SPORT, PAIX ET DÉVELOPPEMENT 1913 -2013

SECONDE PARTIE_CHAPITRE 7

Figure 3: Le nombre de clubs de sport/ unités locales de 21 organisations membres de la CSIT par classement et pays fin 2010 (Olin 2012).

2012), mais ces gens ne peuvent être considé- rés comme des membres individuels de la même manière que ceux qui fréquentent les clubs de sports traditionnels. C’est pourquoi les participants aux programmes sportifs de la CWCIE sont appelés « clients répertoriés » dans cette étude. Par ailleurs, les membres individuels traditionnels peuvent également être considérés comme des clients de l’organi- sation à laquelle ils appartiennent. Le cas de la CWCIE ressemble à celui de deux autres organisations membres de la CSIT : la SESI brésilienne (0,49 millions) et l’INDET mexicaine (2,5 millions). Cette dernière ne compte pas de clubs de sport parmi ses membres car elle exécute ses programmes avec l’aide de 32 délégations gouvernementales, ce qui équivaut au nombre d’États de la Répu- blique. En outre, l’INDET a monté au total 189 délégations régionales pour renforcer la mise en œuvre de ses programmes sportifs locaux adressés à la population ouvrière en 2010. Les délégations gouvernementales et municipales travaillent en bénévolat (Meza, 2012). D’une manière générale, les plus grands changements en termes de nombre de membres ont été liés, comme cela a été dit auparavant, à la chute de l’ancien PROFSPORT soviétique et à l’entrée d’un nouveau membre, la CWCIE chinoise. En outre, l’UISP en parti- culier, mais également l’AICS et l’ACIS (toutes trois italiennes), de même que l’ASKÖ autri- chienneont de toute évidence été capables de créer, de renouveler et de développer des pro- grammes sportifs remarquablement attractifs.

Ces organisations comptent également un nombre important de nouveaux membres in- dividuels. Ainsi, il semblerait utile de recommander aux autres membres de la CSIT de se familiari- ser avec les programmes sportifs autrichiens et italiens. Nous savons que ces unions ont réussi à moderniser leurs stratégies et leurs pro- grammes afin de s’adresser à des groupes de population d’âges différents en conjuguant les mouvements humains habituels d’une manière innovante, par exemple avec la musique, l’art et le design, ou encore la mode. Dans la figure 3, nous nous sommes aperçus qu’en 2010, les 21 organisations membres de la CSIT étudiées ici comptaient au total 48 155 clubs de sports ou autres types d’unités locales fonctionnant dans l’idée d’accomplir les buts et les objectifs prévus. Cependant, comme nous l’expliquerons plus tard, les don- nées de 14 membres manquent encore. Les membres italiens comptaient nette- ment le plus grand nombre de clubs de sport dans leurs organisations : 17 000 pour l’UISP, 9000 pour AICS et 6800 pour l’ACSI. Donc, parmi tous les clubs de sport, les deux tiers – c’est-à-dire 32 800 clubs – appartiennent à ces trois organisations italiennes. Nous avons également constaté que l’UISP, entre 1990 (Olin, 1992, 23) et 2010, avait connu la plus grande augmentation du nombre de clubs (2000 de plus). (figure 3, page 119) Clubs de sports et unités locales : un capital social

Pays

Membre Clubs de sport/ unités locales

RO

Italie Italie Italie

UISP AICS ACSI ASKÖ FSGT FAST

17 000 1. 9 000 2. 6 800 3. 4 500 4. 4 200 5. 1 500 6. 1 100 7.

Autriche

France Algérie

Finlande Algérie Estonie Belgique Tunisie

TUL DAI

750 8. 743 9. 580 10. 470 11. 280 12. 270 13. 195 14. 189 15. 180 16. 180 16. 167 17. 29 18. 12 19. 10 20.

JOUD FROS

ONCST

Irlande

AAI

Israël

HAPOEL

Belgique Mexique

AFSTB INDET SATUS UNTA

Suisse Angola

Pays-Bas

NCS

Suède

RSLU 2)

Roumanie

CSE

Bulgarie TOTAL

BWFS

48 155

1) Indique le nombre de délégation municipales bénévoles au sein du pays 2) Données de Rajavouri-Ludvigsen (2012).

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