent les nantis dʼaujourdʼhui. Mai 68 a autant construit que détruit, dʼoù lʼapparente neutralité des résul- tats. Du positif, on ne retiendra que les fameux accords de Gre- nelle - ce mot mis aujourdʼhui à toutes les sauces dès lʼinstant où lʼon veut réformer un secteur dʼactivité : augmentation généra- le des salaires, notamment du S.M.I.C. qui atteint péniblement les 600 F et reconnaissance des sections syndicales dʼentreprises. Pour le reste, on ne peut guère affirmer que Mai 68 aura été un vecteur de progrès. Cet épisode marquera au contraire le délite- ment de certains repères socié- taux sur lesquels la France sʼappuyait, et rien de la contes- tation de lʼordre existant nʼaura donné naissance à une organi- sation meilleure de la société fran- çaise. Sur le plan de la culture, de lʼéducation et même des relations de travail, Mai 68 sera bien loin de lʼaspect révolutionnaire quʼon a voulu attribuer au mouvement. Mai 68 a voulu dénoncer la socié- té de consommation dans laquel- le la France et le monde sʼengouffraient. Quarante ans plus tard, rien ne reste. Les valeurs dʼautonomie et de réalisation per- sonnelle se sont traduites au quo- tidien par la primauté de lʼindividualisme. La refonte de la pédagogie sʼest souvent soldée par une dilution des fondamen- taux éducatifs. Lʼexcessive disci- pline autoritaire a laissé le champ libre à un excessif laxisme. Et dans le Haut-Doubs, que reste-t-il de Mai 68 ? Pareillement que sur le plan national, certains leaders syndicalistes - pas tous - ont eux aussi succombé aux sirènes du confort et de la société de consom- mation quʼils dénonçaient à lʼépoque. Dans les usines du Haut- Doubs, les semblants de contes- tation ont été presque étouffés dans lʼœuf. Et la réaction virulente de la fin mai en soutien au gou- vernement de lʼépoque, ici com- me ailleurs, a eu tôt fait de réta- blir lʼordre historique de lʼorganisation sociétale. Quant aux injustices, elles nʼont fait que se creuser depuis quarante ans. Mai 68, douce illusion. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2008 Crédits photos : C’est à dire, François Alléguè- de, Arc-en-ciel, Philippe Kaufmann, Béatrice Pasteur, Jacques Reichard. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

L es travaux de rénovation du pont de Biaufond, que nous avons annoncés dans le numéro 130 de Cʼest à dire, ont démarré. Le marché de travaux a été attribué au consortium suis- se Bieri & Grisoni, Zwahlen & Mayr et Sablisol. “Malgré l’entretien et les remises en état successives, une opération d’ampleur est deve- nue indispensable au vu de l’important niveau de corrosion atteint sur le tablier et la structu- re porteuse (poutres à treillis). Il est prévu de remplacer le tablier par une dalle en acier. Les culées et les fondations, saines, seront main- tenues en l’état” précisent les ser- vices du Conseil général du Doubs, co-responsable des travaux. Depuis le début des travaux, les véhicules sur une résine gravillonnée direc- tement posée sur la peinture de protection contre la corrosion de la dalle. La structure porteuse sera conservée, après sablage et pro- tection contre la corrosion. Sur le plan écologique, les parte- naires franco-suisses ont voulu fai- re de ce chantier un exemple. “Le cahier des charges est très rigou- reux. Aucun épanchement ne se fera dans le Doubs. Le chantier sera confiné et les particules seront aspirées. Les déchets seront par- ticulièrement suivis, depuis le chan- Le chef de file de ce nouveau mou- vement auquel se sont déjà ralliés 9 conseillers généraux de Doubs Avenir souhaite que lʼopposition soit une force de proposition et que la majorité soit récep- tive aux idées quʼelle émet. “Il y a une gageure dans ce que je tente, c’est de changer les mentalités. Dans le projet que je défends, il y a un effort à fournir des deux côtés. L’objectif est de redéfinir une manière démocratique de travailler. J’ai beaucoup de respect pour Claude Jeannerot. Je n’aurais jamais entrepris une tel- le démarche si j’avais été L egroupeDoubsAvenir a implo- sé à lʼinitiative de Daniel Leroux, conseiller général du canton du Russey. Au lendemain des élections cantonales qui ont conforté la gauche à la tête du Département du Doubs, lʼancienmairedeMont-de-Lavalaenga- gé uneréformedelʼopposition dépar- tementale dontlastratégieétaitselon lui “peu claire, peu lisible et parfois contradictoire.” Son initiative nʼest pas née dʼun conflit de personnes au sein de sa famille politique, dʼailleurs à aucun moment il ne parle de “division” avec ses com- pagnons. Le pari de Daniel Leroux est de donner une nouvelle consis- tance au débat démocratique dans lʼhémicycle du Conseil général où, comme dans la plupart des assem- blées, le parti majoritaire “règle tout” et lʼopposition joue les critiques systématiques. Au final, le débat a les contours dʼune “fausse démo- cratie.”

tier jusquʼà leur site de traitement” précise le Conseil général. La coupure totale de la circulation sur le pont est estimée à cinq mois. “Toutefois, la continuité du trafic est assurée pour les véhicules, qui peuvent emprunter un pont provi- soire. Les piétons quant à eux peu- vent toujours emprunter le pont” ajoutent les services techniques. les autres solutions envisagées étaient un stationnement de part et dʼautre de lʼouvrage avec fran- chissement à pied permettant lʼutilisation de deux véhicules (lʼun restant en Suisse, lʼautre en Fran- ce) par les usagers se regroupant ou encore la mise en place de transports collectifs utilisant - ou non - la possibilité de franchis- sement à pied de lʼouvrage. Le coût global de cette opération est estimé à 1,4 million dʼeuros. La somme est partagée par moi- tié entre le Conseil général du Doubs et la République et Canton de Neuchâtel. Construit en 1881, le pont franchit, sur une portée de 54 mètres, la rivière frontalière du Doubs pour relier la route canto- nale 168 (Suisse) à la R.D. 464 (France). Le pont est situé pour moitié sur chacun des territoires nationaux (village suisse de Biau- fond et commune française de Fournet-Blancheroche). face à un président du Conseil général sectaire” insiste Daniel Leroux, ani- mateur dʼun nouveau mou- vement qui nʼa pas enco- re dʼappellation. “Nous cherchons une formule autour de démocratie et de proximité” confie-t-il. Ceux qui se rallient à sa cause adhèrent à une nou- velle manière de conce- voir le rôle de lʼélu. “Je sou- haite que les représentants de l’opposition s’impliquent davantage dans les com- missions. Que tous les dos- siers soient examinés et discutés sur le fond. Je veux aussi qu’il y ait un référent par commission (culture, social, route, etc.), un spé- cialiste et non plus des généralistes. Les dossiers sont trop compliqués aujour- d’hui pour prétendre tout connaître. Le fond de cet- te stratégie est la clarté et la cohérence.” Daniel Leroux souhaite que lʼassemblée du Conseil général du Doubs devienne exemplaire dans sa manière de fonc- tionner. Lʼidéal serait quʼelle traite les dossiers en faisant fi des clivages politiques, alors que la majorité dʼente eux sont de nature apoli- tique. Tous les élus de droite ne le rejoignent pas dans ce projet puisquʼils sont une minorité à vouloir défendre lʼidentité de Doubs Ave- nir.

L e projet porté par la famille Pagnot passait en C.D.E.C. le mois der- nier. “Tous les membres de la commission ont voté favora- blement” , indique visiblement ravie Martine Pagnot qui assis- tait à la séance. Plus rien ne sʼoppose désormais au trans- fert de cette supérette dans les locaux de lʼancienne usi- ne Clyda. Lʼouverture est pro- grammée à la mi-septembre. Dʼici là, il reste pas mal de tra- vaux à entreprendre. On ne transforme pas du jour au len- demain une usine en maga- sin. Rien nʼest encore finalisé dans le détail de lʼagencement. Outre lʼintérêt de proposer un emplacement plus attractif avec toutes les commodités en termes dʼaccès et de sta- tionnement, le site offre des possibilités dʼextension sans

Comme ce projet dépassait 300 m 2 , un passage en C.D.E.C. sʼimposait. “On avait déjà obtenu un accord unani- me.” Entre-temps sʼest pré- sentée lʼopportunité dʼacquérir les locaux Clyda. Cette option sʼavérait plus pertinente et impliquait également un second passage en C.D.E.C. Extension sur place ou trans- fert à quelques centaines de mètres, les motifs ne varient guère dʼune version à lʼautre. “On veut rester un commerce alimentaire à taille humaine suffisamment bien approvi- sionné pour que la clientèle locale y trouve matière à fai- re ses courses de la semai- ne” , confiait déjà Martine Pagnot il y a quelques mois. Lʼobjectif nʼa pas changé.

aucune mesure avec la situa- tion actuelle. De 120 m 2 , la surface commerciale passe- ra à 600 m 2 . De quoi diversi- fier lʼoffre et élargir les gammes de produits proposés. Dans cette perspective sont prévus, par exemple, lʼaménagement dʼune cave à vins et le déve- loppement dʼun rayon fruits et légumes. Pour Martine et Hubert Pagnot qui ont repris ce commerce alimentaire en 1996, ce trans- fert cʼest aussi un pari sur lʼavenir. Une façon de pré- parer en douceur une suc- cession promise à Ludovic et Nicolas, leurs deux fils avec qui ils travaillent depuis quelques années. Un peu à lʼétroit dans un magasin de 120 m 2 , la famille prévoyait de réaliser une extension à lʼarrière du bâtiment existant.

Pont de Biaufond : les travaux ont commencé

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V A L D E M O R T E A U

École : le couperet tombe à Villers-le-Lac et aux Combes À la rentrée 2008, plus d’école dans le hameau de Chaillexon à Villers- le-Lac. Celle des Combes perdra également une classe. Rien ne pouvait infléchir la logique implacable des baisses d’effectif. Carte scolaire

En bref…

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L’ inspection d’académie a annoncé la prochaine car- te scolaire le 1 er avril. Ce bilan se traduit dans le Doubs par 25 fermetures de classes et 13 ouvertures. Sur le Pays Hor- loger, les créations concernent Pierrefontaine-les-Varans et l’école du centre à Villers-le-Lac. “Globalement, il n’y a pas de grands bouleversements. Si l’on dresse le bilan de cette carte sco- laire sur la circonscription de Morteau, on a deux fermetures et deux ouvertures” , analyse Loïc Martin, l’inspecteur sur la cir- conscription. La plus mauvaise nouvelle, c’est la fermeture de l’école de Chaillexon qui fonctionnait en des parents d’élèves. 12 enfants sont scolarisés dans cette clas- se unique, soit 3 au-dessus du seuil de fermeture, ce qui a per- mis de sauver le bébé l’an der- nier. “L’effectif n’est qu’un para- mètre parmi d’autres. À Chaillexon, l’inspection vou- lait également éviter qu’un enfant se retrouve seul dans son niveau pendant toute sa scolarité L’idée, c’est d’avoir une meilleure qua- lité d’échanges” , poursuit classe unique. “Une gran- de déception. On savait que l’on était sur la sel- lette depuis l’année der- nière” , indique Béatrice Pasteur qui fait partie

5 ème classe. Un coup d’épée dans l’eau puisque cette même clas- se fermera à la rentrée 2008. “On a reçu le courrier de confir- mation il y a 3 jours (19 avril), annonce Coralie Cuenot membre du conseil de l’école. Cette fer- meture était prévisible car on est confronté à une grosse chute d’effectif avec beaucoup de départs en 6 ème et peu d’arrivées en maternelle.” Il y a actuelle- ment 97 écoliers aux Combes alors qu’il en faudrait 104 pour maintenir le poste. Conséquen- ce, une redistribution s’impose et les effectifs vont passer de 22 à 26 élèves en moyenne par clas- se. Lesquelles seront pratique- ment toutes à double niveau. Cette suppression n’est peut- être que provisoire car d’ici quelques années, le nouveau lotissement d’une vingtaine de parcelles alimentera peut-être à nouveau l’effectif scolaire. “Cela ne se fera pas dans l’immédiat. Et il faut savoir que pour rou- vrir une nouvelle classe, ce ne sera pas 104 mais 112 enfants nécessaires.” Le regret est d’autant plus vif que la muni- cipalité avait investi sur 5 ans près de 300 000 euros dans l’agrandissement et la moder- nisation de l’école. “On nous a incités à améliorer les conditions d’accueil sans vraiment jouer le jeu en face” , observe Coralie Cue-

l’inspecteur. Sans opter pour une occupation de classe, les parents de cette école se sont rendus à l’inspection d’académie dans l’espoir de se faire entendre. “Le hameau est en phase de développement avec 6 parcelles en train de se lotir et un collectif de 11 logements en cours de construction. On a éga- lement mis en avant le relatif enclavement du hameau où il n’est pas toujours facile de cir- culer en période hivernale” , pour- suit cette maman. Comme les autres parents, elle déplore la perte d’un service de proximi- té et les problèmes d’organisation que va engendrer la disparition de l’école. Villers se retrouve en Béatrice Pasteur ne se fait guè- re d’illusion tout comme les 9 familles concernées. “Une éco- le qui ferme, c’est une école qui n’ouvrira plus.” L’inspecteur de la circonscription souligne éga- lement qu’il n’y a pas de lien direct entre la fermeture de Chaillexon et l’ouverture d’une classe à l’école du Centre. La résignation est aussi de mise aux Combes où l’on avait obte- nu il y a 3 ans l’ouverture d’une quelque sorte amputée d’un élément de son patrimoine scolaire. D’autres rencontres sont programmées à l’inspection d’académie.

L’école à classe unique de Chaillexon fermera ses portes à la rentrée prochaine.

not qui est aussi nouvelle élue aux Combes. Pourquoi ne pas avoir pris les enfants de 2 ans ? “C’était en effet l’une des propositions de l’Inspection Académique. Où ça n’avait guère de sens, c’est que ces enfants n’étaient pas pris en compte dans la carte scolaire. On nous a seulement suggéré que si l’on faisait l’effort de les accueillir, ça pencherait dans la balance pour une éventuelle réou- verture ultérieure.” Loïc Martin apporte un com- plément d’information sur cet- te méthode qui peut sembler cavalière. “Le nombre d’enfants de 2 ans susceptibles d’être sco-

larisés relève pour l’instant de l’hypothétique. Mais si la com- mune s’engage à avoir une pri- se en charge sur plusieurs années, alors ils seront pris en compte si l’on atteignait le seuil d’ouverture.” Il estime également que l’investissement de la com- mune n’est pas à perte sachant que cette fermeture n’est peut- être que provisoire. La situation des Combes met en tout cas le doigt sur l’intérêt de pouvoir mettre en place une poli- tique de développement de la population régulière plutôt que par à-coups. Mais les élus n’ont pas toujours toutes les cartes en main. F.C.

“C’est presque du chantage.”

V A L D E M O R T E A U

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Albert Rognon : “Je ne reviendrai jamais aux affaires municipales” L’ancien maire de Montlebon et conseiller général du canton de Morteau a accepté de revenir sur sa défaite aux élections municipales. Un échec à l’issue duquel il estime avoir appris ce qu’était “la trahison.” Montlebon

C’ est à dire : Vous avez perdu lourdement les élections municipales. Dansquel étatd’esprit êtes-vous désormais ? Albert Rognon : Je n’ai plus d’amertume. Pour moi, la page est tournée. Je ne reviendrai jamais aux affaires municipales à Montlebon. Je prends mes dis- tances par rapport à la commu- ne. Mais si le nouveau conseil veut s’entretenir avec moi d’un dossier, je suis présent. Càd : Il est rare qu’un mai- re sortant soit sanctionné de la sorte. Comment analysez- vous cette défaite ? A.R. : Une campagne de déni- grement a débuté contre moi long- temps avant les élections. Si je n’avais rien fait pendant mon mandat, je comprendrais que les électeurs aient voulu m’écarter de la mairie. Mais dans mon cas, il semblerait qu’avec mon équi- pe nous ayons trop fait pour ce village. Je m’interroge. Comment

A.R. : Je crois en effet qu’on a voté plus contre Albert Rognon que pour Christophe André. Ce que je regrette, c’est que les ins- tances départementales de l’U.M.P. n’aient pas réagi pour clarifier la situation avant les élections puisque Christophe André et moi-même sommes tous les deux à l’U.M.P. Càd : Beaucoup vous ont reproché votre manière d’agir qui manquait de clarté. Qu’en pensez-vous ? A.R. : C’est de la mauvaise foi. J’ai toujours dit oui ou non aux affaires qui se présentaient. J’ai toujours été clair. Croyez-moi, c’est plus facile de dire oui à tout, que de dire non. J’ai toujours dit oui pendant mon mandat quand c’était possible. C’est vrai aussi que je n’ai peut-être pas suffi- samment communiqué sur nos réalisations. Càd : À quels reproches vous attendiez-vous ?

A.R. : On m’a beaucoup repro- ché d’être proche des entreprises. Mais c’est ce tissu d’entreprises qui fait que Montlebon n’est pas une cité dortoir. Elles contribuent aussi à l’essor du village par le versement de la taxe profes- sionnelle. Je continuerai à sou- tenir les sociétés et à favoriser le développement harmonieux de Montlebon. Des écologistes bien-pensants me reprochent enfin d’avoir éclai- ré l’église et la mairie de Mont- lebon. Mais ils ne reprochent pas au foot de consommer 70m 3 d’eau par jour pour arroser le terrain en été. Cela correspond au cin- quième de la consommation de la population de Montlebon. J’ajoute enfin que avons passé toute l’année 2007 sans décou- vert. Il y a toujours eu de l’argent dans les caisses de la commune, de 300 000 euros en moyenne. Le conseil en place a la possibi- lité de solder la dette de Mont- lebon s’il le souhaite. Alors qu’on ne me dise pas que la collecti- vité n’avait jamais un sou. Càd : Montlebon a changé de visage pendant votre man- dat. Cela n’a pas suffi à gagner la reconnaissance des électeurs ? A.R. : Je crois que c’est un vil- lage où on n’aime pas la réus- site tout simplement. J’ai tra- vaillé pour que les gens soient mieux, je me suis trompé. Aujourd’hui j’ai digéré ma défaite. Càd : Quel conseil donneriez- vous à la nouvelle équipe qui a fait campagne autour du slogan “Relevez le défi” ? A.R. : Je souhaite bon vent à cet- te équipe pour le bien-être des habitants deMontlebon. Si j’avais un conseil à leur donner, ce serait : “surtout n’en faites pas trop.” Faites ce qui a été décidé et pas davantage si vous voulez être réélus ! (sourire) S’il y a un défi à relever, c’est celui d’aller chercher des sub- ventions qui ont tendance à dimi- nuer pour l’eau par exemple.

des gens inconnues à Montlebon ont pu obtenir jusqu’à 100 voix de plus que moi lors des élections municipales ? Mes adversaires ont fait du porte-à-porte pour me discréditer alors que de mon côté je voulais apporter un peu d’éthique dans cette campagne pensant que les électeurs juge- raient sur mon bilan. Je me suis trompé. J’ai appris à cette occa- sion ce qu’était une véritable tra- hison. Je comprends aussi que les élec- teurs aient voté contre Albert Rognon. Mais pour qu’ils sanc- tionnent une liste complète sur laquelle figuraient des candidats d’une grande qualité, je me dis qu’il y a forcément eu une cam- pagne de dénigrement à notre égard. Càd : Les habitants de Mont- lebon auraient donc voté contre Albert Rognon et moins pour Christophe André qui fit d’ailleurs partie de votre conseil ?

Albert Rognon : “J’ai travaillé pour que les habitants de Montlebon soient mieux. Je me suis trompé.”

conseiller général ? A.R. : Je ne le sais pas encore. Qui vivra verra ! Il me reste enco- re trois ans durant lesquels je vais continuer à travailler et à être à la disposition des collec- tivités. Je ne refuserai jamais l’invitation d’un conseil muni- cipal, quel qu’il soit. Càd : Le groupe Doubs Ave- nir a implosé au Conseil géné- ral sous l’impulsion de Daniel Leroux qui créé un nouveau mouvement. Votre sentiment ? A.R. : Il en aurait été autrement

Je signale qu’on m’a reproché d’avoir investi de l’argent autour de l’église et moins dans l’école. Mais ce que doivent comprendre les habitants, c’est que si nous avons fait ce choix c’est parce qu’à l’époque, nous pouvions béné- ficier de subventions importantes pour améliorer le cœur du villa- ge. Il fallait donc aller chercher ces aides en leur temps. Càd : Avez-vous des regrets ? A.R. : Mon grand regret et c’est le seul, est de m’être occupé du lotissement Sous-le-Château pour

tenter de trouver une solution au problème des habitants. C’est une affai- re privée et je n’aurais jamais dû m’impliquer. Ça m’a coûté très cher d’avoir été un interlocu- teur privilégié dans ce dossier.

si la droite avait gagné les élections départe- mentales. Je reste fidèle à Jean-François Longeot qui est le seul à m’avoir soutenu pendant ma cam- pagne. Daniel Leroux

“Montlebon est un village où on n’aime pas la réussite.”

est un humaniste que j’estime. Plutôt que de créer la scission, il aurait été préférable qu’il lan- ce un courant d’idée autour duquel nous aurions pu débattre. De tout mon cœur j’espère que le groupe va se reformer.An atten- dant, je ne sais pas comment nous allons parvenir à nous mettre d’accord pour formuler des pro- positions communes au Conseil général.

Càd : Vous restez conseiller général du canton de Mor- teau. Est-ce un handicap de ne plus être maire pour assu- rer cette fonction ? A.R. : Non, ce n’est pas gênant car je sais comment fonctionne une commune pour avoir été mai- re pendant sept ans. Càd : Avez-vous l’intention de briguer un second mandat de

Propos recueillis par T.C.

L’ancien maire de Montlebon est conseiller général du canton de Morteau jusqu’en 2011.

Grande foire Jeudi 1 er Mai et VIDE GRENIER à Montlebon Organisée par la SCNS de Besançon et le comité des fêtes

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V A L D E M O R T E A U

Santé Services ambulanciers : comment ça marche ? Les usagers s’étonnent parfois de ne pas avoir le choix de la socié- té d’ambulance. Tout dépend de la nature de la prestation, du cadre d’intervention et de son mode de financement. Éclairages.

En bref…

Étoiles Noires Le groupe les Étoiles Noires présente son nouveau spec- tacle “Au cœur des étoiles”. Toujours au profit de lʼassociation Semons lʼEspoir. Les Étoiles Noires seront pré- sentes vendredi 2 mai au Rus- sey, le samedi 10 mai à Villers- le-Lac, les 23 et 24 mai, 13 et 14 juin à Pontarlier, le 31 mai à Sochaux et les 27 et 28 juin à Besançon-Micropolis. Ren- seignements et réservations au 03 81 38 27 38. Nature La Ligue de Protection des Oiseaux (L.P.O.) organise la Fête de la nature les 24 et 25 mai. Dans le Haut-Doubs, une sortie est prévue à Four- net-Blancheroche le dimanche 25 mai dès 9 h 30 consacrée à la découverte de la faune et de la flore locale, organisée par Noël Jeannot et lʼassociation les Gazouillis du Plateau. Ren- seignements au 03 81 50 43 10. Artis Lʼassociation de peinture Artis organise les 16, 17 et 18 mai son exposition annuelle à la sal- le des fêtes de Maîche. Le ver- nissage aura lieu vendredi 16 mai à 19 heures. Horaires de lʼexpo : samedi 17 mai de 14 heures à 20 heures et dimanche 18 mai de 14 heures à 19 heures. Entrée gratuite.

Q ui paye, qui décide ? En matière de transport ambulancier, la règle du jeu est finalement assez simple. Et le Val de Morteau n’échappe à cette logique.Exemple à l’hôpital local. “On a établi des conventions avec les prestataires privés pour tous les déplacements ou les transferts qui sont à la charge de l’établissement” , explique Jacqueline Loichot, res-

ponsable des affaires médicales et sociales. Les Ambulances Mortuaciennes et Pontissaliennes assurent le transport des personnes cou- chées et la société Ambulance Vieille s’occupe des transports assis. Le montant global de ces deux conventions représente en 2007 une enveloppe d’environ 47 000 euros au budget de l’hôpital. Cette somme étant infé-

rieure au code des marchés publics, l’hôpital décide lui-même avec quel prestataire il tra- vaillera à chaque renouvelle- ment de contrat. “Les conven- tions sont renouvelées tacitement et les conditions font l’objet d’une libre négociation.” Certains cas n’entrent pas dans le cadre de ces conventionne- ments notamment le retour au domicile des patients ou le trans-

Les transports de malades pris en charge par l’hôpital local de Morteau, à destination par exemple du C.H.U. de Besan- çon, sont assurés par des ambulanciers conventionnés.

port dans un centre de conva- lescence sous réserve qu’il ne revienne pas dans les 48 heures, auquel cas c’est l’hôpital qui prend en charge. “Les entrées et sorties à la maison de retraite relèvent aussi du libre choix du résident en sachant qu’en cas de transfert, le remboursement

te prestation mobilise un véhi- cule spécifiquement équipé” , pré- cise Sandrine Dubernat des Ambulances Mortuaciennes et Pontissaliennes. Nouveau nom qui désigne un G.I.E. fondé en début d’année entre deux socié- tés indépendantes dans un sou- ci de mutualiser les moyens

humains et maté- riels. “L’objectif est d’assurer un service plus com- plet sur le plan des horaires.” Pas de libre choix

est possible seule- ment sous certaines conditions” , nuance Jacqueline Loichot. Pour les ambulan- ciers, ces conven- tions sont une

“Le remboursement est possible sous certaines conditions.”

aubaine même si elles ne cou- vrent qu’une partie de l’activité. “En plus de Morteau, on a éga- lement deux conventions avec l’hôpital de Pontarlier. L’une concerne l’évacuation des skieurs victimes d’accident sur les pistes de la station de Métabief. Depuis novembre 2007, on a également été retenu à l’issue d’un appel d’offres pour assurer le transfert des personnes médicalisées. Cet-

non plus lors des gardes ambu- lancières en urgence. Le servi- ce organisé en accord avec la Sécu et qu’on se voit proposer en composant le 15 tous les soirs de 20 heures à 8 heures et du vendredi 20 heures au lundi matin 8 heures. “Ces gardes sont réalisées à tour de rôle par l’une des quatre sociétés ambulan- cières du Val de Morteau.” F.C.

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Val de Morteau Un manque préoccupant de sapeurs-pompiers volontaires Face à un problème qui se pose surtout en journée, les quatre centres d’intervention fonc- tionnent sur le principe d’une garde postée à la caserne de Morteau. À ce dispositif s’ajoute la mise en place de conventions de disponibilité entre les employeurs et le S.D.I.S.

L a situation n’est pas spé- cifique auVal deMorteau. Cette crise de vocation s’observe partout en Fran- ce. Elle se pose avec un peu plus d’acuité sur la bande frontalière où de nombreux sapeurs-pompiers volontaires travaillent également en Suisse. D’où les difficultés à pou- voir se libérer facilement en jour- née. “Plus de 50 % des interven- tions sont effectuées de 6 h 30 à 18 h 30” , indique le major Kauff- mann. Le chef du centre de secours ren- tif, les pompiers mortuaciens ont effectué 207 interventions du 1 er janvier au 15 avril 2008. En journées, c’est 33 en janvier, 32 en février et 26 en mars. La couver- ture des risques incendie et secours sur le Val de Morteau s’inscrit dans une logique rurale qui s’appuie essentiellement sur le volontariat. On compte seulement trois pro- fessionnels sur les 53 sapeurs de la caserne de Morteau. Il n’y a que des sapeurs-pompiers volon- taires dans les trois autres centres d’intervention que sont Villers-le- Lac, Les Gras et Grand’Combe- Chateleu. L’effectif profession- forcé de Morteau met ain- si le doigt sur le nœud du problème car en service de nuit comme le week- end, pas de souci d’effectifs. À titre indica-

nel est peut-être insuffisant sur un secteur certes rural mais qui abrite 18 000 habitants et consti- tue un bassin de risques impor- tants avec de nombreux établis- sements recevant du public, des installations classées, le pipeline, l’activité touristique, le trafic trans- frontalier. En plus le secteur en question est relativement éloigné des principaux centres de Besan- çon, Montbéliard et Pontarlier. Tous ces critères géographiques et démographiques sont pris en compte dans le schéma départe- sapeurs-pompiers nécessaires pour assurer les astreintes. “À Morteau, on devrait tenir un effectif de réfé- rence de 9. On se situe plutôt entre 4 et 7 en journée et on atteint le chiffre référence uniquement la nuit et le week-end.” Les sous-effec- tifs en journée remettent-ils en cause la capacité à assurer un ser- vice efficace ? “Non, objecte immé- diatement le chef de centre. On assure toujours la même qualité de secours et notamment grâce à la garde postée en place depuis le 2 janvier dernier.” Cette garde est composée de trois sapeurs-pompiers volontaires issus mental d’analyse et de couverture des risques (S.D.A.C.R.) qui déter- mine, entre autres et pour chaque centre, le nombre minimal de

des quatre centres du Val de Mor- teau. Ils sont regroupés sur Mor- teau et opèrent de 6 h 30 à 18 h 30. “Ce dispositif permet de répondre à environ 80 % des interventions en période ouvrable. Le personnel d’astreinte complète cette garde quand la situation nécessite plus de trois sapeurs-pompiers.” La mutualisation donne des résul- tats probants mais la solution idéa- le consisterait à renforcer l’effectif de volontaires. “On en appelle au civisme de chacun pour s’engager chez les pompiers.” Qui peut être pompier ? Toute personne âgée de 16 à 55 ans, jouissant de ses droits civiques et remplissant les condi- tions d’aptitudes physiques et médi-

Le patron de Big Mat François Jacquet a signé une convention de disponibilité libérant son employé Christophe Drezet pour d’éventuelles interventions en journée.

cales. Reste ensuite à suivre une formation de 240 heures étalée sur 3 ans à l’issue de laquelle le can- didat est prêt au service. Le statut du pompier volontaire a ses bons et ses mauvais côtés. Contraintes des astreintes, gra- vité des interventions, les aspects négatifs sont compensés par l’esprit

de corps, la fraternité et le senti- ment de rendre service qui ani- ment les pompiers volontaires. “On espère que le projet de la nouvelle caserne va également susciter des vocations” , conclut le major Kauff- mann relativement confiant dans l’avenir. Il sait en effet qu’il dis- pose d’une solide section de Jeunes- S.D.I.S., il va tout prochainement signer une convention concer- nant l’un de ses employés, Chris- tophe Drezet, également pom- pier volontaire à Morteau. “On est parti sur un contrat d’un an avec tacite reconduction qui com- prend un temps d’intervention équivalent à une semaine par an.” “On peut inscrire les heures mobi- lisées par le service en don au titre du mécénat. Cela signifie que le coût salarial du temps d’intervention est déductible à 60 % des impôts de l’entreprise” , poursuit Bruno Perrin. La convention ouvre également résidence principale, etc.…) et celui que j’ai obtenu au fil des années (mon entreprise, une succession, etc..). Est il toujours cohérent avec mes objectifs qui bougent, qui se modifient, sera-t-il suffisant pour assurer mes vieux jours, etc.… Voilà déjà de quoi réfléchir ! trop souvent, l’on rencontre des clients qui ont constitué un patrimoine financier, immobilier, et qui se sen- tent seuls face aux décisions, au suivi, à l’impôt généré ! Et le conseil que nous pouvons leur donner, ce n’est de faire confiance que dans celui qui saura leur prouver la vali- dité juridique, fiscale, et écono- mique d’un schéma. Quel conseil peut on donner aujourd’hui à une personne qui se pose des questions ? F : Tout d’abord, se rapprocher d’un CGPI diplômé, agréé Conseil en Investissement Financier auprès de l’AMF (Ex COB), et courtier. Lors du premier entretien, il doit faire un état des lieux. Ensuite, il doit vous présenter un rapport écrit qui engage sa responsabilité de conseil. Attention aux promesses déme-

Sapeurs-Pompiers (J.S.P.). Ils sont une trentaine cette année, âgés de 12 à 16 ans à s’initier aux bases du secourisme et de l’incendie. Le major fonde également des espoirs sur le développement des conventions entre les employeurs et les pompiers.

Toujours la même qualité de secours.

Zoom “Il faut jouer le jeu”

surées ! tout doit être encadré par le juridique ! Assurez vous éga- lement qu’une mission de suivi est mise en place. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas… Enfin, pour assurer une totale objec- tivité, le conseiller doit être indé- pendant : il peut trouver la solu- tion au sein de plusieurs établis- sements, ce qui garantit son objec- tivité. Et de fait, vous diversifiez vos actifs, et vous vous assurez d’une bonne gestion. A qui s’adresse le conseil en ges- tion de patrimoine ? F : A tous ou presque! dès qu’il exis- te un projet (acquisition immobi- lière, épargne à constituer, ques- tions de retraite, etc…), il faut le soumettre à son conseiller qui sau- ra vous indiquer le meilleur pro- cessus. Au cœur de la transmission patrimoniale, le conseiller a un grand rôle à jouer, et peut même vous aider à mettre en place des solu- tions « sur mesure » dédiées pour vous. En fait, c’est un peu l’inverse de la « grande distribution » ? F : Tout à fait. Nous faisons du sur mesure, pas du prêt à porter qui, pour être parfait, demanderait des retouches ! Tout cela doit s’inscrire dans une relation de proximité. FEELEO Patrimoine 9, rue Huygens Immeuble l’Anthéor 25000 BESANÇON Tél. 03 81 25 07 97 Fax 03 81 47 33 79 droit à un abattement sur la poli- ce d’assurance incendie de l’entreprise. Christophe Drezet, le principal concerné, se réjouit de ce partenariat. Pompier depuis 16 ans à Morteau, il travaille chez Big Mat depuis 10 ans. “Grâce à cette convention, je peux éven- tuellement être mobilisé pour des gardes en journée. Cela permet aussi de prendre quelques jours pour la formation.” De quoi conforter dans la durée et en tou- te transparence une combinai- son travail-volontariat certaine- ment appelée à se développer.

A ce jour, 5 conventions de mise à disponibilité entre différents employeurs et le Service Départemental d’incendie et de Secours (S.D.I.S.) sont actées ou en cours de signature à la caser- ne de Morteau. “On fonctionne au cas par cas, annonce le capitai- ne volontaire Bruno Perin qui s’occupe du dispositif. Pour chaque convention, on négocie avec l’employeur un temps de mise à disponibilité. Il s’engage à lais-

ser partir son pompier en main- tenant son salaire. Inversement, il obtient quelques compensations pour ce geste citoyen.” Bien sûr, la différence ne couvre pas le manque à gagner. Mais ce type d’engagement citoyen a-t-il un prix ? “On s’engage avant tout dans l’esprit de jouer le jeu. € a mérite de faire un effort” , indique François Jacquet qui dirige l’entreprise Big Mat aux Fins. Après avoir été sollicité par le

Feeleo donne de l’envergure à votre patrimoine PUBLI-INFORMATION

V ous êtes installés sur Besan- çon, et pratiquez au sein de votre structure du « conseil patrimonial » en tant que CGPI sur l’ensemble de la Franche Comté. Qu’entendez vous par ce terme ? F. : Le métier de CGPI (conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant) a été créé dans les années 70, pour offrir une alternative à la partialité des banques et grands groupes finan- ciers. Au fil du temps, le métier s’est structuré : Le conseil patrimonial regroupe plusieurs activités : le conseil fiscal, civil, et économique, autour d’une problématique patri- moniale : transmettre mon patri- moine, mon entreprise, gérer mes actifs financiers en fonction de mes objectifs, etc… Lors de notre inter- vention, nous faisons une « photo » de départ, et nous nous projetons dans l’avenir de notre client, et pré- conisons les solutions qui l’amèneront à concrétiser ses objectifs. Très directement, qu’est ce qu’un patrimoine pour vous ? F : Le terme « patrimoine » regrou- pe plusieurs éléments : celui qui est à constituer (mon épargne, ma

Eric Martin à gauche, Karine Sacquin, et Franck Laclef

V A L D E M O R T E A U

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Services à la personne : le bouquet s’étoffe avec Gardénia Morteau Déjà implantée sur Mathay et Maîche, cette association qui œuvre dans l’aide au maintien à domicile ouvre une antenne sur le Val de Morteau.

question du statut de l’emploi est certainement la plus épineuse dans ce milieu. On s’efforce d’aller vers une mensualisation puis une annualisation du temps de tra- vail en vue de proposer des équi- valents temps plein aux personnes qui le désirent.” D’ici septembre, le président espè- re bien voir aboutir sa deman- de de labellisation relative à Gar- dénia. “On dépend d’un réseau qui nous a fait une proposition dans ce sens. Un label renforce la crédibilité. C’est en quelque sorte une assurance qualité.” En dehors du personnel de structure, l’association emploie des auxi- liaires de vie sociale et d’autres personnes qui ont rapidement la possibilité de suivre des plans de formation. “On investit beaucoup dans ce domaine qui contribue à la qualité de service recherchée. Le professionnalisme constitue

D ansleHaut-Doubscomme aileurs,lenombredepersonnes âgéesaugmentevite.Plus rapidementquelesinfra- structuresd’accueil,d’oùlesencoura- gementsenfaveurdumaintienàdomi- cile.Conséquences:lesservicesd’aideàla personneontleventenpoupe. “Com- me on intervient en milieu rural, on entre en concurrence directe avec l’A.D.M.R. Mais le gâteau est tellement gros qu’on veut bien se contenter des miettes” , annon- ce Françis Bertin, le président de Gardénia. Cette association a été créée par une auxiliaire de vie en 2001 à Mathay où elle a toujours son siè- ge. Le succès aidant, elle est par- tie à la conquête du Haut-Doubs en ouvrant un second bureau à

Maîche il y a 18mois.Cette expan- sion rime avec réussite. “On n’a pas une stratégie planifiée. Depuis qu’on est à Maîche, une partie de l’activité s’est développée en direc- tion duVal de Morteau, d’où l’idée d’y ouvrir une seconde anten- ne.”

L’activité s’étend aux courses, déplacements et promenades, ménage, repassage, maintien à domicile de fin de vie et aux gardes d’enfants à partir de 3 ans. “On intervient sous deux formules. Soit dans le cadre du prestatai- re. L’association est l’employeur

Située au 6 rue Neu- ve, la structure mor- tuacienne est dirigée par Christine Faivre- Pierret. Gardénia

et s’occupe de toutes les démarches adminis- tratives : salaires, fac- tures, contrats… Soit dans le cadre duman-

En concurrence directe avec l’A.D.M.R.

Christine Faivre-Pierret, la responsable de l’antenne mortuacienne et Françis Bertin, le président de Gardénia.

couvre toute la palette des ser- vices d’aide au maintien à domi- cile : aide au lever et au coucher, aide à la prise et préparation des repas, garde de jour et de nuit. “On fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7” , précise la res- ponsable.

dataire régit par la convention collective du particulier employeur” , poursuit Françis Ber- tin. Le personnel de structure de Gardénia compte une dizaine de permanents. L’association emploie 130 sala- riés sur tous types de contrat. “La

créer à plus long terme un centre infirmier, sur le Nord du Doubs.

une de nos priorités aumême titre que la proximité et la disponibi- lité. Sur chacun de nos sites, on double chaque année le nombre d’heures d’intervention et les effec- tifs”, conclut Françis Bertin qui ne cache pas son intention de

Gardénia Morteau 6, rue Neuve 03 81 67 50 43

Une approche récréative des risques Les Fins Le multi-accueil “Arc-en-ciel” aux Fins organisait pen- dant les vacances d’avril un centre de loisirs en vue de sensibiliser les enfants aux multiples dangers du quo- tidien. Une première en structure petite enfance.

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P eut-on traverser hors des passages cloutés ? Répondre à un inconnu sur M.S.N. ? Goûter les médicaments de toutes les couleurs de son petit frère ? Ne pas mettre sa cein- ture de sécurité sur un petit tra- jet ?À chaque question posée par Sandrine Sarron, la directrice du multi-accueil, les enfants, ils sont une quinzaine, âgés de 4 à 12 ans, décident ou non de traver- ser la rivière des crocodiles. Un risque qui signifie qu’ils répon- dent par l’affirmative. Pendant ce temps, les deux animatrices qui assistent la directrice comp- tent les points. “Après une dizai- ne de questions, tous les enfants sont pratiquement éliminés” , constate guère étonnée Sandri- ne Sarron. Cette éducatrice de formation est à l’origine de ce projet axé sur la prévention des conduites à risques.Un thème rarement abor- dé en centre de loisirs et qui a été très bien accueilli lors de sa présentation à la direction régionale de la jeunesse et des sports. “Avec le Conseil général, c’est l’un de nos deux partenaires privilégiés dans le cadre des actions menées en direction de la petite enfance.” Ouvert depuis 2001, le centre multi-accueil “Arc-en-ciel” est géré par l’A.D.M.R. avec des financements de la commune et de la C.A.F. Il intervient sur trois volets : halte-garderie, accueil périscolaire et centre de loisirs. “Sur ce projet, on a également

travaillé avec l’association for- matrice des sapeurs-pompiers du Doubs. Grâce à cette collabora- tion, une dizaine d’enfants de 9 à 12 ans vont passer le P.S.C. : Prévention Secours Civique. Ils bénéficient auparavant et tou- jours dans le cadre du centre de loisirs d’une initiation aux gestes qui sauvent.” Si elle privilégie les projets édu- catifs aux animations habituelles des centres de loisirs, la directri- ce tient à rester dans une dyna- mique ludique bien éloignée du stage intensif. “Les enfants sont d’abord en vacances.” Cette sen- sibilisation aux risques s’effectue de manière interactive. À partir des connaissances des enfants, les animatrices les amènent à prendre conscience des risques qu’ils peuvent rencontrer dans leur quotidien et de leur attitu- de face à ces dangers. Les acti- vités proposées pour arriver à ces objectifs tournent autour du jeu de rôle, du théâtre, des bri- colages adaptés. “On les a aidés à réaliser par exemple un jeu de l’oie géant. À chaque case cor- respond un Q.C.M. portant sur un risque, une conduite parti- culière.” Dans une journée-type, ce gen- re de séance dirigée dure tout au plus 1 h 30. Cette expérimen- tation semble probante. Les enfants se montrent intéressés. Ils participent et ne manquent pas d’apporter leur propre témoi- gnage sur des questions qu’ils vivent au quotidien.

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Au jeu de la prévention des conduites à risques, les enfants réagissent spontanément. Ils commettent rarement deux fois la même erreur. Il y a de l’espoir.

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