SPORT, PAIX ET DÉVELOPPEMENT 1913 -2013

SECONDE PARTIE_CHAPITRE 9

vité de loisir. L’ISCA a fourni de gros efforts pour organiser des congrès annuels aux conte- nus en lien avec le sport et la culture, et a réus- si à établir une structure organisationnelle professionnelle (CSIT-ISCA, 2009). Le sport et la culture jouent un rôle impor- tant dans l’éducation, et servent également à encourager les gens à devenir des citoyens res- ponsables dans leur société. L’objectif principal de l’ISCA est de promouvoir l’entente entre les gens de différentes origines par le biais d’acti- vités sportives et culturelles, en les plaçant au centre d’idées, de points de vue et d’expressions culturelles internationales. Ces similitudes et intérêts mutuels ont conduit à un mémoran- dum de l’entente imaginé et signé par le prési- dent de l’ISCAMogens Kirkeby et Harald Bauer à Copenhague (Danemark) en octobre 2009 (CSIT-ISCA, 2009). L’amélioration de la qualité de la vie par le sport nécessite de meilleures opportunités de pratiquer l’exercice physique pour tous les citoyens du monde. C’est en ce sens que l’accord de coopération a vu le jour. Plusieurs unions de la CSIT sont égale- ment membres de l’ISCA. Une plus grande coopération est particulièrement attendue pendant les troisièmes Jeux Sportifs Mon- diaux de la CSIT, également avec le Mouve- ment européen du Fairplay. À l’occasion de la conférence SPORTVI- SION 2012 tenue dans le cadre de la présidence danoise de l’Union Européenne, l’ISCA a an- noncé le lancement de la « Semaine euro- péenne du sport et de l’activité physique », sous le nom de MOVE WEEK. L’ISCA Europe,

pour un sport propre à travers le monde a aus- si atteint la CSIT, l’organisation sportive pure des travailleurs et des amateurs. Lors de la si- gnature du contrat par le président et le secré- taire général de la CSIT, toutes les consé- quences n’avaient pas été soigneusement prises en compte (AMA-CSIT 2010). Il est ap- paru de manière évidente que le traitement de la CSIT ne serait pas très différent de celui de toute autre organisation ou fédération, indé- pendamment de son statut et de ses groupes- cibles, athlètes professionnels ou purs ama- teurs. L’étape de mise en conformité au code était inévitable à la garantie de la reconnais- sance du CIO et de SportAccord. L’idée pre- mière était bien sûr, grosso modo, d’informer et d’éduquer, mais jamais de dépister les tra- vailleurs et amateurs lors des activités spor- tives de la CSIT. Cette signature était l’accep- tation et l’accord officiel pour la mise enœuvre des clauses applicables du code aux politiques, statuts, règles et réglementations de la CSIT. Lors de plusieurs réunions de la CSIT, le président Harald Bauer a fait remarquer qu’un fort pourcentage de participants aux cham- pionnats de la CSIT et aux Jeux Sportifs Mon- diaux de la CSIT étaient des travailleurs indus- triels ; des travailleurs qui ont l’habitude de faire un saut à la pharmacie quand ils tombent malades ou simplement lorsqu’ils ont la grippe. Ce conflit d’intérêts devait être sur- monté. Les représentants de l’AMA ont insisté sur le dépistage d’un certain pourcentage de participants aux compétitions de la CSIT, la CSIT a insisté sur le respect du fait que les

menée par Filippo Fossati, président de l’UISP – l’une des trois associations sportives de tra- vailleurs et amateurs en Italie – a lancé ce pro- jet avec ses unions membres et ses partenaires coopératifs et avec pour devise « 100 millions d’Européens pratiquant un sport ou une acti- vité physique d’ici 2020 » (ISCA, 2011). Toutes les unions européennes membres de la CSIT ont été invitées à coopérer à ce programme ambitieux et participeront bien sûr au succès de la promotion de cette cause importante. Négociations avec l’AMA La mission de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) est de mener une campagne collabora- tive mondiale pour un sport sans dopage. L’AMA a été fondée en 1999 en tant qu’agence internationale indépendante composée et fondée autant par le mouvement sportif que par les gouvernements du monde. Ses activi- tés-phares sont la recherche scientifique, l’éducation, le développement d’établisse- ments antidopage, et faire respecter le Code mondial antidopage, le document qui harmo- nise les politiques antidopage dans tous les sports et tous les pays. L’AMA œuvre dans la vision d’un monde où tous les athlètes parti- cipent dans un environnement sportif sans dopage (AMA 2011). Au cours de la Conven- tion SportAccord tenue à Dubaï (Émirats Arabes unis) en avril 2010, la direction de la CSIT a été confrontée à la situation suivante : l’Unité sportive antidopage de SportAccord a obligé la CSIT à se soumettre au code de l’AMA. L’alliance internationale dans la lutte

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