Journal C'est à Dire 161 - Décembre 2010

Le journal gratuit du Haut-Doubs

8 décembre 2010 N° 161

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Pauvreté, précarité, chômage, galères… LA FACE CACHÉE DU HAUT-DOUBS

S O M M A I R E

Échange de coups au tennis-club. Une ambiance plombée, des entraîneurs qui ne se parlent pas, des soupçons sur le “verrouillage” du comité, le président du tennis-club Val de Morteau répond aux accusations dont il est l’objet. (page 4) Morteau : pompiers sans frontière. Des discussions sont ouvertes pour optimiser le service des secours sur la bande frontalière. Des pompiers suisses pourraient intervenir en France et des Français en Suisse. (page 5) Le porc comtois boycotté. Après l’opération coup-de-poing des éleveurs du Plateau au magasin Intermarché de Maîche, la réac- tion du patron de l’enseigne ne s’est pas fait attendre : il n’y aura plus de porc comtois dans les rayons. (page 27) Transport : 10 ans de procédure. L’ex-transporteur de Trévillers Jean-Pierre Macherel tente depuis dix ans de faire entendre sa voix. Il dénonce des irrégularités dans les appels d’offres du Conseil général. Jugement le 7 janvier. (page 30) Deffeuille numéro 2 français. Grâce au rapprochement du groupe Deffeuille avec le groupe Bernard, le concessionnaire originaire du Haut-Doubs devient le deuxième distributeur Renault de France. (page 37)

(Dossier pages 17 à 23)

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R E T O U R S U R I N F O

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Charmoille : les pompiers prêts à intervenir

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Gloriole Les hommes politiques nʼaiment pas les médias. Sauf si ces derniers se posent en porte-voix de la parole offi- cielle. Le sujet cristallise lʼactualité nationale surtout depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir, on lʼa vu récemment avec les soupçons de saisies dʼordinateurs dans lʼaffaire Bettencourt ou encore avec la sortie peu raffinée du président en marge du sommet de Lisbonne. À lʼéchelle locale, il y a ce même mélange de dépendance et de répulsion des élus à lʼégard des journaux. Voilà que le député Jean-Marie Binétruy a dégai- né sa plus belle plume pour écrire à des maires de sa circonscription, leur enjoignant à demi-mot de ne plus répondre aux sollicitations du journal Cʼest à dire, en tout cas de sʼenméfier. Il avait déjà fait le coup il y a quelques années en faisant signer aux maires de la communauté de communes du Val deMorteau quʼil préside un enga- gement formel de boycotter les jour- nalistes du groupe Publipresse, un appel ridicule quʼaucun des maires, bien entendu, nʼa eu la pleutrerie de suivre. Aujourdʼhui, cʼest parce que les journalistes de Cʼest à dire ont osé évoquer les visites inces- santes de ministres dans le Haut- Doubs, la fiscalité des communes (sans dʼailleurs jeter lʼopprobre sur aucune dʼelles) ou encore le régi- me de retraite des députés (dans lequel est expliqué clairement le sys- tème) que le député Binétruy tente de mettre sous lʼétouffoir la parole des maires par une sorte de prise en otage indirecte de leur liberté de pen- sée. Pour appuyer son insidieuse démarche, M. Binétruy pousse le ridi- cule jusquʼà reproduire in extenso le contenu du message que lui a lais- sé le ministre Pierre Lellouche sur son portable, dans lequel ce dernier espère que sa virée dans le Haut- Doubs “aura été utile” au député. Serait-ce donc la réponse à la ques- tion de nos journalistes qui se deman- daient quelles étaient les retombées de ces visites ministérielles à répé- tition ? Cʼest donc avant tout pour la gloriole du député local que se dépla- cent les ministres, pour leur assurer un peu de place dans les projec- teurs ? Projecteurs dʼailleurs bra- qués par les médias. M. Binétruy, soyez sérieux : vous savez que les colonnes de nos journaux ne vous seront jamais fermées, mais ne ten- tez plus dʼorienter ainsi la pensée des maires du Haut-Doubs, bien assez pertinents pour séparer le bon grain de lʼivraie. J ean-François Hauser

L e centre de première inter- vention de Charmoille flam- bant neuf intervient dans 13 communes allant de Rosureux en passant par Belleherbe jusquʼà Bretonvillers au Sud et Froide- vaux au Nord. La commune a pris intégralement en charge les frais de transformation et dʼéquipement du bâtiment et les soldats du feu ont mis la main à la pâte en par- ticipant à la construction dotant le Plateau de Belleherbe dʼun véri- table centre. Avec lʼintégration du C.P.I. au sein du service départemental dʼincendie et de secours du Doubs (S.D.I.S.), les secours aux biens et aux personnes seront confor-

tés dans cet espace rural et la règle des vingt minutes pour inter- venir est respectée. Une cérémonie dʼintégration a eu lieu vendredi 26 novembre à laquelle ont assisté le maire de Charmoille Christian Hérard, le chef de centre Jean-Marc Cartier, le colonel André Benkemoun direc- teur départemental du S.D.I.S., le commandant Fournerot (res- ponsable du groupement Ouest), la conseillère générale Christi- ne Bouquin et le président du S.D.I.S. Léon Bessot. Un galon avec rosette a été remis à Gérard Massenot - pour services excep- tionnels - qui devient major hono- raire.

Suite à cet accident, qui heu- reusement nʼa pas fait de vic- times, les riverains ont alerté les autorités pour que des amé- nagements soient réalisés afin de sécuriser la cohabitation entre les habitants de la côte des Fins et les automobilistes. Objectif : amener les conduc- teurs à réduire leur vitesse là où elle est pourtant limitée à 70 km/h. “Elle n’est pas du tout respectée” déplore Jérôme Laf- fly qui vit au bord de la route. Il ajoute : “Le danger vient sur- tout des gens qui descendent des Fins et qui doublent.” Au regard du marquage au sol, les automobilistes ne sont autori- sés actuellement à ne dépas- ser que des véhicules lents (45 km/h). Selon les riverains, cette règle nʼest pas respec- tée. Il est prévu que le mar- quage au sol soit modifié pour être transformé en ligne blanche continue, ce qui correspond à une interdiction de doubler. La rambarde a été prolongée fin novembre.

Barrière de sécurité et ligne blanche côte des Fins

F in novembre, les ser- vices techniques du S.T.A. du Doubs sont intervenus dans la côte des Fins pour allonger la bar- rière de sécurité. Ces quelques mètres de rambar- de supplémentaires devraient permettre dʼéviter quʼun acci- dent identique à celui qui sʼest produit le 21 mai dernier ne se renouvelle. Ce jour-là, au

petit matin, une voiture qui descendait vers Morteau a quitté la R.D. 437, peu après le carrefour dit “Sous les roches” pour aller sʼécraser en contrebas de la route, dans un tas de sable situé juste à côté dʼune maison du lotissement de la Dame Blanche. Nous lʼavions rela- té dans une précédente édi- tion.

Jean-Marc Cartier, le nouveau chef de centre de Charmoille en compagnie de “ses” hommes. Belleherbe : Paul le boulanger encore récompensé

E ntre les pains longs dorés et les mille-feuilles brillants, Paul Joly devra trouver de la place sur ses étals à Belleherbe et Goumois pour afficher sa dernière dis- tinction obtenue le 15 novembre au restaurant Maximʼs à Paris. Cʼest dans ce magnifique res- taurant parisien que le patron de la boulangerie-pâtisserie a reçu le 2 ème prix du Trophée Com- merce Mag - remis par Com- merce magazine - dans la caté- gorie communication marketing . Le journal Cʼest à dire avait en 2009 évoqué sa première dis- tinction obtenue pour “Défi de

lʼinnovation”. Son secret : sʼinvestir à fond pour sa clientèle rurale. Sur le plateau de Belleherbe, dans la vallée du Dessoubre, lʼhomme - comptable de forma- tion - a réussi avec son frère Jean-Baptiste à faire de son magasin un service de proximi- té qui va à la rencontre des clients. Lorsque le klaxon de Paul ou de ses employés retentit à Cour-Saint-Maurice, Droitfontai- ne, Charmoille, Froidevaux, Terres-de-Chaux…, les clients sortent de leur maison panier à la main pour acheter pain, légumes, fromages, épicerie, pro- duits régionaux, le célèbre gâteau Le Goumois, des magazines ou encore des jeux de grattage. Une trentaine de communes est des- servie par “Paul le boulanger”, et méfiez-vous des idées reçues : ce service nʼest pas seulement utilisé par les personnes âgées. De nombreux actifs en profitent. Aujourdʼhui, son magasin est ouvert sept jours sur sept, le chiffre dʼaffaires de son maga- sin sʼest développé et Paul pour- rait sʼafficher sur le net (www.goumois-gourmand.com).

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est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2010 Crédits photos : C’est à dire, F.D.S.E.A., F.D.C.F.S., B. Lambert, Lagardère Pub, C. Parat, Meubles Perrin, S.T.E.P. La Chaux-de-Fonds T.V.M., D. Roy. Mots fléchés : Jean Hauser.

Le boulanger-pâtissier de Belleherbe et Goumois Paul Joly récompensé au restaurant Maxim’s à Paris dans la catégorie com- munication-marketing par “Commerce magazine.”

5, rue des Prés Mouchets - 25500 LES FINS EN FACE DES JARDINS COMTOIS Tél. 03 81 67 19 98 - Fax 03 81 67 24 28

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V A L D E M O R T E A U

Les Fins

Ambiance délétère, guerre entre les moniteurs, “verrouillage” supposé du comité par une même famille… Le tennis-club du Val de Morteau traverse des turbulences. Service, volée. Échanges de coups au tennis-club

D enisGrevet,le président du tennis-club du Val de Morteau, a de plus en plus de mal à tenir ses troupes. Des joueurs, simples adhérents, desmembres du comi- té, le staff technique… Les langues de la contestation com- mencent à se délier. En cause, le mode de gestion du club qui compte près de 300 adhérents mais dont le fonctionnement au quotidien semble échapper de plus en plus aux membres de

cette association, y compris ceux qui forment le bureau. Parmi les neuf membres du comité directeur, trois personnes appar- tiennent à la même famille, dont le président et la trésorière. En résumé, ils sont accusés de fai- re du club, “le tennis-club Gre- vet” rapporte un de ces contes- tataires. “On ne nous donne même pas accès aux comptes du club, on verrouille tout, les embauches de moniteurs se font sans que l’on soit au courant, on

ne sait même pas comment ils sont rémunérés” rapporte l’un d’eux. Sur le plan sportif, l’ambiance n’est pas meilleure. Un deuxiè- me moniteur brevet d’État a été engagé par le président Grevet, sans même en avertir la pre- mière monitrice, selon Agnès Pellegrini, qui ne cache pas son amertume. “On ne nous a même pas présentés l’un à l’autre. Quand j’ai posé des questions, on m’a répondu que ça ne me

Depuis que Denis Grevet est président, de nombreux investissements ont été engagés au tennis-club du Val de Morteau. Ici le club-house de Villers-le-Lac.

“Il faut plus de transparence” S’il avoue parfois prendre des décisions rapidement, le président Denis Grevet défend bec et ongles son action au sein du club et annonce “plus de transparence.” Il veut jouer l’apaisement. Réaction

regardait pas” déplore la moni- trice qui intervient une ving- taine d’heures par semaine. L’ambiance des cours, avec côte à côte deux moniteurs qui ne s’adressent pas la parole, est for- cément un peu plombée… Les rapports entre Agnès Pellegri- ni et le président Grevet sont désormais plus que tendus. “Avant, on se voyait deux ou trois fois par semaine. Je ne l’ai pas revu depuis les vacances de la Toussaint…” Deux des membres du comité ont été sollicités pour “jouer les médiateurs” entre les deux profs pour tenter de renouer les fils du dialogue. “Le

également un conflit d’intérêts entre l’activité professionnelle du président et sa fonction de dirigeant de club. Plusieurs membres du comité ont récla-

président n’a qu’à ramasser ce qu’il a semé” tranche un pro- tagoniste. On reproche aussi au président de réserver les courts de tennis

à sa guise, bloquant des possibilités aux adhé- rents de jouer sur les courts couverts des Fins. Problème sup- plémentaire : c’est Denis Grevet et son fils David qui maîtrisent le

mé les comptes du club, pour l’instant en vain. Doté de moyens confor- tables - on parle de plus de 100 000 euros de pla- cements financiers - le club du Val de Morteau aurait multiplié les

“On m’a répondu que

ça ne me regardait pas…”

C’ est à dire : Deux entraîneurs qui ne s’adressent pas la parole, ça plombe sérieusement l’ambiance d’un club. Comment expliquez- vous ces incompréhensions ? Denis Grevet : Personne ne conteste le fait que nous avions besoin d’un deuxième moniteur. Après, ce recrutement a été un peu un concours de circonstances et c’est le président du club de Lons qui m’avait donné l’information selon laquel- le Raphaël Larcher, le brevet d’État, cherchait un club comme Morteau. Les choses se sont faites très vite, il fallait se dépêcher. Agnès n’est pas du tout remise en cause, c’est à elle que l’on doit le dynamisme de l’école de tennis. Mais il faut bien comprendre que sans ce ren- fort, une trentaine d’adhérents étaient mis de côté, ils ne pouvaient pas suivre de cours. Cette histoire est surtout un problème de personnes. Je suis un partisan de la concurrence, tout cela fera grandir les gens. Les deux sont complémentaires et si ce sont de grandes personnes, c’est obligé que ça aille mieux. Sinon, je n’hésiterai pas à trancher. Càd : On vous reproche aussi un manque de transparence, notamment vis-à-vis des comptes. Avez-vous l’impression de “ver- rouiller” le comité et le club ? D.G. : Ceux qui affirment cela devraient assis- ter plus souvent aux assemblées générales du club. Avant, les bilans financiers étaient toujours faits au dernier moment. Je prends un engage- ment : à partir du prochain exercice, je passe- rai par un cabinet comptable extérieur pour évi- ter tout problème. Et je vais mettre en place un compte rendu de chaque réunion de comité

ainsi qu’un bilan financier précis du club, qui sera établi tous les trois mois. Il faut certaine- ment plus de transparence, c’est en tout cas mon engagement. Mais parfois, quand les choses n’avancent pas assez vite, on a tendance à vou- loir le faire. Je comprends que ça puisse en gêner quelques-uns. Càd : Le club ne dépense-t-il pas un peu trop ? D.G. : Depuis trois ans, on a beaucoup investi, c’est pour le bien du club. Un site Internet (1 500 euros), la réfection des courts de Villers (20 000 euros avec une prise en charge impor- tante de la commune), le système de réservation en ligne (7 000 euros), les travaux au club-hou-

système de réservation infor- matisé des courts, système ven- du au club par l’entreprise M.G.P. Matic, dirigée par… Denis Gre- vet. Certains dénoncent donc

dépenses ces dernières années. Autant de questions sur les- quelles le président Grevet est attendu. J.-F.H.

Mirabelle,

PUBLI-INFORMATION

se des Fins, de Villers, etc. Et à chaque fois, on ne peut pas dire que la famil- le Grevet n’y ait pas mis de son temps… C’est un vrai investissement person- nel. Les finances du club sont très saines, il reste environ 80 000 euros de tréso- rerie. Pourquoi le club bouge ? Parce qu’à sa tête, il y a des gens qui avan-

le nouveau goût de la fantaisie

“Je vais mettre en place un compte rendu

Des bijoux et des accessoires de mode tous plus originaux les uns que les autres, des créations griffées des marques françaises les plus tendance, faites-vous plaisir, vous êtes chez Mirabelle.

de chaque réunion.”

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cent et je suis très bien entouré.

nombre de bijoux sont en argent. Parmi les marques les plus raffi- nées disponibles chez Mirabelle, il y a aussi Les Cakes de Bertrand qui conçoit des accessoires de mode pour vous Mesdames. Elle cultive avec subtilité un petit côté rétro qui donne au contraire aux sacs à main et aux « mini et maxi purse » un style très branché. Mirabelle a l’exclusivité de la vente d’un cer- tain nombre de produits dans le Doubs. Ici on peut se faire plaisir ou faire plaisir pour un budget de 3 à 180 euros pour des bijoux et des accessoires fabriqués en France !

Càd : Et les supposés conflits d’intérêts entre le système de réservation en ligne et l’activité de votre entreprise ? D.G. : Ce système a nécessité 350 heures de tra- vail, je l’ai vendu 7 000 euros au club, alors qu’il en vaut aujourd’hui 15 000. Et je fais pro- fiter au club de toutes les innovations techno- logiques du produit. Le système d’accès aux courts de Villers a coûté 5 000 euros en plus. Peut- être les gens ne savent-ils pas que parallèlement, ma société a donné 12 500 euros en sponsoring depuis quatre ans. Propos recueillis par J.-F.H.

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Denis Grevet, David son fils, également membre du comité, et une de ses filles, Marie, adhérente au club.

V A L D E M O R T E A U

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Secours

Des “pompiers sans frontière” sur la bande frontalière Plus qu’une idée, c’est un vrai projet de coopération transfrontalière qui émerge. Français et Suisses travaillent ensemble pour voir dans quel cadre les pompiers de chaque pays pourraient, le cas échéant, inter- venir sur le territoire voisin. Cette coopération permettrait d’optimiser encore l’efficacité du service de secours sur la bande frontalière.

P our l’instant,le projet n’est qu’embryonnaire. Il n’a pas dépassé le stade des discussions.Mais de part et d’autre de la frontière, on par- tage l’idée de créer une coopé- ration entre les secours français et suisses dans des secteurs où elle présente un intérêt comme àVillers-le-Lac ou aux Verrières- de-Joux. L’idée est d’ailleurs par- tie de ce village de la région pon- tissalienne. La petite agglomé- ration d’à peine 450 habitants dis- pose d’un centre de première inter- vention (C.P.I.) auquel est rattachée une poignée de pom- piers volontaires. Comme beaucoup d’autres, elle est confrontée à la crise du volon- tariat chez les soldats du feu. “L’effectif diminue. Depuis des années, nous avons des échanges avec nos voisins suisses à dif- férents titres. Quand on parle de sécurité, on pense qu’il peut être opportun d’imaginer un rap- prochement entre pompiers fran- çais et suisses. D’autant que nous

l’intervention de pompiers fran- çais en Suisse et de pompiers suisses en France, lorsqu’un évé- nement se produit sur la bande frontalière. Cette coopération permettrait par exemple de réduire les délais d’intervention en fonction de la localisation du sinistre. Le débat s’est ouvert autour de ce grand principe qui reste main- tenant à affiner. En novembre, à la mairie des Verrières-de- Joux, une réunion s’est tenue à

nous sommes aperçus que les suisses avaient eux aussi des besoins, différents des nôtres, et que nous pouvions être com- plémentaires” explique Jean- François Jodon, maire des Ver- rières-de-Joux. La coopération a déjà eu lieu dans le secteur, mais de maniè- re non officielle, pour lutter contre l’incendie d’une ferme par exemple. Ce fut le cas également dans les années quatre-vingt à Villers-le-Lac, où les pompiers

du Locle ont été appelés en renfort pour venir à bout du feu qui ravageait l’église du hameau du Chauffaud. Après la guerre, les pompiers suisses sont également

ce sujet, à laquelle par- ticipaient entre autres, des représentants du corps des sapeurs pom- piers helvétiques, un élu de la commune du Val- de-Travers, et le Colo-

De part et d’autre de la frontière, Français et Suisses semblent favorables à une coopération.

“Il y a des facteurs de réussite.”

volontaires. Il ajoute : “Nous devons voir maintenant dans quels périmètres il serait pos- sible de coopérer tout en respec- tant les critères de qualité inhé- rents à nos services de secours respectifs.” À ce stade du dossier, le colonel André Benkemoun, patron du S.D.I.S. tient à garder une cer- taine discrétion. Il confirme que les services compétents tra-

vaillent et étudient le projet. “Fin du premier semestre 2011, nous saurons si une coopération est possible ou non” annonce sim- plement le colonel. Il confirme que la volonté de “construire quelque chose qui n’existait pas avant avec les secours publics suisses” est bien là. Le projet qui est cours concernerait l’ensemble de la bande frontalière. Dans le passé, il y a déjà eu plu-

sieurs tentatives de rapproche- ment mais toutes ont échoué. Il faut dire que le contexte n’était pas le même. L’ouverture pro- gressive de la Suisse à l’Europe est un élément favorable à la coopération de nos deux pays en matière de secours. “Il y a des facteurs de réussite qui n’existaient pas il y a quelques années” conclut le colonel Ben- kemoun.

venus prêter main-forte à ceux de Morteau qui avaient tout à reconstruire. En matière de secours, des liens existent déjà entre nos deux pays. L’objectif serait maintenant de créer un cadre officiel pour auto- riser, en cas de besoin,

nel André Benkemoun, patron du service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.). “Nous sommes sur la même lon- gueur d’onde” explique Thier- ry Michel, conseiller communal du Val-de-Travers, un territoi- re qui compte 250 pompiers

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V A L D E M O R T E A U

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Le grand chelem des “Dieux du Val” Sport La fin de l’année approche, c’est la saison des calendriers. Les rug- bymen mortuaciens ont pris les devant en sortant une version à la plastique irréprochable. Clin d’œil.

plus élaboré, plus “classieux” si l’on peut dire. Il n’en fallait pas plus pour éveiller les imaginations. À partir de là, les joueurs de l’équipe première ont pris le jeu à leur compte. C’est décidé. Le calendrier 2011 raconterait en 12 chapitres la vie quoti- dienne d’un rugbyman. “On leur a laissé cartes blanches sur le scénario à partir du moment où ils s’engageaient à respecter quelques principes.” Janvier, c’est le début de quelque chose, rure, le rugbyman porte assez bien le cos- tard-cravate. Le rugby est d’abord un sport collectif. Normal donc qu’en mars nos héros se retrouvent à plusieurs sur le pré. Et le film se déroule ainsi. De mois en mois, on pénètre dans les vestiaires, puis sur le terrain, on joue, on se congratule avant de regagner sa cellule pour se délasser au sauna. “C’est vrai que les acteurs sont souvent assez déshabillés, admet Matthieu Repiquet, mais le rendu visuel est plus axé sur la plastique des joueurs de rugby.” Les clichés ont été pris par les photographes du magasin Fiximage. Les grandes victoires ou les grands événements se célèbrent tou- jours dans des endroits festifs. Ce calen- drier n’échappe pas aux bonnes habitudes. Son lancement s’est déroulé vendredi 26 novembre au bar le Terminus. Chau- de ambiance. Le produit est vendu 10 euros. L’argent récolté repart au club. On peut se procurer cette version des Dieux du Val dans plusieurs points de vente du Val de Morteau. pourquoi pas de la journée. On voit alors un rugbyman mortuacien au saut du lit. Après le réveil, février se pointe. Il est temps d’aller au boulot plutôt bien sapé. Vu sa car-

D e forts beaux gabarits. Au jeu de la comparaison avec les calendriers qui présentent des sportifs dénudés, la version des rugbymen duVal de Morteau est plutôt soft . On voit du muscle, des corps nus mais pas d’attitudes osées ou des poses suggestives. Le résultat devrait plaire à toutes et à tous. D’autant plus qu’il a cet- te touche d’originalité qui contribue au suc- cès de ces produits très en vogue. “Chaque

année, le club fait des calendriers familiaux ou à vocation pédagogique. L’idée est de pro- mouvoir d’une manière ou d’une autre les

valeurs véhiculées par ce sport qu’est le rugby” , commente Mat- thieu Repiquet, le vice-président du club. Cette année, le support est main-

Axé sur la plastique des joueurs.

tenu. Seul le contenu change. Les dirigeants du R.C. cherchaient à réaliser un produit

Marco vous fera partager sa passion du bijou.

I l y a des bijouteries qui cris- tallisent les bonheurs de la vie. Création Or à Morteau en est une. Une alliance pour un mariage, un pendentif pour une naissance, des boucles d’oreilles pour un rendez-vous galant, un collier ou une montre pour les fêtes… La réputation de cette bijouterie se mesure à la fidélité toujours intacte des clients qui en franchissent la porte toutes générations confon-

de course à pied. Création Or invite ses clients à découvrir également une gamme de bijoux fantaisie. Fan- taisie dans le look mais pas dans la qualité. “La plupart des bijoux fantaisie vieillissent mal car les pierres ne sont pas serties. Dans notre bijouterie, les pierres de ces bijoux sont serties, ce qui leur assure une longévité beaucoup plus gran- de” observe le professionnel.

Des rugbymen déshabillés sans pour autant que cela prête à confusion.

dues. Ils viennent chercher auprès d’Évelyne et Marco un conseil, un servi- ce, une qualité de produit. Très ten- dance ou plus clas-

Parmi les marques chic et branchées que l’on trouve à cette adresse, on retient Boccia et Mono dont les créations en tita- ne avec des diamants

“Les pierres des bijoux sont serties.”

sont encore plus rares. Ceci explique peut-être pourquoi les rescapés croulent sous le travail. E.B.M. a aussi profité du dyna- misme immobilier. “On a conclu des partenariats avec plusieurs agences du Haut-Doubs qui nous ont confié l’entretien, la main- tenance des installations et du chauffage électrique de leur parc fessionnels comme des particu- liers. Les installations de chauf- fage électrique représentent une grosse part de l’activité. “On fait du neuf, de la rénovation ou sim- plement du dépannage en élec- tricité.” Assez bizarrement, E.B.M. ne se positionne pas dans le domaine des énergies renouve- lables type photovoltaïques ou chauffe-eau solaire. “Beaucoup de chauffagistes se sont spécia- lisées dans ce créneau où la concurrence est rude” , conclut le chef d’entreprise. E.B.M. s’installe au Bas-de-la-Chaux Le Bélieu Un nouveau départ pour cette entreprise d’électricité générale qui a renforcé son effectif depuis son arri- vée dans la zone d’activité des Dolines. immobilier.” La recherche de locaux plus vastes s’imposait donc. La prospection a finalement abou- ti au Bas-de-la-Chaux, derriè- re le bâtiment Pfahrer où Moha- med Benchagra s’est installé au début de l’année. L’artisan a recruté Didier, comme lui élec- tricien de métier. Il accueille aus- si en stage découverte Anthony, scolarisé à la M.F.R. des Fins mais prévoit de s’orienter dans l’électricité. E.B.M. intervient auprès des pro-

siques, en or blanc, en acier ou en titane, les bijoux sont tou- jours teintés d’originalité. Et ça fait trente ans que ça dure ! Pour la fin d’année, Création Or a mis l’accent sur des bijoux griffés des marques françaises. Dans les vitrines s’exposent par exemple les montres Her- belin vendues avec une garan- tie de cinq ans pendant les fêtes sur tous les modèles. “Bien- tôt 75 % de nos nouvelles col- lections d’alliances seront fran- çaises” annonce Marco, artisan bijoutier qui commercialise éga- lement sa propre marque de montres. Il s’agit de garde- temps dotés d’un mouvement suisse, et d’un bracelet coloré, garantis deux ans, le tout à moins de 60 euros ! Le style est très sport, à l’image de Mar- co, un passionné de judo et

sertis accentuent l’élégance de la personne qui les porte. “Si nous n’avons pas la taille de la bague en magasin, nous pou- vons obtenir le produit en 24 heures auprès de notre four- nisseur” précise Évelyne Lejeu- ne. Pour préserver la qualité de sa prestation offerte à sa clien- tèle, Marco ne travaille qu’avec des marques qui disposent d’un service après-vente irrépro- chable. Bagues, colliers, bra- celets, montres-gousset, montres, pendentifs, il y en a pour tous les goûts chez Créa- tion Or et à tous les prix. Dans ce magasin, on peut se faire plaisir pour moins de 30 euros ! Le cas échéant, Évelyne et Mar- co proposent à leurs clients des facilités de paiement. L’esprit des fêtes tout simplement.

E nbonélectricien,Mohamed Benchagralegérantd’E.B.M. tenait àmettreaucourant toutlemondedece démé- nagement. “Certains croient qu’on a mis la clé sous la porte depuis qu’on a quitté Villers. D’autres pensent qu’on a ouvert une secon- de société.” Voilà pour la mise au point. S’il a choisi de changer de site, c’est plutôt par défaut d’avoir trouvé chaussure à son pied à Villers. Là où il s’était mis à son compte en 2005. E.B.M. signifie tout simplement Électricité Benchagra Mohamed. solide expérience professionnel- le acquise dans plusieurs entre- prises du Haut-Doubs. Le temps de maîtriser toutes les ficelles du métier et comprendre toute la valeur du travail bien fait. Cel- le qui vous remplit un carnet de commandes uniquement grâce au bouche à oreille. La crisen on ne connaît pas chez E.B.M. “On n’a ressenti aucune baisse d’activité” , confirme Moha- med Benchagra. Il faut dire que les artisans électriciens ne se bousculent pas au portillon dans le secteur. Et ceux qui exercent à destination des particuliers La crise, on ne connaît pas chez E.B.M. Aujourd’hui, le jeu- ne électricien ne regrette pas d’avoir franchi le pas. L’essai a été d’autant plus faci- lement transformé qu’il disposait d’une

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Depuis son installation au Bas-de-la-Chaux, Mohamed le patron d’E.B.M. a recruté cette année Didier. Les deux électriciens encadrent ici Anthony, un jeune stagiaire.

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V A L D E M O R T E A U

Pierre Marlinge, le roi du canular Décédé en 1992, Pierre Marlinge a laissé à ses amis des ribambelles d’histoire drôles et à Lola Sémonin, sa nièce, une approche de la vie. Par- mi ses plaisirs, il ne manquait pas une occa- sion de taquiner les douaniers suisses. Souvenirs

En bref…

Croix-Rouge Une personne mal intention- née sʼest fait passer la pre- mière semaine de décembre, sur le secteur des Fins, pour un bénévole de la Croix Rou- ge. Elle recueille des fonds pour une “pizza party” afin de soutenir les actions de la Croix Rouge. Elle a en sa posses- sion un faux document avec une en-tête de lʼassociation et un tampon dʼun huissier de justice. Les responsables de la Croix Rouge appellent la population à la plus grande prudence. Réveillon Le comité des fêtes de Mor- teau organise le Réveillon des couleurs à la salle des fêtes de Morteau, animé par Lau- rent Roussel-Galle et Hubert Lambert, deux musiciens biens connus qui vous en feront voir de toutes les couleurs ! Prix : 80 euros (vins compris). Règlement à lʼinscription (les chèques seront encaissés début 2011). Renseignements et réservations auprès de Jacques Vuillemez au 06 85 02 48 95 ou par mail : 0685024895@orange.fr

L e Val de Morteau rit encore des farces de Pierre Marlinge. Ce bonhomme trapu, la pipe aux lèvres, entrepreneur de son état, bon commercial, employait son intelligence à mettre au point d’audacieux canulars. “C’était une bête ce Marlinge. Quand je pense à tout ce qu’il a fait, je pourrais en écri- re un livre” s’amuse un de ses proches copains.

ne pas dire de provoquer par plaisir, les douaniers suisses en passant la frontière. Les hommes en armes connaissaient l’énergumène qui avait l’habitude de passer en douce des marchandises. “Quand ils lui demandaient “qu’est-ce que t’as à déclarer Marlinge ?” , il lui arrivait de leur répondre “une boîte à cigare. Cherchez- la.” Et les douaniers de fouiller

le véhicule pendant qu’il leur disait “c’est chaud, c’est froid, vous brû- lez” … Ç a l’amusait tel- lement” raconte sa niè- ce qui n’est autre que la Madeleine Proust. Le rire serait-il un gène

“Ma-Ma” comme le sur- nommaient amicalement ses amis, était l’auteur de quelques farces savou- reuses qu’il exécutait de part et d’autre de la fron- tière. Alors que la Suis-

Pierre Marlinge avait ce talent de faire rire les autres avec des petites phrases qui témoignaient de son sens inné de la repartie.

“Une jubilation à faire rire les autres.”

d’ailleurs référence au “père Marlinge” dans ses spectacles. “Je crois que mon oncle Pierre m’a transmis le sens du jeu et mon père Jean, celui de la décon- nade” estime la comédienne. Elle raconte même que ce far- ceur de Pierrot aurait fait un petit séjour en prison à La Chaux-de-Fonds, “car il s’était amusé à changer les panneaux de direction.” Pis, dans les années soixante-

dix, lors d’une soirée à La Chaux-de-Fonds, il a chargé à l’arrière de sa voiture un jeune soldat suisse en uniforme, ivre, qu’il est venu déposer à l’entrée du camp militaire de Valdahon. “Sur ce coup-là, on a frôlé l’incident diplomatique” racon- te un de ses proches amis. Pier- re Marlinge avait aussi une ten- dance à bégayer, il en riait lui- même. “Un jour, il a convoqué dans un café tous les bègues

de Morteau juste pour s’amuser” se souvient le Mortuacien Jacques Vuillemez. L’homme, connu comme le loup blanc, s’est éteint en 1992 lais- sant à ses amis ses histoires et à Lola Sémonin son approche de la vie. “Il était dans le jeu perpétuel. Il y avait chez lui une forme de jubilation à faire rire les autres. Si nous vivions com- me cela, nos vies seraient beau- coup plus légères.” À méditer.

qui se transmet de génération en génération ? Dans le cas pré- cis, on est tenté de dire que oui. Déjà le père de Pierre, Mauri- ce Marlinge, ferblantier, qui a quitté sa Corrèze natale pour s’installer à Morteau, était consi- déré comme un boute-en-train. La Madeleine Proust fait

se contrôlait le ramassage des escargots, Pierre Marlinge ne s’était pas gêné pour aller en rafler quelques-uns dans les prairies helvétiques. Il les a dis- posés partout dans sa voiture après avoir peint les coquilles aux couleurs du drapeau fran- çais, histoire de taquiner, pour

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La Fruitière .......................................Morteau La Fruitière des Suchaux....................Les fins La Maison de Béa ..............................Morteau La Maison de la Presse .............. Villers le lac La Panière aux Senteurs....................Morteau Le Charme d’Autrefois.......................Morteau Le Domino ..................Grand Combe Chateleu Le France .................................... Villers le lac Le Jardin de Camille..........................Morteau Les Docks – Tel Elec ..........................Morteau Mad Boutik.........................................Morteau Magasin François ..............................Morteau Martingale..........................................Morteau Mercerie 29 ........................................Morteau Meubles Gautier.................................Morteau Optique du Lac............................ Villers le lac Oxygène Look ...................................Morteau Papeteries Comtoises........................Morteau

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V A L D E M O R T E A U

Le Gardot : un site naturel à préserver Aménagement C’est dans le froid et la neige qu’une cinquantaine de personnes a assisté à la présentation d’un panneau didactique sur la flore et la faune de la zone sensible du Gardot.

Le grand rush de Noël Morteau Depuis son ouverture début novembre, le magasin Joué Club de Mor- teau ne désemplit pas. Quels sont les grands succès de Noël 2010 ?

S ept salariés en temps nor- mal, treize personnes de plus en renfort d’ici Noël, ils sont donc en ce moment une vingtaine à s’activer dès l’aube au magasin, des heures à rem- plir minutieusement les étiquettes pour que le Père Noël ne se trom- pe surtout pas de destinataires… C’est l’euphorie chez Joué Club à Morteau, le magasin qui a ouvert ses portes début novembre sur la zone commerciale de Mor- teau. À tel point que le standard téléphonique ne peut plus répondre. “Depuis l’ouverture, ça ne désemplit pas. Nous

l’ensemble” précise la responsable. Alors bien sûr, la clientèle s’est ruée sur les produits phares de ce Noël 2010 à tel point que cer- tains viennent à manquer. Ce qui fait fureur cette année, ce sont par exemple les “Kidizoom” (appareil photo) ou “Kidisecret” (un journal intime) pour les filles, et pour les garçons, les “Beybla- de”, des toupies à customiser . “Les Barbie font un grand retour en force” précise Lydia Jour- not dans son bureau encom- bré de commandes du Père Noël. “Nous avons fourni 44 % de pro- duits en plus par rapport à l’ancien magasin l’année der- nière” confie le représentant du groupe de jouets Hasbro, numé- ro 1 en France. À noter que dès novembre, les jeux de société ont rencontré un succès inha- bituel. L’affluence dans le maga- sin de jouets mortuacien devrait encore s’accentuer d’ici le 24 décembre. “Le 23, nous fai- sons une nocturne jusqu’à 21 h 30 et nous ouvrirons aus- si, le dimanche 19” précise Lydia Journot. L’ancien magasin Joué Club de la Grande rue sera remplacé par la boutique Phildar qui se spécialisera dans la confection. Ouverture prévue le 10 février. J.-F.H.

sommes vraiment au-delà de ce qu’on pensait faire” se réjouit Lydia Journot, la directrice du magasin. Du parking, une sur- face de vente de 600 m 2 (trois fois plus que l’ancien magasin), un concept de présentation spacieux et clair, Joué Club bénéficie de tous ces nouveaux atouts. Depuis son ouverture, le maga- sin de jouets a récupéré de nom- breux clients d’autres secteurs comme le Saugeais ou les envi- rons d’Orchamps-Vennes par exemple, ainsi que de nombreux Suisses. “La clientèle suisse est énorme, c’est environ 30 % de

Les anciens élèves de 5 ème nature du collège Bouquet et leurs professeurs ont inauguré le panneau sous la neige le 27 novembre dernier.

P hilippe Roy, professeur de sciences de la vie et de la terre au collège Jean-Clau- de Bouquet à Morteau, est à

communes du Val de Morteau qui en a assuré le financement à hauteur de 1 200 euros pour apporter un supplément d’information sur le site aux nombreux skieurs randonneurs ou simples promeneurs qui le fréquentent été comme hiver. L’an dernier, les élèves se sont intéressés au marais de la Tanche et cette année, dans le cadre de la Semaine européen- ne de réduction des déchets, plus de 200 élèves de 6 ème et de l’école Pergaud ont travaillé des ate- liers ludiques et éducatifs.

lippe Roy, en liaison avec le C.P.I.E. de La Rivière-Drugeon, a fait travailler les élèves sur cette étude du milieu spécifique des anciennes tour- bières” explique l’enseignant.

l’initiative de cette réa- lisation qui est “l’aboutissement d’un travail de deux ans entrepris avec la clas- se de 5 me nature de l’année 2008-2009. Le

Détermina- tion de la flore et de la faune…

Détermination de la flo- re et de la faune, sen- sibilisation à l’équilibre écologique et au déve-

loppement durable ont été les pistes explorées. L’idée de la réa- lisation d’un panneau résumant ce travail est venue ensuite en liaison avec la Communauté de

Conseil général avait proposé aux collèges du département l’étude de quatre zones. L’équipe pédagogique formée de Bénédic- te Tichit, Daniel Kowacic et Phi-

Plus de vingt personnes travaillent au magasin jusqu’à Noël.

Le verrier aux mains d’argent Toujours à la pointe de l’innovation,

PUBLI-INFORMATION

Pascal Fender de l’Atelier du Verre se diversifie dans la production de verre thermoformé argenté. Une nouvelle manière de voir la vie en verre.

Pascal Fender est l’un des rares artisans verriers en France à maîtriser la technique de l’argenture au pistolet.

L’Atelier du Verre propose aux particuliers de réaliser des miroirs ronds ou en bandes

sur mesure en verre thermoformé argenté.

La technique novatrice associe deux savoir-faire : le thermofor- mage et l’argenture. Le résultat ne manque pas de relief.

A rtisan, dans l’originalité tu trouveras ta voie. Pascal Fen- der a toujours fonctionné de cette manière en se position- nant sur des créneaux spécifiques. “J’avais vraiment envie d’avancer, de faire autre chose que du verre industriel.” Dès son installation aux Fins en 2003, il s’équipe d’un four grand format pour fabriquer toutes sortes d’objets en verre. Certains

entrent dans la réalisation de mobi- lier haut de gamme. Ici un plateau de table, là un support de luminai- re. D’autres servent à compléter un comptoir. Les applications sont mul- tiples. “Le thermoformage constitue aujourd’hui l’activité principale de l’Atelier du Verre” , explique l’artisan. Pas du genre à s’endormir sur ses lauriers, il s’est pris au jeu d’acquérir un nouveau savoir-faire : intégrer

de l’argenture dans le thermoforma- ge. C’est le seul aujourd’hui à maî- triser cette technique en France. D’autres artisans pratiquent par exemple l’argenture. Comme aucun

riaux, dalle protectrice, beaucoup de choses sont envisageables. “On peut même envisager de tremper ce verre pour en faire du verre “sécu- rit” qui réponde alors auxexigences

d’eux n’habite à moins de 300 km des Fins, Pascal Fender devait donc se rendre à Lyon, Paris ou Sar- reguemines. “Tout bien cal- culé, ça valait le coup d’essayer vu les frais de déplacements et le coût de l’argenture” , justifie l’artisan qui s’équipe alors en consé-

d’installation sur des lieux publics” , poursuit Pascal qui cible aussi les particuliers. Exemple en proposant de fabriquer des miroirs déco- ratifs ou des appliques lumi- neuses sur mesure avec 5 coloris disponibles : bleu, vert, gris, bronze et argent. On flirte là avec l’artisanat d’art.

On flirte là avec l’artisanat d’art.

Zoom Les voies du Seigneur en verre thermoformé M ême un petit artisan peut tirer profit d’Internet. Sous réserve d’être bien référencé. Sans le web, le plasticien Jean-François Jean- net n’aurait peut-être jamais contacté Pascal Fender pour lui pro- poser un fameux challenge. Au programme : réaliser en verre thermofor- mé différents éléments du mobilier religieux de l’église Saint-Germain- du-Puy située près de Bourges. À savoir un baptistère, une croix lati- ne, un ambon et le support d’un cierge pascal. L’artisan verrier a dû déployer tout son savoir-faire dans la fabrication du baptistère en forme de vasque reposant sur une ossature en acier Corten auto-patiné. Ce métal avec son aspect volontairement rouillé sert d’ailleurs de support aux autres pièces. L’ensemble devrait être installé d’ici Noël dans l’édifice religieux.

quence, investit dans les produits et le pistolet nécessaires pour recou- vrir le verre de nitrate d’argent. Se pose alors la question de la for- mation. S’il a déjà fait un stage pour travailler l’argenture au broc, jamais il n’avait utilisé la technique du pis- tolet. Et impossible de trouver l’ombre d’une formation dans ce domaine. Pascal n’a d’autre choix que l’auto- apprentissage. “Le plus complexe, c’est de maîtriser les dosages.” Il lui faudra presque deux mois avant d’établir la bonne formule. Le principe chimique consiste à obte- nir une réaction avec le nitrate d’argent avant de recouvrir l’argenture d’une laque protectrice. “C’est la même technique que celle utilisée pour les grands miroirs indus- triels.” Seule différence, Pascal a réussi à se passer du cuivre dépo- sé habituellement entre l’argent et la laque. Secret d’artisan. Il peut maintenant valoriser ce savoir-fai- re auprès des professionnels et des particuliers. Les applications sont presque infi- nies. Paroi de douche, intégration dans le mobilier, mélange de maté-

Une démarche qui n’est pas pour déplaire avec le verrier des Fins. Pascal Fender collabore d’ailleurs régulièrement avec des artistes qui trouvent à l’Atelier du Verre un tech- nicien hors pair. En tout cas, un arti- san toujours prêt à aller de l’avant.

Parc d'activité Dolines 25500 BÉLIEU

Tél.: 03 81 68 53 57 Fax :.03 81 68 53 58 E-mail : pafender@wanadoo.fr - www.atelierduverre.fr

Plusieurs couches de verre thermoformé prises en sandwich dans une ossature un acier Corten : une croix latine signée Jean-François Jeannet et fabriquée par Pascal Fender

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