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grande tenue vont et viennent, une badine à la main. Un sergent des grenadiers de la garde s’approche de moi et me salue. Il me demande si je veux m’engager, me peignant sous les couleurs les plus riantes la vie mili­ taire en Angleterre. Lorsqu’il eut fini son boniment, je lui dis que je regrettais de ne pouvoir m’engager dans son régiment; car je servais dans la garde danoise. En me découvrant pour répondre à son adieu, il put voir sur mon front bronzé la marque oblique du bonnet de police. 11 me salua militairement, croyant être en présence d’un olficier; je n’eus garde de le détromper. A mon retour d’Angleterre, je trouvai mon cher bataillon renforcé, depuis le 12 sep­ tembre, par les réservistes. L’école de batail­ lon recommença pour moi. Pour la fête du prince Christian, nous exécutâmes un service en campagne, avec les hussards de la garde. Ma compagnie longeait

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