5075357321

voir tout le bataillon réuni emporter d’assaut une hauteur ! Nous poussons les hourras réglementaires. Les musiciens ne goûtent pas ces charges qui les essoufflent. Je passai une agréable soirée avec les sous- lieutenants de la garde. Je les avais invités à dîner; nous fîmes beaucoup de bruit; quel­ ques chaises perdirent, je crois, leurs pieds... Le lendemain, mon capitaine me regarda tristement à l’école de bataillon ; j ’avais les jambes un peu molles. — Quand donc, me dit-il, cesserez-vous de faire la noce ? Je goûtai fort une manœuvre de nuit qui me parut très intéressante avec l’attaque des avant-postes, puis des patrouilles se faufilant entre les vedettes. Yu l’obscurité, nous ne devions pas faire mettre la baïonnette au canon. En octobre, nous eûmes deux jours de manœuvre avec la garnison. Le prince royal,

Made with FlippingBook flipbook maker