Guide touristique officiel 2024-2025 Îles de la Madeleine

Portrait de la région – Particularités régionales

La faune Compte tenu de sa modeste superficie, l’archipel accueille une grande variété d’oiseaux et diverses espèces de mammifères, de part sa situation au cœur du golfe du Saint-Laurent. Parmi les mammifères marins, les phoques méritent le plus d’attention par leur nombre et par l’intérêt qu’on leur porte. On retrouve quatre espèces (gris, commun, à capuchon et du Grœnland). Autrefois, les morses abondaient autour des Îles, mais ils ont disparu en 1799 suite à une chasse excessive. Il est possible d’observer des cétacés au large des côtes, ce qui est quand même plutôt rare.

Les oiseaux C’est un peu plus de 300 espèces d’oiseaux qui ont été répertoriées aux Îles. Ces oiseaux possèdent différents statuts : nicheurs, migrateurs, résidents, espèces hivernantes et visiteurs. Parmi les nicheurs, plusieurs sont des oiseaux vivant en colonie : les fous de Bassan, les mouettes tridactyles, les grands hérons, les cormorans à aigrettes, les guillemots à miroir, les macareux moines, les petits pingouins, etc. Le pluvier siffleur, une espèce en voie de disparition mondialement, niche seulement sur les plages des Îles au Québec. Entre le 1 er mai et le 15 août, il est recommandé d’éviter les aires de reproduction iden tifiées par des panneaux de signalisation. Deux autres espèces d’oiseaux fréquentant les Îles, la sterne de Dougall et le grèbe esclavon, sont également sur la liste des espèces en péril. Parmi les migrateurs on retrouve les oiseau de rivages : les bécasseaux, les pluviers, les chevaliers, les tournepierres, les courlis corlieux et les barges hudsoniennes. Quant aux rési dents, ils sont peu nombreux, environ 25 espèces, de la corneille d’Amérique, très répandue, au rare harfang des neiges. Notons enfin que le nombre d’individus et d’espèces atteint son maximum à la fin de l’été et au début de l’automne quand les oiseaux migrateurs font leur halte dans l’archipel. Pour information sur les meilleurs sites d’observation, consultez la section Ornithologie en pages 101 ou visitez le tourismeilesdelamadeleine.com/ornithologie.

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Le phoque gris et le phoque commun On peut observer les phoques gris et communs dans leur milieu naturel à la pointe est de l’Île Brion, au bout de la plage de la Grande Échouerie à Grosse-Île, au Corps-Mort et au bout de la plage de la Dune du Sud, juste en face du port de Grande Entrée. Des excursionnistes offrent des randonnées pour aller faire de l’observation dans la lagune du Havre aux Maisons. Une expérience unique, condition nelle à de bonnes conditions météo (voir section Vivre le Saint-Laurent, Excursions en mer (bateau/zodiac), p. 56, Observation des mammifères marins, p. 59). Le phoque du Grœnland Au début mars, lorsque les conditions sont favorables, sur les glaces du golfe, des centaines de milliers de phoques du Grœnland viennent donner naissance à leurs petits, que l’on appelle « blanchons », sur la banquise ceinturant les Îles de la Madeleine. Les blanchons ont un poil long et blanc. Environ deux semaines après leur naissance, les nouveau-nés sont sevrés et abandonnés par leur mère sur la glace. Des excursions en hélicoptère sont offertes pour l’obser vation des blanchons (p. 110). Consultez aussi le réper toire du Centre d’interprétation du phoque (p. 88).

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© É.Deschamps/M.Bonato

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