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et les princes royaux font les honneurs avec leur amabilité habituelle. Ces bals ne me souriaient pas ; je le dis carrément. En arrivant ici, je savais à peine danser à la danoise. Je fus convié à un bal de cour où je ne brillai pas par les lalenls chorégra­ phiques. Les jeunes princesses ont des listes de danseurs commandés d’avance pour les faire valser. Au souper, les places sont fixées par le protocole. Le prince Chira et moi nous alternions entre une dame d’honneur et la femme d’un ministre. Je me montrai très gauche à la danse et commençai par mar­ cher souvent sur les petits pieds de mes danseuses ; leur souffrance me lit renoncer à ce genre de sport. L’hiver à Copenhague se passe gaiement dans le monde dont le corps diplomatique est le centre ; les dîners et les bals se suc­ cèdent. On profile de la journée pour pati­ ner (flirter) et pour aller en traîneau à deux

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