La Presse Bisontine 202 - Octobre 2018

40 LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 202 - Octobre 2018

EN BREF

INITIATIVE

Made in France

Soutenez une première mondiale ! Les créateurs du premier couteau à lame auto-aiguisante lancent une campagne de financement participatif. Présentation.

Pardonner “Pardonner l’impardonnable… Pour vous avant tout”. C’est le thème de la conférence que donnera le Québécois Robert Savoie dans le cadre de sa tournée européenne. Le jeudi 18 octobre à la Maison de l’Économie, C.C.I. du Doubs, à 19 heures. “Pourquoi faire un travail de pardon pour soi avant tout ? Sur le chemin du pardon, renoncer à punir l’autre c’est d’abord renoncer à se punir”, explique Robert Savoie. Depuis 26 ans, Robert Savoie a donné plus de 3 000 conférences, ateliers et formations, avec la volonté de mettre son parcours hors du commun au service des autres. La conférence : “Pardonner l’impardonnable”, va bien au-delà d’une simple présentation. “C’est une rencontre d’une rare authenticité” promet Valérie Brière, l’organisatrice de cette conférence. Plus de renseignements sur www.inspirationsandf riends.com, ou au 06 86 90 92 26.

Une première mondiale l’Avanona, un couteau à

lame rétractable auto-aiguisante,

Pour participer au crowdfunding à partir du 15 octobre, détails sur le site Internet www.avanona.fr

fait pour la randonnée.

L’ entreprise franc-com- toise Avanona s’ap- prête à lancer la com- mercialisation de son nouveau couteau éponyme : L’Avanona. Ce modèle déve- loppé et fabriqué 100 % en Fran- ce, est marqué du sceau de l’in- novation comme le reste de la gamme. La particularité de ce couteau de poche à lame rétrac- table est qu’il est doté d’un sys- tème auto-aiguisant unique. Sa lame s’aiguise sans effort à chaque fois qu’elle rentre et sort, garantissant ainsi la per- formance de l’outil dans la durée. “Nous apportons une innova- tion technique majeure dans cet univers” assurent Jean-Charles Quesnel et Philippe Héberlé, fondateurs de la marque, qui

commercialisent déjà sous ce nom des couteaux dédiés aux activités outdoor (la chasse, la plongée, la pêche). L’Avanona a été conçu pour les amoureux de la nature, baroudeurs. “Ce couteau restera pour toujours le premier couteau de poche auto- aiguisant jamais développé. Une première mondiale !” assurent- ils. Pour réussir l’entrée sur le mar- ché de son nouveau modèle, la P.M.E. franc-comtoise lance une campagne de crowdfunding sur Internet. En échange de leur contribution, les internautes auront droit à un tarif préfé- rentiel sur le couteau Avano- na. Les fonds ainsi récoltés dans le cadre du financement parti- cipatif vont permettre à la

P.M.E. de poursuivre son déve- loppement et de financer acti- vement la conception d’un nou-

veau modèle qui élargira enco- re la gamme de l’entreprise. La marque a fait de la qualité et

de l’innovation le cœur de son savoir-faire, le tout sous la ban- nière 100 % Made in France. n

START-UP 3 500 élèves utilisateurs dans l’Académie L’orthographe ne sera plus un problème avec LexiClic

L es recherches en la matière montrent que l’enfant doit manipuler la bonne orthographe le plus tôt possible dans ses apprentissages pour mieux l’acquérir. Christophe Lefort et Laurent Jeune en ont eux- mêmes fait le constat dans leurs écoles àAvoudrey et Ver- cel. Pour répondre à l’interro- gation récurrente : “Maître, comment on écrit ce mot ?” , ils ont donc eu l’idée de cette méthode innovante appelée “Métalo”, qui fait appel à l’ap- plication digitale LexiClic. Celle-ci prend en fait la forme d’un clavier numérique sur lequel sont écrits des sons. Il suffit à l’enfant de cliquer sur la touche correspondante à ce qu’il prononce, pour tomber en quelques clics sur lemot recher- ché. Disponible sur tablette et ordinateur, l’outil séduit bien sûr par son côté ludique mais aussi par sa capacité à auto- nomiser les élèves. “Ils entrent plus vite dans l’écrit. Des enfants qui n’arrivaient pas à raconter une histoire ou une sortie par exemple, réussissent aujourd’hui à écrire et y pren- nent même plaisir” , note Chris- tophe Lefort. L’idée étant de les aider à mémoriser les mots et àmieux les reconnaître pour les écrire ensuite. Une révolution qui fait de l’ombre au dictionnaire. Deux enseignants du Haut-Doubs ont planché sur une nouvelle méthode d’apprentissage de l’écriture et de la lecture, à partir d’un clavier phonétique.

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DOUBS

Les résultats sont là d’après Christophe Lefort et Laurent Jeune. Les élèves évalués en fin de C.P. ont des niveaux de fin C.E.1 en orthographe et en compréhension.

Plus proche de leur façon d’ap- prendre, LexiClic répondrait aussi mieux aux besoins, com- parés aux outils aujourd’hui utilisés en classe. “ La liste de mots écrite au tableau ouvre moins de possibilités, et le dic- tionnaire ne sert pas tant à donner l’orthographe qu’une définition. Une recherche peut ainsi être fastidieuse comme sur le mot peinture où on en trouvera plein d’autres avant. Et encore faut-il chercher à “pein’’ et non “pin’’ ou “pain’’…” , note Laurent Jeune. Un autre avantage se trouve dans la cor- rection naturelle de mauvaises prononciations ou de confu- sions de sons. C’est justement parce qu’ils

du secteur (Étalans, La Riviè- re-Drugeon, Loray, Valda- hon…), ils ont donc pris une disponibilité et créé leur start- up. Hébergés depuis ce mois de septembre au Village by CA, place Saint-Jacques, ils pour- suivent le développement enta- mé depuis trois ans et demi. Deux bases de données sont aujourd’hui accessibles : une avec 6 700 mots pour les C.P.- C.E.1 “avec l’idée de ne pas les noyer non plus” et une autre composée de 18 000 mots qui va jusqu’au collège. Le clavier, paramétrable de multiples façons, peut aussi intégrer les adjectifs, les verbes, “et un conjugueur est disponible depuis la rentrée.” La version plus enfantine comprend, elle, l’écriture cursive ou capitale, des images… “Nous avons vou- lu faire un outil capable de se plier aux exigences de l’ensei- gnant” , résume Christophe Lefort. Tout le monde semble ainsi y trouver son compte. Étendue à 300 élèves sur cet- te rentrée, la méthode est aujourd’hui utilisée par 3 500 jeunes de l’Académie. n S.G.

savent comment fonctionnent les enfants que ces deux enseignants ont voulu aller plus loin. Après une phase d’in- cubation en parallèle de leur activité, durant laquelle ils ont testé leur outil sur leurs élèves et d’autres écoles

Du primaire au collège.

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