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et tristes. Le pope nous gratifia tous d’un cierge que nous dûmes tenir tout le temps allumé; puis il officia dans le chœur. Comme il est fermé, nous n’avons rien pu voir. Il en sortit armé d’un immense encensoir qu’il mania à toute volée. 11 eut la gracieuseté extrême de me lancer trois fois l’encensoir au nez ce qui me fut fort désagréable, bien que ce soit un grand honneur. La cérémonie dura une heure et demie. Le pope vint enfin nous délivrer de nos cierges, baisa les mains des princesses, puis tout le monde se dispersa. Dans les bureaux de l’état-major il fait une chaleur torride. Les carafes d’eau sont bien vite vidées. Une ordonnance nous apporte du café du restaurant voisin ; on se ra­ fraîchit. Le voyage approche; il faut tout mettre au net, faire autographier les pièces. Le général les lit; le chef de la section tac­ tique, mon ancien professeur à l’école d’état-

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