SPORT, PAIX ET DÉVELOPPEMENT 1913 -2013

SECONDE PARTIE_CHAPITRE 7

Qu’est-ce qui peut expliquer le pronostic selon lequel le statut et l’importance du sport tra- vailliste va gagner de l’importance au niveau national et international, et en particulier à ce dernier niveau ? Il est impossible de donner ici une ré- ponse suffisamment fiable à cette question. Il peut toutefois y avoir au moins une explica- tion. Les chiffres nous montrent peut-être que la cohésion et la confiance au sein des organi- sations membres de la CSIT n’ont cessé de croître durant 20 ans. Par ailleurs, l’organisa- tion de programmes prospères par la CSIT a peut-être créé une nouvelle sorte de confiance en l’avenir parmi les membres. En outre, les nouvelles ouvertures concernant la direction et la gestion, de même que les programmes de sport pour la jeunesse, les femmes, les per- sonnes âgées et surtout les compétitions spor- tives pour amateurs, ainsi que la construction d’une nouvelle image par le biais d’internet et d’autres moyens de communication, et de nouveaux médias, ont joué un rôle important et ont eu une influence positive sur les pro- nostics selon lesquels le statut et l’importance de la confédération devraient augmenter à un niveau national et international dans le futur. Sommaire et conclusions Au regard de tout cela, nous pouvons conclure que la CSIT et ses organisations membres ont atteint un nouveau palier dans leur développe- ment historique. Elles ont renouvelé leurs bureaux, leur gestion, leurs modes de commu- nications et leurs programmes sportifs opéra-

tionnels, de même qu’elles ont étendu leurs partenariats nationaux et internationaux. En même temps, leur attractivité a augmenté. Cela se reflète dans un nombre croissant de nouvelles adhésions et de nouvelles candida- tures. Fin 2011, la CSIT comptait 35 membres à part entières dans 28 pays, et 3 membres (sub) continentaux. En outre, 3 unions entraient dans la catégorie des candidats à l’adhésion à part entière puisque leurs candidatures étaient en cours de négociation, et 3 autres unions postulaient au statut de membre. La CSIT comptait donc au total 44 organisations, toutes catégories confondues, pour 34 pays. Deux de ses membres les plus anciens sont la SATUS suisse, fondée en 1874, et l’ASKÖ autrichienne, fondée en 1892. Deux de ses membres les plus récents sont la CSE rou- maine et l’ATOMSPORT russe, datant toutes deux de 2002. En 1990, la CSIT comptait 53,234 millions de membres individuels. À cause de la chute de l’ancienne PROFSPORT soviétique à la fin de l’année 1991, ce nombre est tombé à 3,72 mil- lions. Pendant 20 ans, de nouvelles organisa- tions ont rejoint la CSIT. En même temps, la plupart des anciennes unions membres ont augmenté leur nombre de participants. Cela a fait grimper le nombre de personnes associées à la CSIT à 208,26 millions, que ce soit en tant que membres individuels traditionnels (5,27 millions) ou en tant que « clients réperto- riés » (202,99 millions). Lorsque la CWCIE chinoise a rejoint la confédération, le nombre

d’individus associés à la CSIT s’est envolé. Cela génèrera très certainement des défis afin de pourvoir aux besoins de tous les membres. Nous avons également constaté qu’en 2010, 21 organisations membres comptaient 48 155 clubs de sport et d’autres types d’unités locales. Les données manquaient pour 14 membres à part entière. Parmi tous les clubs sportifs appartenant à ces 21 organisations, les deux tiers (32 800 clubs) faisaient partie des trois organisations sportives italiennes. En termes d’adhérents, une attention toute particulière devrait être portée au déve- loppement positif de la contribution au Sport pour Tous, très active en Italie (UISP, AICS et ACSI) et en Autriche (ASKÖ). Les unions de ces pays ont vu augmenter leur nombre de membres individuels ou collectifs (les clubs de sport) de manière spectaculaire. Nous pou- vons clairement constater que ces unions ont réussi à développer leurs programmes sportifs de telle manière qu’ils ont su attirer de plus en plus de groupes de populations qui n’étaient pas impliqués dans leurs activités par le passé. Les résultats nous montrent qu’en 2010, la CSIT employait 1066 salariés dans 22 unions membres. Parmi eux, 282 travaillaient dans des organisations centrales et 784, dans des organi- sations régionales. Les trois plus grands em- ployeurs étaient l’UISP italienne (322 salariés), la ROSSIYA russe (212) et l’ASKÖ autrichienne (103). Les données concernant le personnel salarié de la CWCIE chinoise manquaient. En ce qui concerne les fluctuations finan- cières, les chiffres indiquent que la somme

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