La Presse Bisontine 123 - Juillet-Août 2011

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 123 - Juillet-août 2011

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COMMERCE Un cœur pour le marché du centre-ville Nouvelle toile pour le marché “Beaux-arts” Jugé “froid” par quelques clients et marchands, le marché du centre-ville accolé au cinéma montera en température avec l’arrivée d’un restaurant-brasserie. Bilan à l’aube de ses 10 ans.

L es nostalgiques s’en sou- viennent encore. Ce temps, c’était celui où le pied de salade s’achetait place de la Révolution, en plein air. Les passants s’arrêtaient remplir leur cabas pendant que les mar- chands organisaient les étals. Neuf ans plus tard, vingt-sept commerçants sont logés sous le

même toit au marché “Beaux- Arts”, la halle couverte accolée au cinéma. Cinq primeurs, trois bouchers, un poissonnier, un fro- mager, un traiteur, font vivre l’espace du mardi au dimanche. Ils payent environ 450 euros la cellule par mois, prix indexé sur le marché locatif bisontin. S’il a perdu un zeste

d’authenticité, le marché de centre-ville a gagné en attrac- tivité : “L’affluence est en haus- se, annonce Armel Martin, le président des commerçants du marché. Nous avons des listes d’attente de professionnels dési- rant s’installer ici.Actuellement, toutes les places sont prises” ajoute-t-il. S’il existe un turn-

Armel Martin, le représentant des commerçants du marché.

over des commerçants, les deux tiers sont là depuis 10 ans. Preu- ve que les clients sont au ren- dez-vous. En septembre 2012, le lieu fête- ra ses 10 ans. L’occasion de fai- re peau neuve. Ainsi, la bras- serie tenue depuis quatre ans par Annie Bruggmann laissera place à un grand restaurant- brasserie : “Nous choisirons d’ici le 10 juillet le commerçant qui s’installera. Cinq personnes ont déposé un dossier pour une ouver- ture en octobre” dit le président du marché. Le restaurant sera

chauffé et s’imposera comme le cœur de l’espace. Élu d’opposition et membre du comité de gestion du marché,

aujourd’hui les points positifs du lieu, notamment sur son acti- vité. Il émet toutefois des réserves : “Le turn-over des com- merçants est rapide et des cases sont parfois vides.” Ce sentiment “d’espace froid” , le président Armel Martin espère le dissi- per avec les prochains travaux. “Nous aimerions baisser le toit avec des faux plafonds tout en améliorant la fonctionnalité.” Bien que couvert, le marché continue à s’ouvrir aux Bison- tins. E.Ch.

Outre la création d’un

Pascal Bonnet a demandé “qu’un partenariat soit développé entre le cinéma et le futur restau- rant.” Opposé il y a dix ans à la construction des “Beaux-Arts”, Pascal Bonnet reconnaît

restaurant- brasserie au marché, les plafonds seront rabaissés par souci de fonctionnalité et convivialité.

Loué 450 euros par mois.

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