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des lambours. C’est ce jour-là qu’après la marche numéro 21, j ’entendis mes braves fifres et tambours entonner un air de cale concert, très connu alors, et célébrant les louanges d’une célébrité de Copenhague, Dagmar, Dax pour les amis. Le prince Cliira, ayant admiré et fêté la divette, était alors en stage à un bataillon de forteresse. Menant ses hommes à la baignade, il leur avait, suivant la coutume, permis de chanter : et toute la compagnie d’entonner : « Oh ! Dagmar, oh ! Dagmar, etc... », le refrain que tous les gamins sifflaient. Le prince Cliira les pria d’exercer leurs talents sur d’autres mélodies. Les élèves, à notre école, pensaient déjà avec effroi aux examens de sortie et se mul­ tipliaient. Les examens, portant sur toutes les matières, se firent sur le terrain, la place d’exercice ou dans la caserne. Le colonel, avec une grande patience, posa les questions lui-même: le cours d’artillerie fut terminé

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