La Presse Bisontine 85 - Février 2008

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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EN BREF

QUARTIER SAINT-JEAN Encore trois ans Suite et fin de l’opération Porte Noire Installé en 2002, l’échafaudage de la Porte Noire ne va pas être démonté de sitôt. Après la phase d’assèchement qui se termine, place à celle des travaux.

Grippe La campagne de vaccination antigrippale lancée par l’Assurance- maladie est prolongée jusqu’au 31 janvier. Ainsi, tous les bons de prise en charge émis pour la délivrance gratuite du vaccin ont une validité prolongée jusqu’à cette date. Lémuriens Mardi 26 février à 20 h 30 à l’U.F.R. de Sciences (Amphi A) à la Bouloie, route de Gray, conférence de Roland Albignac, professeur honoraire à consacrée à l’évolution des lémuriens et leur conversation in situ. Une initiative de la société d’histoire naturelle du Doubs. Entreprise Il reste quelques places pour la formation à la création/reprise d’entreprise organisée par La Boutique de Gestion de Franche- Comté à Besançon : “Parcours pour Entreprendre”, du 28 janvier 2008 au 21 mars 2008 (280 heures). Renseignements au 03 81 47 97 00. l’Université de Franche-Comté,

adjoint du service des bâtiments de Besançon en lien avec les monuments historiques. Prévu initialement pour une durée de deux ans, l’échafaudage est resté en place car cette mise hors d’eau s’est accompagnée d’une analyse des pierres, de la structure. Un état des lieux com- plet qui s’est poursuivi par des essais d’entretien. Différentes techniques ont été testées sur les différents éléments car pas question de remettre à neuf les sculptures en détériorant par exemple les ornements. “À chaque fois, on a cher- ché la technologie la plus adaptée.” Et surprise, ces études au peigne fin ont même permis de faire quelques précieuses découvertes. “L’édifice est plus large qu’on pourrait le croire” sou- ligne Dominique Ballard. “Il va à l’intérieur du rectorat comme de l’Évêché où l’on a d’ailleurs gratté pour voir son apparence exacte. On a retrouvé des sculptures d’origine en bon état car protégées des intempéries comme de la pollution.” La Porte Noire a donc dévoilé ses secrets aux spécialistes. Une grosse opéra- tion. “Jusqu’à présent, on a procédé à l’étude, au diagnostic et à l’étude préa- lable. Maintenant, on enchaîne avec la suite et la fin de l’opération ” rassu- re le directeur adjoint, qui détaille au passage le futur calendrier de la réha- bilitation. “Les études de projet pour constituer le dossier de consultation des entreprises vont durer sept mois. Il faudra ensuite compter avec le délai d’approbation de la D.R.A.C. (direc-

tion régionale des affaires culturelles) et c’est seulement ensuite que s’ouvrira la consul- tation. Le choix des entreprises sera fait fin 2008.” Il va falloir patienter encore peu avant de revoir la Por- te Noire ! Les travaux débuteront en 2009 et dureront deux ans. Ils compren- nent des reprises de la

S i tout se passe comme prévu, il faudra attendre 2010 pour retrou- ver la PorteNoire que nos ancêtres ont connue. “C’est un des éléments majeurs du patrimoine bisontin. Il faut y faire attention. Avec la pollution et l’érosion, elle avait fortement noirci et

nous devions la réhabiliter” rappelle Christophe Lime. Chantier d’envergure, la réhabilitation de la Porte Noire a débuté dès 2002 et depuis cette date, l’édifice est envelop- pé de toute part. “Il a fallu l’assécher” explique Dominique Ballard, directeur

Les travaux débuteront en 2009 et dureront deux ans.

maçonnerie, le nettoyage des sculp- tures au laser ou par micro-abrasion à faible pression selon les cas, mais aussi la mise en place de balustrades, d’une couverture de plomb sur toute la terrasse et d’un éclairage au sol. Coût total de l’opération, 1,6 million d’euros financé à 50 % par l’État. “C’est un projet de longue haleine” souligne Christophe Lime qui rappelle que c’est tout le quartier qui a subi un coup de jeune. “En amont, il y a eu la cathé- drale, en aval le square Castan. Chaque année, nous consacrons 1,5 million d’euros de notre budget au patrimoi- ne. Par exemple, l’entretien de la Cita- delle ou la Madeleine, ce sont 250 000 euros par an depuis 20 ans.” Mais au fait, après sa grande rénova- tion, la Porte Noire sera-t-elle enco- re…noire ? “Elle va être éclaircie puis- qu’on va enlever la pollution” répond simplement Dominique Ballard. Ren- dez-vous en 2010 pour juger. A.B .

Choix, qualité et compétence

La Porte Noire a dévoilé ses secrets aux spécialistes.

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De Giorgi investit à Besançon

L’entreprise de maçonnerie pontissa- lienne a enlevé aux enchères l’ancien collège Lumière pour une valeur d’un peu plus de 4 millions d’euros. Au pro- gramme : réalisation d’appartements et d’une maison de retraite. N ée à Pontarlier il y a un demi-siècle, l’entreprise familiale de maçonne- rie De Giorgi rayonne au-delà des frontières du Haut-Doubs. Depuis une quinzaine d’années, elle intervient de façon régulière à Besançon sur des chantiers qu’elle réalise. Récemment, cette société a été adjudica- trice de l’ancien collège Lumière lors de la vente aux enchères de cet ensemble immobilier qui s’étend sur un hectare au centre-ville, rue Fontaine-Argent. Le mon- tant de la transaction s’élève à un peu plus de 4 millions d’euros. “Nous allons réaliser ici une centaine d’appartements et une maison de retraite d’une surface de 4 200 m 2 ” indique Patrick De Giorgi qui partage la direction de l’entreprise avec son frère Jean-Paul. Les deux hommes ont succédé à leur père Jean De Giorgi. Les bâtisseurs ont d’autres projets en cours sur la capitale régionale. “La livrai- son de 33 appartements au 83, rue de Bel- fort est prévue dans dix mois. Rue des Oiseaux cette fois-ci, on termine quaran- te appartements.” Ajoutons qu’en décembre, le Conseil municipal de Besançon a auto- risé la cession d’une parcelle située che-

min du Fort Benoît de 6,5 ares pour une valeur de 45 640 euros. Ce lopin de terre se trouve dans la continuité d’un espace foncier de 38,95 ares dont De Giorgi est déjà propriétaire. L’entreprise envisage de bâtir une vingtaine de logements à cet endroit. “Nous travaillons beaucoup sur Besançon où on réalise un chiffre d’affaires important.” Le chiffre d’affaires global de la société du Haut-Doubs est de 20 millions d’euros hors taxes. De Giorgi a déjà construit 1 000 logements, 500 maisons individuelles, et se positionne aujourd’hui sur quatre sec- teurs de construction qui sont : la maison individuelle, la promotion immobilière, les bâtiments commerciaux et les bâti- ments publics. Pour l’enseigne pontissa- lienne, la part d’activité la plus impor- tante reste celle des marchés publics.

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L’entreprise De Giorgi prévoit de construire une centaine d’appartements sur le site provisoire du collège Lumière.

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10 bis, rue Lavoisier - ZI des Tilleroyes 25000 BESANCON Fax : 03 81 50 45 02