SPORT, PAIX ET DÉVELOPPEMENT 1913 -2013

En 2010, l’ASKÖ autrichienne comptait au to- tal 4500 clubs sportifs, et la FSGT française 4200. Pour la première, ce nombre a augmenté de 1116 en 20 ans, et dans la seconde, de 400 (cf. Olin, 1992, 23). D’autre part, la TUL finlan- daise a perdu 550 clubs depuis 1990 (Olin, 1992, 23) car elle a procédé à une vérification de tous ses clubs, bannissant ceux qui ne fonc- tionnaient plus. Néanmoins, la FAST algé- rienne (1550 membres) et la TUL finlandaise (1100) comptent parmi les membres de la CSIT qui ont plus de 1000 clubs de sport. La DAI danoise en a 750, la JOUD estonienne, 743, la FROS belge, 580 et l’ONCST tunisienne, 470. Ensuite, par ordre décroissant du nombre de clubs parmi les organisations qui en comptent moins de 300 : 280 pour l’AAI irlandaise, 270 pour l’HAPOEL israélienne, 195 pour l’AFSTB belge, 189 pour l’INDET mexicaine, 180 pour la SATUS suisse et l’UNTA angolaise, 167 pour la NCS néerlandaise, 29 pour la RSLU suédoise, 12 pour la CSE roumaine, et finalement, 10 pour la BWFS bulgare. Comme nous pouvons le voir dans la fi- gure 3 et comme nous l’avons déjà mentionné, il manque les données de 14 organisations membres. Cela s’explique en partie par les dif- férentes structures des clubs sportifs ou la culture à un niveau local dans quelques pays. Certaines organisations membres ont eu des difficultés, ou se sont même vues dans l’im- possibilité de donner des chiffres exacts concernant leurs unités sportives locales. Par exemple, fin 2010, la MKSO russe comptait 40 organisations sportives parmi ses membres,

à 300. Quels types de programmes d’activités l’UISP mène-t-elle pour employer un tel nombre de personnes ? Nous ne pourrions répondre à cette question ici. L’organisation a probablement ouvert ses activités à de nou- veaux domaines engendrant de nouveaux concepts, et des contrats en collaboration avec les municipalités et des entreprises. Pour trou- ver une réponse à ces questions, une plus vaste enquête est nécessaire. Tandis que l’UISP et l’ASKÖ ont remarquable- ment augmenté leur nombre de personnel salarié, la FSGT française et la TUL finlandaise ont fait l’inverse. Le nombre d’employés a baissé de 89 en 1990 (Olin, 1992, 24) à 34 en 2010 pour la FSGT. Je n’ai pas d’explication pour le cas de la FSGT. En ce qui concerne la TUL, la réduction s’explique par la nouvelle structuration du sport national en Finlande lorsque la nouvelle organisation nationale de service du sport (SLU) a été établie en 1983. La TUL n’a pas perpétué son rôle en tant que l’une des organisations productrices d’élites spor- tives, mais elle s’est concentrée sur le sport pour la jeunesse, les activités physiques pour les femmes, le sport pour tous et la collabora- tion avec des syndicats pour rendre des ser- vices par le biais de l’activité physique et pour organiser des championnats sportifs syndi- caux spécifiques. Comme l’indique la figure 4, en 2010, la BWFS bulgare comptait 55 salariés, l’ACSI ita- lienne 54, et l’AICS, 50. L’ONCST tunisienne (35), l’UNTA angolaise (35), la FAST algérienne

mais elles provenaient de la Communauté des États indépendants (Rogatin, 2012).

Combien de personnes perçoivent un salaire ? Le nombre total du personnel des organisa- tions membres de la CSIT payé à mi-temps ou à plein temps a changé drastiquement en 20 ans (figure 4, page 121). Comme nous l’avons dit, cela a un rapport avec l’ancienne PROF­ SPORT soviétique, qui employait en tout 300 000 personnes en 1990 : 500 dans des or- ganisations centrales, et 250 000 dans des or- ganisations régionales. Malheureusement, aucune information n’était disponible concer- nant le nouveau membre chinois (la CWCIE) et son personnel salarié afin de faire une com- paraison entre les plus grands membres de la CSIT entre 1990 et 2010. Fin 2010, il y avait au total 1066 per- sonnes salariées travaillant dans 22 unions membres (figure 4). Parmi elles, 282 étaient employées dans des organisations centrales, et 784 dans des organisations régionales. Une fois de plus, c’est l’UISP italienne qui emploie le plus grand nombre de personnes (212), et l’ASKÖ autrichienne le troisième plus grand nombre (103). La hausse du nombre de personnels sala- riés par l’UISP peut être vu comme révolution- naire car, en 20 ans, l’organisation a vu grim- per son nombre d’employés de 40 (Olin, 1992, 24) à 322. L’UISP a mis un point d’honneur à employer des personnes au niveau régional, augmentant leur nombre de 20 (Olin, 1992, 24)

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