La Presse Bisontine 202 - Octobre 2018

La Presse Bisontine n° 202 - Octobre 2018

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l Police municipale Jean-Pascal Reyes quitte ses fonctions Le directeur est parti

Arrivé en 2017 à la tête de la Police municipale de Besançon, l’ex-chef d’État-major de la Police nationale Jean-Pascal Reyes a quitté ses fonctions, à la surprise générale.

Le maire et le directeur de la Police municipale étaient venus à la rencontre des habitants de Planoise. Les policiers municipaux à Planoise n’en sont pas à leur première découverte. Des rapports dans le cadre du G.L.T.D. le prouvent. Outre la résine de canna- bis, de la cocaïne, de l’héroïne, de l’ecs- tasy, ils ont trouvé plusieurs couteaux, le dernier en date dans la semaine du 17 au 22 septembre. Un peu plus tôt, un individu leur a remis un sac plastique qu’il avait trouvé dans la rue. À l’inté- rieur se trouvait une arme de poing char- gée. Ils procèdent également à des rele- vés d’identité. n Couteaux, arme chargée, drogue dure

l Zoom Les dealers font des ventes flash

C ontacté, Jean-Pascal Reyes n’a pas souhaité nous commenter les raisons de son départ de la Police municipale de Besançon. Officiellement, il est encore direc- teur des policiers jusqu’à début novembre mais ne dirige plus les équipes. C’est son adjointe, Delphine Clerc, qui prend le relais. Est-ce le sujet de l’armement de ses hommes qui est la cause de ce départ ? Ou est-ce l’arrêté anti-mendicité qu’il avait en par- tie rédigé ? “Il part pour des raisons per- sonnelles. Il fait valoir ses droits à la retrai- te” répond le maire de Besançon, interrogé par le sénateur Jacques Grosperrin lors du conseil municipal. Pour l’adjointe à la sécurité Danielle Pois- senot, “le directeur savait dès son arrivée que le maire et moi-même n’étions pas favo- rables à l’armement.” En clair, il savait où il mettait les pieds, donc cette option n’est pas tenable. Peut-être. Toujours est-il que des Policiers municipaux le regrettent. “Vous entendrez deux sons de cloche dans nos rangs, dit l’un d’eux qui ne souhaite pas dévoiler son identité. Il nous faisait confian- ce et nous permettait de faire nos vraies mis- sions de police.” Pour d’autres, l’arrivée des boucliers a été mal vécue. “Je vais présen- ter un bilan de l’action de la Police muni- cipale. Elle se montre très dissuasive à Pla- noise et le fonctionnement en patrouille mixte avec la Police nationale se passe très bien” , poursuit l’adjointe à la sécurité. n

Avant, la Police nationale était la seule à se rendre dans les garages ou les communs d’immeuble. Désormais, la municipale est là (photo archives L.P.B.). P arce que la pression policière est devenue forte en raison du G.L.T.D., les dealers s’adaptent. Ils ne sont plus rue du Parc mais ont plutôt migré vers le square Van Gogh, ou encore rue de Picardie… Mieux, ils procèdent à des ventes fla- sh. Un coup de téléphone permet de donner un point de rendez- vous pour une vente rapide qui se déroule dans une cage d’im- meuble, le tout en moins d’une heure. L’opération se répète plusieurs fois dans la journée. n

Les policiers municipaux à V.T.T. sont dévolus au centre-ville et non à Planoise.

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