Journal C'est à Dire 165 - Avril 2011

R E T O U R S U R I N F O

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“Affaire Mouchtouris” : le notaire mis hors de cause

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Hélicoptères mystérieux : ce n’était qu’un entraînement

Renaître Ah, lʼépoque bénie où le Haut- Doubs et Besançon fournissaient 15 % de la production horlogère mondiale ! Tout le monde, ou presque, avait un emploi dans ce secteur dʼactivité et les usines regor- geaient de commandes. On ne va pas refaire lʼhistoire. Aujourdʼhui, cʼest une nouvelle génération dʼentrepreneurs qui misent sur le renouveau de lʼhorlogerie. Avec le retour chargé de symbole dʼun ate- lier dʼassemblage haut de gamme à Besançon (Louis-Leroy), lʼannonce concomitante par Breit- ling de la construction de nouveaux locaux, et plus près de chez nous lʼentreprise Péquignet qui annon- ce la création dʼune manufacture qui pourrait employer selon son dirigeant plus de 300 personnes, cʼest plus quʼun frémissement auquel on assiste. Il y a un véri- table mouvement pour tenter dʼimposer à nouveau sur le devant de la scène horlogère mondiale Besançon, le Haut-Doubs et leurs savoir-faire. Un réveil tardif ? Pas du tout. Il était sans doute néces- saire de laisser passer une géné- ration après celle qui, blessée par le drame horloger des années soixante-dix et quatre-vingt, avait fait une croix définitive sur le des- tin horloger de notre région. Cʼest donc une nouvelle race dʼindustriels qui ont décidé de prendre en main le futur horloger local. Et cette renaissance annoncée de lʼhorlogerie locale - ne nous enflam- mons pas, il ne sʼagit pour lʼinstant que de quelques nouveaux emplois -, doit cette fois dépasser le simple cadre industriel. Cʼest tout autant politiquement que ça se joue en ce moment. Quelques élus, les maires de Morteau et de Besançon notamment, ont sem- blé comprendre que même si notre région ne sera peut-être plus jamais le phare mondial de lʼhorlogerie, elle avait là une véritable carte à jouer. On sait bien sûr que si un jour lʼindustrie horlogère a une chance de renaître sur le sol franc- comtois, cʼest adossée à lʼarmada suisse. Et si Besançon et le Haut- Doubs peuvent tirer leur épingle du jeu, cʼest également en misant sur leur histoire glorieuse. Sans convoquer les fantômes dʼun pas- sé perdu, mais en sachant perti- nemment que le savoir-faire local a encore un terreau fertile ici. Quʼil faut désormais entretenir et faire pousser intelligemment. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Chou- let, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2011 Crédits photos : C’est à dire, Mairie des Gras, Stefano Iori, Ville de Neuchâtel, associations et organisateurs. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

jour, les animaux pâturent tran- quillement à l’entrée de Dam- prichard. Avec un hiver peu rigou- reux et des températures qua- si estivales en ce mois d’avril, les bovidés ont débuté leur mue. Leur pelage d’été est en passe de remplacer celui d’hiver. L’éleveur passionné attend sur- tout l’arrivée de nouveau-nés : “J’ignore quand les naissances arriveront mais j’espère d’ici quelques jours. Avant mai” dit- il. Il ignore le nombre de femelles qui pourraient mettre bas mais de belles peluches pourraient être aperçues par les touristes. L’office de tourisme de Maîche s’est associé avec l’éleveur et proposera des visites. Un cha- let et un immense “tipi” accueille- ront les badauds. L’éleveur pro- pose également à la vente des terrines à base de viande de bison et autres produits séchés. reçu aucune convocation d’aucune sorte et je poursuis, de façon tout à fait normale, mon activité professionnelle” met au point M tre Mouchtouris, victime donc, d’un perfide règlement de comptes entre notaires. Michel Mouchtouris précise néanmoins que “comme toute étude nota- riale, la mienne a subi une ins- pection annuelle le 7 décembre 2010.” Les conclusions de cet- te inspection révèlent que “la comptabilité de mon étude est suivie régulièrement et la cou- verture des fonds clients res- pectée, souligne la bonne quali- té de la rédaction des actes et de l’analyse juridique, une taxa- tion conforme au tarif, une ges- tion financière saine et pruden- te, des bureaux rénovés, une étu- de agréable et un accueil de qua- lité.” Touché dans son honneur, Michel Mouchtouris ajoute : “D’un simple conflit d’associés, il est rapidement fait une affaire qui ne repose sur rien.”

E n fin d’année dernière, le journal C’est à dire avait rendu visite à Jean Guillau- me, ancien agriculteur et éle- veur de montbéliardes recon- verti dans l’élevage de bisons depuis quelques mois. Objec- tif de ce passionné du Grand nord canadien : ouvrir son exploitation aux visiteurs et aux écoles et faire découvrir ces animaux à cornes. L’ouverture qui était prévue en mai au public a pris du retard. L’exploitant attend en effet le passage de la commission d’ouverture au public. Il est prévu une visite en chariot au cœur du troupeau avec com- mentaires de l’éleveur, visite du corral et des installations de contention pour la capture des animaux, dégustation sous tipi de charcuterie de bison. En attendant ces visiteurs d’un aujourd’hui installé à Nanterre (Hauts-de-Seine) avait été l’objet d’une enquête ouverte par la chambre des notaires de son département suite à une lettre de dénonciation, la justice a décidé de ne pas poursuivre. Par ordonnance du 18 février 2011, le président du Tribunal de Grande Instance de Nan- terre a purement et simplement débouté le procureur de la Répu- blique de la procédure que celui- ci avait intentée après avoir reçu une dénonciation de l’associée de M. Mouchtouris, Anne-Marie Gruel-Jacheet qui lui avait été transmise par la chambre dépar- tementale des notaires des Hauts-de-Seine. “Je n’ai donc jamais été poursuivi par la jus- tice, jamais été entendu par la chambre des notaires des Hauts- de-Seine, son président, ni a for- tiori , par la police. Je n’ai, depuis, S uite à notre article paru en janvier dernier révélant que l’ex-notaire mortuacien

taires à un prochain départ pour l’Afghanistan. Les sept hélicoptères légers “gazelle Viviane” et trois “Puma” étaient à Valdahon dans le cadre d’une manœuvre de soutien au deuxième régiment des Hus- sards d’Haguenau (2 R.H.). Hébergés temporairement au

camp pour réaliser ces manœuvres, les militaires du Hussard ont regagné l’Alsace le 7 avril. À noter que le régiment du génie de Valdahon est en opération en Côte-d’Ivoire, Afghanistan, Réunion, Polynésie. Il sera de retour au Liban en 2012.

F in mars, le bruit incessant d’hélicoptères survolant Val- dahon et la bande fronta- lière au-dessus du Val de Mor- teau a alimenté de nombreuses rumeurs. Jusqu’au 1 er avril, d’incessantes allées et venues d’hélicoptères ont alimenté les plus folles rumeurs, certains imaginant un départ massif de troupes fran- çaises vers la Libye. La nuit en vol stationnaire au- dessus de la commune des Gras dans le Val de Morteau, la jour- née aux alentours de Valdahon, dix hélicoptères appartenant au premier régiment d’hélicoptères de Phalsbourg (I.R.H.C.) ont créé un certain émoi dans le ciel du Haut-Doubs. Il ne s’agissait en réalité que d’un entraînement précise le camp du Valdahon où les engins étaient stationnés dans le but de préparer les mili-

Bientôt des bébés bisons à Damprichard

Des hélicoptères dans le ciel du Haut-Doubs ont semé le trouble au moment où la France intervenait sur le conflit armé libyen.

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Des visites de l’exploitation seront possibles à partir de juin.

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