Journal C'est à Dire 156 - Juin 2010

Zoom Incubateur de

Il en pince pour la modélisation industrielle Thomas Pawlak, scolarisé en 2 ème année de B.T.S.-C.I.M. à Morteau, décroche l’or aux Olympiades des métiers. Ce titre assure la promotion des filières microtechniques du lycée Edgar-Faure. Morteau

projets industriels

R E T O U R S U R I N F O

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. assisté par ordinateur) le 23 marsdernier.L’épreuvesedérou- laitaulycéeJules-HaagàBesan- çon. “On avait 8 heures pour modéliserune petite pince” , D ix candidats ont par- ticipé à la 41 ème finale régionale des olym- piades des métiers dans la catégorie D.A.O.(dessin

explique Thomas Pawlak qui était le seul représentant mor- tuacien. S’il n’a pas rendu la copie par- faite, il restera celui qui est allé

I l ne manquait à l’équipe 1 du F.C. Morteau-Montlebon qu’un billet pour la montée en C.F.A. 2 pour clore une sai- son exceptionnelle. Les hommes de Christophe Caschili sont invaincus, ils finissent seconds du cham- pionnat, avec un record de 81 points au tableau et pourtant, ces bons résultats sont insuf- fisants pour atteindre la mon- tée accordée au leader final du classement de Division Honneur, Jura Dolois Football. Les joueurs du F.C. Morteau-Montlebon échouent pour la quatrième fois en cinq ans aux portes de la C.F.A. 2. le plus loin dans la démarche. Il a privilégié le global au détail. Démontrant ainsi qu’il maîtri- sait son sujet jusqu’au bout et qu’on lui “pardonnerait” plus facilement quelques imperfec- tions techniques. “Cela évite aus- si de se bloquersurun point pré- cis” , poursuit l’étudiant.Sa pres- tation lui vaut d’être qualifié pourlafinalenationaleprogram- mée à Paris en février 2011. Le niveau montera encore d’un cran. “On devra probablement réaliser toute la modélisation à partir d’une pièce réelle.Ce qui sous-e tend de relever par exemple toutes les cotes au pied à coulisse.” Soit en quelque sor- te un retour aux fondamentaux dela conception industrielle. L’exercice ne semble pas déplaire àTho- mas qui aime lesdéfis.Àl’aise dans toutes les matières, ce brillant étu- diant originaire de Grand’Com- be-Châteleu envisage de pour- suivre ses études en mécatro- nique à l’I.N.S.A.de Strasbourg. Ce qui serait une première à Morteau. CetitrerégionalauxOlympiades des métiers valorise également les formations post-bac dispen- sées au lycée Edgar Faure. 45 élèvessontscolarisés cette année en B.T.S.Conception,Industria- lisation en Microtechniques (C.I.M.). Di lôme en poche, ces spécialistes interviennent tout au long de la chaîne numérique de développement et Ce brillant étudiant de Grand’ Combe- Châteleu.

Le F.C. Morteau-Montlebon échoue sans démériter

ÉDITORIAL

Gros mots Si la France est en émoi depuis la mi-juin, ce nʼest pas à cause de lʼélimination prématurée de son équi- pe nationale dans le Mondial de foot- ball. Après tout, la Terre ne tourne pas autour du ballon rond, ce sport nʼest finalement quʼun jeu et vu le niveau lamentable des tricolores depuis quatre ans, cet échec-là nʼest pas une surprise. Non : lʼissue catas- trophique de ce Mondial sud-afri- cain pour la France a mis en lumiè- re aux yeux du monde entier les dérives dʼune société tout entière. Et cette équipe de France en est hélas le reflet éclatant. Rendons- nous compte que cʼest un des socles de la République française quʼont fait vaciller les irresponsables jean- foutres tricolores. Cela par plusieurs attitudes : une inadmissible non- chalance sur le terrain, un mépris froid de lʼautorité, une violence ver- bale que lʼon croyait cantonnée aux banlieues les plus perdues, une suf- fisance et une morgue effroyables, enfin une impression extraordinai- re dʼimperméabilité au drame qui les entouraient, sorte de déshu- manisation cristallisée dans la seu- le image dʼunAnelka, drapé en Dark Vador narquois errant dans les cou- loirs dʼun aéroport au moment de son renvoi. Estomaquée, la France se rendait compte que son équipe était peut-être à lʼimage du pays. Et cʼest bien cette image-là qui fait froid dans le dos et qui renvoie à leurs responsabilités les plus hautes ins- tances du pays. On pourra bien trou- ver des fusibles dans cette masca- rade - Domenech, Escalettes et consorts - mais cette descente aux enfers africaine est plus lʼéchec dʼun système français tout entier où les valeurs essentielles ont fondu avec la lente dérive dʼun État qui a éri- gé en règles le consensus, le lais- ser-aller, la tolérance de façade, le nombrilisme, lʼindulgence et le laxisme, au nom dʼune liberté ou dʼune supposée émancipation de lʼindividu. Interrogez aujourdʼhui les éducateurs sportifs du Haut-Doubs, eux qui ont reçu en héritage les clés dʼune éducation que dʼaucuns qua- lifieraient de “dépassée” : ils pleu- rent de voir que leurs gamins, éblouis ou aveuglés par lʼaura artificielle de leurs idoles multi-millionnaires, sont tentés aujourdʼhui de fouler au pied ces valeurs. Le respect, lʼautorité, lʼhumilité, lʼabnégation, lʼobéissance et même la soumission ne sont pas toujours des gros mots. Osons le réaffirmer… et bon été à tous. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juillet 2010 Crédits photos : C’est à dire,Ville du Locle, associations et organisateurs. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Pas question pour autant de bais- ser les bras la saison prochaine. “La montée est toujours notre objectif” explique Bruno Zac- cardi qui vient de transmettre la présidence du club à Pascal Ger- mann. Pour être assurée de gravir un nouvel échelon, il faudrait pour cela que cette équipe finisse en tête du classement de Division Honneur. Un objectif tenable au regard de sa prestation cette sai- son. Elle a le potentiel physique et technique pour prétendre atteindre la C.F.A. 2. L’autre défi pour le club est de maintenir l’équipe 2 au deuxième niveau régional. L es étudiants en seconde année de B.T.S.-C.I.M. travaillent c tte année sur 7 projets dont 5 développés en collaboration avec des entreprises extérieures. Thomas Pawlak et deux autres collègues réalisent par exemple un système dentaire. “Cette société a déposé un brevet sur un produit qu’elle ne pouvait pas concevoir elle-même. Elle nous a contactés par le biais de la plate-forme technologique.Cette structure est à l’interface entre le monde de l’entreprise et les établissements de Morteau, Jules- Ha g et l’I.U.T. Génie Mécanique et P oductique à Besançon” , explique Philippe Jeannerod, professeur de construction micro- technique en B.T.S.-C.I.M. Les trois étudiants sʼinvestissent d puis la Toussaint sur ce prototype de bridge dentaire auto-réglable. Le projet prend en compte toute la phase développement : de la conception jusquʼà la réalisation des pièces et de lʼoutillage. “On fournit tous les élé- ments nécessaires avant de passer en phase de fabrication de petites ou grandes séries” , poursuit lʼenseignant. Les titulaires dʼun B.T.S.-C.I.M. nʼavaient guère de difficultés pour trouver un emploi jusquʼen 2008. La crise industrielle a rallon- gé de quelques mois le recrutement de la promotion 2009. “Ils rentrent peu à peu sur le marché. Vu la conjoncture, certains ont préféré continuer en école d’ingénieur ou en licence pro- fessionnelle.” Le lycée Edgar-Faure est partenaire de trois licences profession- nelles enseignées à lʼUniversité de Besançon. Les étudiants en B.T.S.-C.I.M. développent plusieurs pro- duits comme ce prototype de bridge dentaire auto-réglable.

coupes forestières. Des opé- rations qui ne peuvent être conduites que dans le cadre dʼune fermeture de la route à la circulation. Enfin, pendant cette période, les douanes françaises et suisses ont pris des disposi- tions pour informer les profes- sionnels sur le fait que le dédouanement des poids lourds se fera aux Verrières.

La route du Col-des-Roches fermée du 12 au 16 juillet

Lʼ annonce de la ferme- ture de la route du Col- des-Roches quelques jours seulement avant les vacances horlogères fait gro- gner certains frontaliers qui devront passer par la route des Brenets pour rejoindre leur lieu de travail. La date du chan- tier nʼest “pas le fruit du hasard rappellent les services du Conseil général, mais la consé- quence d’une coordination avec des travaux réalisés par R.F.F. (Réseau Ferré de France) sur la ligne Besançon-Le Locle.” La route des Microtechniques sera fermée pour une double raison. Tout dʼabord, R.F.F. va intervenir “sur les passages à niveau (dont celui situé avant la frontière) et sur le ballast de la voie” , deux opérations qui imposent la fermeture totale de lʼaxe routier. Les contraintes de

la S.N.C.F. ne permettaient pas semble-t-il de reporter la date de lʼintervention. Simultanément à ce chantier, le Conseil général va réaliser des travaux de sécurisation de la chaussée en procédant à la purge des falaises et des

Thomas Pawlak envisage de poursuivre sa formation en école d’ingénieur.

d’industrialisation de produits microtechniques dans les domaines de la bijouterie, de l’horlogerie,de l’instrumentation médicale, du traitement de l’image,du son,de l’information, de la domotique, de la télépho- nie… F.C.

Le F.C. Morteau-Montlebon à deux doigts du but Football Les joueurs de Christophe Caschili réussissent un parcours sans faute depuis le début de saison. Ils peuvent espérer monter en C.F.A. 2.

L’ équipeA du club de foot Morteau-Montlebon est aux portes de l’exploit. Elle peut espérer monter en C.F.A. 2 à la fin de cette sai- son. Lesjoueursdel’entraîneur ChristopheCaschiliseront défi- nitivement fixéssurleursortle 7 juin au terme de la dernière journée de championnat. Pour l’instant, ils sont deuxième au classement général de division honneuràquatrepointsdupre- mier, JuraDoloisFootball.Une placequ’aupireilsconserveront comptetenudel’avancedepoints qu’ils possèdent sur le troisiè- me. À ce stade de la compétition,

pour être garanti de monter,il faudrait que les footballeurs du F.C. Morteau-Montlebon puissentprendrelatêteduclas- sement. Un scénario idéal mais improbable à moins d’une défaillance de Jura Dolois.Par contreenterminant deuxième, mathématiquequedudéfispor- tif. “Ce sont des calculs d’apothicaires. Nous devrons attendre que les autres cham- pionnats donnent leurverdict avant de savoirsi nous pour- rons monter ou non” rappelle l’accessionenC.F.A. 2 relève davantage de l’opération

Bruno Zaccardi le président du club. Il faut donc croiser les doigts jusqu’à la fin de la sai- son qui pourrait se solder par un double exploit. En effet,cette étonnante équi- pe réalise un parcours sans fau-

te depuis le début du championnat. Elle n’a perdu aucun match ! Certes il y a bien

“Des calculs d’apothicaires.”

Des informations ont été disposées le long de la Route des Microtechniques.

eu quelques matches nuls,mais pas de défaite. Si les joueurs de l’excellent tacticien Chris- tophe Caschili finissent le championnat en étant invain- cus, ils feront entrer leur club dans l’histoire. T.C.

Il faut sauver le Pont de la Rasse

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E n avril, le journal C’est à dire se penchait sur le cas du Pont de la Ras- se situé sur le Doubs en amont de Biaufond. Altérée par les caprices du temps, cette struc- ture érigée en 1907 doit être coûte que coûte rénovée pour permettre aux véhicules et aux randonneurs de traverser de Suisse en France en toute sécurité. Cet axe est le seul moyen pour rejoindre l’hôtel- restaurant de “La Rasse”, récemment repris par un couple arrivé du Nord de la France. Problème, la mairie de Fournet-Blancheroche n’a pas les fonds pour permettre la réalisation des travaux esti- més à 500 000 euros. Pis, l’appel visant à “sauver le Pont” n’a pas eu l’effet finan- cier escompté. La souscrip- tion mise en place par la fon- dation du patrimoine et l’urne installée à l’hôtel n’a permis de récolter “que” 1 200 euros environ. “Nous lançons un nou- vel appel” déclare Pierre-Jean Wycart, le maire de Fournet. Comme une mauvaise nouvelle

n’arrive jamais seule, l’élu a appris que la commune de La Chaux- de-Fonds ne verserait pas un franc suisse à la réfection. “Il me reste une chance : contacter l’ingénieur cantonal ” déclare le premier magistrat. Autre mau- vaise nouvelle, la municipalité a choisi de stopper son projet de création d’un mini-port et d’activités fluviales en amont de l’hôtel pour éviter l’apnée finan- cière. Dans ce flot de mauvaises nouvelles, le Pont espère tout de même sortir la tête de l’eau puis- qu’une enveloppe budgétaire par- lementaire a été demandée au député Marcel Bonnot. Le temps est toutefois compté puisque l’État français a concé- dé à délivrer une subvention à hauteur de 142 000 euros à condition d’entreprendre les tra- vaux d’ici l’hiver 2011. L’édile va frapper à de nouvelles portes à l’instar de celle du Conseil général et d’E.D.F. qui possè- de des terrains le long de cet axe. À votre bon cœur… Renseignements : commune de Fournet-Blancheroche au 03 81 68 64 57.

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