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Le lendemain, à cinq heures du matin, nous partons pour le tir à la cible. Les fêtes des noces d’argent avaient un peu ébranlé nos forces. Mon tour de tirer vient. Résultat : deux balles hors de la cible. Le lieutenant me dit : — Le prince royal a célébré ses noces d’ar­ gent, mais vous, Flojmand, vous avez fait la noce, et bien. J ’étais un peu honleux et je m’appliquai à mieux tirer. Nous eûmes ensuite deux marches mili­ taires de trente et quarante kilomètres cha­ cune. On met le fusil au bras en traver­ sant la ville, puis hors des faubourgs on fait une halte de cinq minutes. On allonge la bretelle du fusil et on le place devant le corps, la culasse mobile reposant entre les deux cartouchières. Les longues pipes sor­ tent des muselles et s’allument. La garde ne chante pas en marche, contr airement au

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