SPORT, PAIX ET DÉVELOPPEMENT 1913 -2013

Figure 5: budget annuel de 20 organisa- tions membres de la CSIT en millions d’euros, par classement et par pays, fin 2010 (Olin 2012).

(30) et la JOUD estonienne (27) emploient à peu près le même nombre de personnes. C’est à la FROS belge (18), l’HAPOEL israélienne (15), la NCS néerlandaise (12), la SATUS suisse (10), l’INDET mexicaine (9), la MKSO russe (8) et l’AFSTB belge (1) que l’on trouve le plus pe- tit nombre de salariés. Les montants et la provenance de l’argent La somme totale des budgets des 20 organisa- tions membres de la CSIT étudiées ici atteignait un montant de 43,83 millions d’euros fin 2010 (voir figure 5). Trois unions membres, l’HA- POEL israélienne (10 millions d’euros), l’UISP italienne (8 millions) et l’ASKÖ autrichienne (8 millions) disposent clairement des plus gros budgets annuels. Il a été avancé que l’UISP et l’ASKÖ diffèrent des autres organisations membres car elles font partie des plus grandes organisations, si l’on se base sur le nombre d’adhérents individuels (voir figure 2). Le bud- get de l’HAPOEL semble extraordinaire par rap- port au nombre de membres qu’elle compte. Toutefois, il faut savoir que l’HAPOEL organise ses fameux événements sportifs, les grandes SPORTIADA. De plus, ce budget annuel com- prend également les frais de ses membres de sociétés sportives. Les plus gros budgets sui- vants sont ceux de l’AICS italienne avec 4,8 mil- lions d’euros, et la FSGT française avec 3,91 mil- lions d’euros. Le budget de la TUL finlandaise (2,2 mil- lions d’euros) et de l’ACSI italienne (2,07 mil- lions) sont notablement plus bas que les bud- gets susmentionnés, tout comme la FROS belge

(1,1 millions) et la DAI danoise (1 million). Comme nous pouvons le voir dans la figure 5, le budget de la BWFS bulgare (0,58 millions d’euros), de la NCS néerlandaise (0,45 mil- lions), de la SATUS suisse (0,35 millions), de la JOUD estonienne (0,32 millions), de l’INDET mexicaine (0,29 millions), de l’ONCST tuni- sienne (0,24 millions), de l’AFSTB belge (0,22 millions), de la MKSO russe (0,2 millions), de la CSE roumaine (0,05 millions), de la FAST algérienne (0,04 millions) et de la BWSU bul- gare (0,01 millions), sont largement inférieurs à ceux cités ci-avant). (figure 5, page 122) Globalement, on peut dire que les différences de budgets annuels des organisations membres de la CSIT sont assez grandes. On pourrait même dire qu’au sein de la famille CSIT, il y a des membres riches et d’autres pauvres, si l’on calcule les biens des organisa- tions sur la base de leur budget annuel. Mais comme nous l’avons déjà dit, le montant du budget est relatif au nombre de membres in- dividuels, ainsi qu’à la taille du programme d’action de l’organisation sportive. Donc, les différences sont forcément liées au nombre de branches sportives développées par chaque organisation. Au plus il y a, mettons, de sports d’équipe dans le programme, au plus il y aura besoin d’argent pour les financer. Il est im- portant de noter que les comparaisons entre les budgets de 1990 et ceux de 2010 n’ont pas pu être effectuées car seules 11 unions ont répondu à cette question en 1990, et il ne s’agissait pas nécessairement des mêmes

Pays

Membre Millions d’Euro HAPOEL 10,00

RO

Israël Italie

1. 2. 2. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

UISP ASKÖ AICS FSGT TUL ACSI FROS

8,00 8,00 4,80 3,91 2,20 2,07 1,10 1,00

Autriche

Italie

France

Finlande

Italie

Belgique

Danemark DAI

Bulgarie Pays-Bas Suisse Estonie Mexique Tunisie Belgique

BWFS

0,58 10.

NCS

0,45

11.

SATUS

0,35 12. 0,32 13. 0,29 14. 0,24 15. 0,22 16. 0,20 17. 0,05 18. 0,04 19.

JOUD

INDET ONCST AFSTB MKSO 1)

Russie

Roumanie

CSE

Algérie Bulgaria TOTAL

FAST BWSU

0,01

20.

43,83

1) Données de Rogatin (2012).

122

Made with FlippingBook - Online magazine maker