La Presse Bisontine 85 - Février 2008

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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SANTÉ

Éviter les abus Les arrêts de travail scrutés à la loupe

IMMIGRATION Un nouveau site Internet Notre passé composé Parce qu’il est primordial de ne pas oublier d’où l’on vient et qui l’on est, le C.C.A.S. de Besançon, en collaboration avec l’Université, a lancé il y a tout juste un mois un site Internet d’un nouveau genre : migrations.besancon.fr. “I l a été conçu dès le départ pour être collaboratif” explique Odile Chopard, du C.C.A.S., cheville ouvrière du site. Tout un chacun venu d’ailleurs il a quelques mois ou il y a plu- sieurs décennies est en effet invité à témoigner. “On veut que les gens parlent de leur émigration, échangent. On peut si on le veut, garder l’anonymat, joindre des fichiers photos ou créer son mini- site. Et pour que la technique ne soit pas un frein au témoignage, les associations, maisons de quartiers et points-info peuvent être sollicités et servir d’intermédiaires” précise la chef de projet. “Il était temps” souligne Areski Mebarek, président du conseil de quar- tier Vareilles-Clairs-Soleils. “Dans les quartiers, il y a vraiment de l’histoire et de la souffrance. Beaucoup de personnes ont vécu ici mais ne vont pas vers les autres.” Des réfugiés suisses du XIX ème siècle dans l’horlogerie aux 500 étu- diants africains accueillis chaque année par l’Université de Franche- Comté, de l’arrivée des travailleurs italiens, espagnols, portugais et maghrébins pour construire les nouveaux quartiers dans les années soixante à la solitude des retraités immigrés vivant en foyer-logement, l’histoire de l’immigration à Besançon se dévoile au fil des clics. “Nouvel outil de lien social et de transmission entre les générations” selonMarie-Guite Dufay, vice-présidente du C.C.A.S. et adjointe bisontine chargée des affaires sociales, le site propose aussi des statistiques, des liens entre l’histoire bisontine et l’histoire nationale ou internationale et un agenda culturel. “Ce site va aider à lutter contre le discours simpliste du “un Français, c’est ça” espè- re le comédien et auteur Mohamed Guellatti. Reste maintenant aux Bisontins à jouer le jeu. Odile Chopard appelle d’ailleurs les Italiens, Portugais et Espagnols à témoigner car présents dans la ville, ils ne le sont pas encore sur le site. Et chez vous, c’était qui et surtout quand le premier de la famille qui a posé ses valises à Besançon ? A.B.

Parce qu’elle est dans le rouge depuis des années (et que le fameux trou ne cesse de croître), l’assurance-maladie doit faire des économies et mieux maîtriser les dépenses de santé. Bien avant les franchises médicales, elle avait décidé de renforcer le contrôle des arrêts de travail.

“O n sait qu’il y a des gaspillages, des mauvaises pratiques et on ne peut plus se le per- mettre” annonce avec lucidité Alain Pierret, responsable de la maîtrise des dépenses à la C.P.A.M. de Besan- çon. Ici comme ailleurs, on applique la réforme de 2004 qui définit les mesures à prendre en cas d’abus. Et on peut en soupçonner quand on sait qu’entre 1998 et 2003, le nombre d’arrêts de travail a progressé de 31 % en France ! Pour stopper l’hémorragie, il a donc été décidé de contrôler la chose d’un peu plus près et à tous les niveaux même si “en Franche-Comté, on consomme moins d’arrêts de travail qu’au niveau national” tient à préci- ser Alain Pierret. Mieux, à Besançon, les indemnités journalières versées aux personnes en arrêt de travail ont baissé de 4,4 % entre septembre 2006 et sep- tembre 2007, “le meilleur résultat de la région.” Il faut dire que “le chef de projet régional a fait du sujet son che- val de bataille et qu’il a les deux pieds sur les pédales. Nos partenaires jouent bien le jeu.” Les C.P.A.M. du Jura et de Haute-Saône (+ 7,7 %) peuvent

quant à elles bien mieux faire. “On a une commission paritaire locale avec des médecins et des agents de la Sécu. L’objectif est d’obtenir un résultat homogène dans toute la région.” Le médecin est un élément essentiel du dispositif de surveillance. Logique puisque c’est lui qui prescrit le fameux arrêt de travail. “Ils n’ont pas de quo- tamais depuis deux ans, un conseiller remet à chacun son profil, véritable photographie de son activité. Le pra- ticien peut se comparer à ses confrères et se repositionner si besoin.” Les gros prescripteurs d’arrêts de travail sont désormais contrôlés et les caisses peu- vent vérifier la justification médica- le de tous leurs arrêts maladie. C’est la mise sous accord préalable. Elle touche 210médecins en France (géné- ralistes et spécialistes) sur les 120 000 en exercice “et il n’y en a aucun en Franche-Comté” se féliciteAlain Pier- ret. “Ça calme tout le monde et il y a un effet radar.” Autre outil à disposition de laC.P.A.M., le contrôle administratif. “Un arrêt doit être envoyé dans les 48 heures. Le malade doit respecter les heures de sortie et peut être convoqué par le médecin-conseil” rappelle le respon-

sable. En cas de non- respect, la Sécu touche là où ça fait mal, réduisant voire sup- primant les indemni- tés journalières. Tel un gendarme, elle veille au grain. “Si on note chez le même assuré quatre arrêts sur les 12 derniers mois, on lui écrit pour lui dire : “Attention,

Alain Pierret, responsable de la maîtrise des dépenses à la C.P.A.M.

on le sait et la prochaine fois, vous êtes contrôlé.” Là aussi, il y a un effet radar. Ça concernait environ 200 per- sonnes il y a 2 ans, il n’y en a plus qu’une cinquantaine aujourd’hui.” Conforté par les bons résultats bison- tins, Alain Pierret croit en la maîtri- se des dépenses qui passe par la double responsabilisation des assurés com- me des médecins. A.B.

www.migrations.besancon.fr

CONSTRUIRE UNE MAISON DE PLAIN PIED LA SOLUTION IDÉALE POUR LES RETRAITÉS OU LES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE SPÉCIAL SÉNIOR

“Q ue ce soit pour des acquéreurs en résidence principale ou pour des inves- tisseurs qui veulent louer, ces mai- sons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance” : ainsi s’exprime David BAUDIQUEY, PDG du fleuron de la maison individuelle en Franche Comté : la Société Bâtiments et Logements Résidentiels, par abréviation BATILOR , société 100% régio- nale qui fêtera cette année ses 30 ans d’existence et qui cumule depuis quelques années trophées sur trophées. Témoignage de la famille BOZZOLI qui vient de prendre possession de sa maison à AVAN- NE, commune qui jouxte BESANCON . “Nous avons construit notre première maison BATI- LOR en 1979. Nos enfants ont depuis réalisé 2 maisons BATILOR et il est évident que nous sommes tournés vers cette Société lorsque nous avons senti que notre maison n’était plus adap- tée à notre mode de vie. Notre choix de construi- re une maison de plain pied était évident : fin des escaliers du sous-sol, et d’un étage devenu

inutile depuis que les enfants sont partis. Salon séjour, cuisine, chambres, avec accès direct sur les terrasses. Une isolation au top du pro- grès et des prestations qui nous facilitent la vie (douche italienne, portes plus larges, motorisa- tions, etc…). Enfin, des couleurs pour les carre- lages et les peintures qui nous illuminent chaque jour. En un mot : que du bonheur et un coup de « jeu- ne » qui fait du bien passé 65 ans ! Un nid pratique pour nous et agréable pour nos petits enfants.” Nouveauté : en 2008, BATILOR fête ses 30 ans d’activité en Franche Comté et toutes ses construc- tions seront dorénavant équipées sans supplé- ment de capteurs solaires encastrés sur le toit, permettant de chauffer une partie de l’eau chau- de sanitaire de la famille.

Mr BOZZOLI, retraité : “En un mot : que du bon- heur et un coup de “jeu- ne” qui fait du bien pas- sé 65 ans !”

“… ces maisons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance”

Pour découvrir et visiter la gamme “Maisons de plain pied” de BATILOR (à partir de 83 000 euros) Un seul numéro : 03.81.88.26.26 (Ecole Valentin) www.batilor.fr

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