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Ion et dus commander au feu mon bataillon, en donnant tous les ordres, devant le prince royal. J’en avais un peu chaud. Je commençai alors un travail sur la cam­ pagne de 1870, concernant la mobilisation de l’armée allemande et les premières opé­ rations. A l’école, après le déjeuner, on jouait à la roulette. On fabriquait une roulette de car­ ton, agrémentée de grands chiffres bleus et rouges. On la faisait tourner à l’aide d’un porte-plume sur une table marquée de craie. Ce petit sport dura quelque temps et fut remplacé par le jeu du bouchon. Des dis­ putes terribles s’élevaient, terminées souvent par signes, durant le cours d’allemand (le professeur avait la vue très basse). Un de mes camarades de la garde venait alors de se marier. Je profitai d’une heure de loisir pour monter à bicyclette et lui rendre visite. Je tombai au milieu d’une i l .

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