La Presse Bisontine 85 - Février 2008

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

DOSSIER

17

BILAN

RAPPEL En mai 2001

Le coût de l’opération

La facture n’est pas définitive La coordination et les choix stratégiques qui ont été faits à Déservillers pour libérer les six spéléologues permettent de limiter les coûts de l’intervention.

En 2001, l’événement avait fait la une des médias nationaux et i nternationaux pendant plus d’une semaine, tenant en haleine le public quant à l’issue incertaine de l’aventure de huit Zurichois pris au piège dans le gouffre du bief du Parou à Goumois. Après l’émotion était venu le temps de l’addition : près de 200 000 euros. Il y a six ans à Goumois…

C’ est l’heure du bilan finan- cier pour le service dépar- temental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) qui a pilo- té l’opération de sauvetage en étroite collaboration avec le Spéléo Secours Français. “Le coût de l’intervention n’est pas définitif, mais selon les premières estimations, il est évalué à 150 000 euros” précise le Colonel André Benkemoun, responsable du S.D.I.S. À cette somme doit s’ajouter le coût de l’investissement technique et humain engagé par le S.S.F. qui n’a pas terminé son bilan. À Déservillers, les moyens déployés étaient de trois ordres, à commencer par un important poste de commandement . “Ensuite, l’action de soutien à

jours en campagne, il faut prévoir l’électricité et l’hébergement” indique le Colonel Benkemoun. Les pompiers du S.D.I.S. et les spécia- listes du Spéléo Secours Français ont mené une action concertée, ce qui a per- mis sans doute de réduire la facture. La coopération fut plus hasardeuse à Goumois en 2001. “On a vécu à Déser- villers le contraire de ce qui s’est pas- sé à Goumois où il y a eu à l’époque des conflits d’analyse entre les pom-

piers et les sauveteurs du S.S.F. qui avaient abouti à des divergences sur les choix stratégiques à adopter pour secou- rir les personnes.” En effet, à Goumois, une solution de pompage de l’eau avait été mise en place et s’était révélée fina- lement inefficace. Au final, l’opération s’est élevée à plus de 200 000 euros. Cette fois-ci, tout le monde était d’accord sur le plan de secours et les moyens à engager pour garantir l’efficacité de l’intervention.

I ls ne devaient passer que deux heures dans le gouffre du bief du Parou. Ils y seront restés 74 heures avant de rega- gner la surface, alors que l’on com- mençait à douter de leurs chances de sur- vie. À l’époque, en mai 2001, 250 secouristes Français et Helvétiques s’étaient affairé sous une pluie battante, manœuvrant des pompes à eau, creusant, se relayant jour et nuit pour tenter de sauver la vie de huit jeunes Suisses partis quelques heures plus tôt en expédition au fond de cette cavité. Gyrophares, ambulances, pompiers, spé- léos, autorités publiques, instances poli- tiques, poste de secours, médias en quête de sensationnel, le scénario qui se dérou- lait à Goumois était soudainement suivi par la France entière et plus encore. Le public était tenu en haleine par le deve- nir incertain de ces jeunes gens qui se sont aventurés dans un lieu pourtant pratiqué, visité et pas de réputation dangereuse. La société suisse Altamira était connue pour organiser des opérations de survie dans le secteur. Précisément dans ce cas, l’objectif était de descendre dans ce trou pendant deux heures afin de voir les pos- sibilités d’adaptation. Un premier groupe avait fait l’expérience quelques jours plus tôt sans difficultés. C’est pour le deuxième

que cela s’est mal passé. Ils sont entrés dans la cavitéunsoir à19heures et devaient en sortir vers 22 heures. La suite, les aléas de la nature l’ont écrite. Le bief du Parou a servi d’exutoire au trop plein des nappes phréatiques.Toujours est- il que le débit enregistré à cet instant ren- dait impossible la sortie des spéléologues amateurs, bloqués à l’intérieur. Avec une eau dont la température avoisinait tout juste les 7 °C, les secours pourtant rapide- ment organisés sur les lieux étaient scep- tiques quant aux chances de survie des étu- diants de l’École des hautesÉtudes Sociales de Zurich, aventurés à Goumois dans le

“Il y a eu à l’époque des conflits.”

cadre d’une expéditionàbut pédagogique. Ils avaient alors échappé à la mort en se réfugiant dans une cavi- té parallèle à celle mieux connue des spéléologues. Après 74 heures passées sous terre,soutenus par leur accompagnatrice qui aveillé à la cohérencepsychologique du groupe, ils ont regagné la surface,aidés par des sau- veteurs. L’émotion était pal- pable. Là aussi,le pire avait été évité.

l’intervention des spé- léologues a été impor- tante. Par exemple, il a fallu aménager l’éclairage du gouffre, mettre en place des voies de corde pour qu’ils puissent des- cendre. Le troisième élément est une mis- sion logistique que le S.D.I.S. a assurée. Quand vous devez fai- re tourner un dispo- sitif pendant quatre

Ils avaient alors échappé à la mort.

André Benkemoun a piloté les secours au nom des pompiers du Doubs.

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