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dragons, artilleurs. Les pompiers ne pou­ vaient se rendre maîtres du feu activé par un vent terrible ; c’était grandiose. Nous sommes restés jusqu’à cinq heures à aider de notre mieux à sauver les effets les plus précieux des maisons. La chaleur était étouffante et la fumée nous faisait mal aux yeux. Les soldats emportent de chez le géné­ ral tout ce qui devait servir à notre dîner. Le général abandonne les vins, les liqueurs, la nourriture, ce qui eut de fâcheux résul­ tats. Les dégâts sont considérables, les troupes patrouillent toute la nuit. Le lendemain, nous sommes plongés dans nos paperasses; je vais voir à la campagne un colonel qui a toujours été bienveillant pour moi. Un dîner d’adieu nous réunit tous à l’hô­ tel. Le général prononce un toast pour l’hôte français. Je suis très ému en le re­ merciant.

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